ANTIDOTE

Chapitre 14

Je descends et trouve ma tante, Adji et Daouda en train de petit déjeuner. Je me mange avec eux et rassure ma tante qui n'a pas arrêté de me gronder parce que je suis rentrée tard hier. Je l'ai rassuré et après on est tous parti travaillé.

J'arrive une demie heure plus tard et commence immédiatement à travailler sur la robe de Madame Aïdara Sokhna s'est chargé de montrer comment m'y prendre pour utiliser les machines.

-Fatima??

-Oui. Dis-je en relevant la tête.

-Madame veut te voir dans son bureau.me dit la secrétaire de Salma.

-D'accord. Dis-je en arrêtant ce que je faisais.

Qu'est ce que j'ai fais??  J'espère qu'elle ne va pas me renvoyer ?! J'arrive toujours à l'heure et je fais mon travail comme il faut.

Vas la voir au lieu de chialer déjà. Me souffle ma conscience.

Je décide de lui obéir et toque à la porte. Elle me demande d'entrer.

- Assieds-toi Fatima.

Je m'asseois en face d'elle.

-Tu sais chaque année on organise un défilé et l'événement de cette année est dans un mois. J'aurais dû te le dire plutôt mais j'attendais de voir ton travail d'abord. Les tenues seront proposées par les employés et ce qui ont auront proposé les meilleures tenues seront promus après le défilé. Normalement tu ne devrais pas en faire partie puisque tu es arrivée il y'a pas un mois mais j'ai vu ton travail et j'aimerais que tu fasses partie de ceux qui proposeront. Je te fais confiance.

Vraiment??? Si seulement je pouvais lui sauter au cou!!! Je suis si contente. Mais je préfère rester civilisée quand même.

-Je vous remercie. Vous savez montrer au monde entier mes créations à toujours été mon rêve.Je vais m'y donner à fond parce que je sais que c'est une chance unique. Je ne vous décevrez pas.

-Je compte sur toi ma chérie.

-Ne vous inquiétez pas.

-Fatima s'il te plaît ne me vouvois pas. On a le même âge je crois. Sourit d'elle.

-Au fait je n'y arrive pas mais bon je vais essayer...dis je avec un sourire.

-Parfait.

-Bon j'y retourne. Dis je avant de me lever et de sortir.

Quelle chance!!!! Je n'y crois toujours pas. Je ne vais pas la rater et qui sait peut être que je serai promue aussi.Prions.

Amdy Moustapha Aïdara.

Depuis à peu près une demi-heure je suis là, debout devant ma fenêtre à regarder les immeubles de Dakar qui se dressent devant moi. Je ne cesse de cogiter et j'avoue que je commence à en avoir marre. De plus Bachir n'est pas là, je n'ai personne à qui en à parler. Il est à Dubaï pour un travail et doit rentrer dans une semaine.

Je ne cesse de penser à ce qu'elle m'a racontré hier tout ce qu'elle a subit par ma faute et cela me pèse sur la conscience. Je me sens...très mal oui et je culpabilise. Elle a du être forcé de se marier avec un inconnu et elle a dû être jetée hors de chez elle, en plus de tout ce qu'elle a dû faire face ici à Dakar. Je ne pensais pas que mes actes auraient autant d'empleur. Je n'ai pas pu supporter ses paroles devant tout le monde parce qu'elle n'avait vraiment pas macher ses mots mais...j'y suis allé trop fort...

La sonnerie de mon téléphone me tire de mes réflexions. Je me retourne et le prend sur la table avant de regarder l'écran: Maryam. Je repose l'appareil et retourne à ma position. Depuis hier elle me harcèle d'appels et de massages or que je n'ai aucune envie de lui parler. On s'est gravement disputé à cause de ce qu'elle a fait à Fatima et le pire elle a osé me dire en face qu'elle l'a fait pour se venger d'elle parce qu'elle n'a pas aimé le fait qu'une autre fille s'affiche en public avec son fiancé.