Chapitre 18

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Hockheim, Allemagne

Vendredi 20 Juillet 2018, 9h

PDV de Léa:

       

    Rendez-vous chez le médecin de sport pour moi ce matin, c'est pas la grande joie mais il faut le faire. Je ne vais plus porter de ceinture de plomb c'est un sacré changement 

       Le cabinet est sur la zone entouré par la piste qui s'active déjà, les premiers essais vont commencé à 11h, j'ai encore un peu de temps.

 

       J'ai une série d'examen à passer, je vais devoir les refaire à cause de ma blessure d'hier. Les garçons sont à mes petits soins, j'ai pas le droit de pratiquer tant que ce n'est cicatrisé..

 

      Un infirmier m'ouvrit la porte et me dirigea vers une cabine dans laquelle je devais me changer, j'enfile ma tenue de sport et je sors pour rejoindre une salle dans laquelle trois médecins discutent avec du personnel.

 

  L'infirmier revint, il était mignon et très doux, il m'enleva mon pansement délicatement, il appela un médecin qui examina la plaie. Je la trouve plutôt propre, je l'ai désinfecté et j'ai tout fait pour qu'elle aille bien, même si  ça implique quelques malaises e voyant le reste de sang ... Cette peur elle part et revient en permanence, j'ai peur quand je suis responsable de ce sang mais lorsque c'est pour sauver quelqu'un, j'arrive à me concentrer.

     Il me fait faire quelques mouvements pour voir si je suis apte à être examiner. C'est le cas, je suis en forme et j'ai pris un petit-déjeuner. On me demande mon dossier, que je donne, puis on me demande de me placer sur un tapis roulant.

On me place des électrodes partout, j'ai un simple short et une brassière de sport. Je dois d'abord marcher, puis trottiner et courir, en un certain temps, en faisant des pauses . . . etc.

  C'est très particulier comme ambiance, je suis branchée à pleins de machines qui bip dans tous les sens, j'observe aussi les résultats ce qui fit rire l'un des médecins. Il me demanda mon avis, mais je n'ai pas son jargon, je m'exprime avec les restes du lycée et de secourisme. 

 Un des médecins ouvrit mon dossier et le partagea à la salle, entre les problèmes cardiaque, pulmonaires et autres je suis bien équipé. Mais ils me rassurèrent en disant que je peux totalement pratiquer mon sport avec tous ces soucis. 

La séance de course se finit, les résultats sont bons, tout va bien. On me demanda qui je voulais essayer le simulateur de formule 1 en attendant l'arrivée de mes supérieurs pour le bilan. J'accepte directement, on me présente la machine et je m'installe. C'est mieux que le setup de Charles, les sensations sont incroyables, j'ai l'impression de jouer à un jeu mais beaucoup mieux. 


Mon directeur était derrière moi et rigolait, il rentra avec les médecins, il me restait finalement un exercice, de nouveau courir, mais en réalisant un temps, je devais courir sur la piste pendant que les pilotes finissaient les repérages et revenir le plus rapidement possible avec un rythme cardiaque le plus normal possible.

J'avais en plus le droit d'avoir ma blessure à l'air pour aider la cicatrisation, mais ça n'empêche pas le fait que je n'aime pas courir. 

 

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On se l'est promis ~ Pierre GaslyWhere stories live. Discover now