Moustapha acquiesce et se lève pour monter dans sa chambre. Si la honte pouvait tuer il serait déjà six pieds sous terre. A vrai dire il avait regretté son acte le jour où il l'avait ordonné. Sa colère avait pris le dessus. Il ne s'était jamais fait traité ainsi par une fille.C'est la raison pour laquelle il n'avait pas volé au secours de Diarray quand il l'avait vu dans de sales draps dans la boite de nuit. Depuis cette fameuse nuit, malgré qu'il ne connaisse même pas son nom, Amdy a une mauvaise opinion d'elle, puisque sous ses yeux la police a falli l'amener avec elle.

Il se deshabille avant de se recoucher à nouveau. Puisque c'est dimanche, il ne travaille pas.

Amdy Moustapha Aïdara.

Après avoir pris une bonne douche, je sors et tombe sur ma cousine qui refait mon lit.

-Ah Amdy tu m'as fait peur sakh. Dit t-elle sans arrêter ce qu'elle fait.

Ok. Entre moi et elle qui devrait avoir peur? Elle se fout de moi. En plus elle entre dans ma chambre sans me demander la permission.

-Yacine lofiy def? Qu'est ce que tu fais là??

Elle lève les épaules comme si être dans ma chambre est la chose la plus normale au monde.

-Ça se voit non. Je veux juste faire ton lit et en passant je t'ai apporté ton Petit déjeuner ici. Regarde.

Elle marche en se dehanchant sans gêne sous mes yeux et me tend le plat avec un sourire au coin. Elle aurait été moche mais moins moche sans son tonne de maquillage matinal.

-Merci Yacine. C'est gentille mais je préfère descendre manger avec tout le monde.

Elle soupire et repose le plat sur la table.

-Mais pourquoi tu es méchant avec moi Amdy? Tu ne vois pas que je fais tout pour te plaire? Unh? Dit-elle en posant ses mains sur mon torse.

Je retire ses mains.

-Ce n'est pas en faisant tout pour me plaire que tu me plairas Yacine. Tu es ma cousine c'est pour ça que je ne vais pas accepter certains comportements venant de toi. Arrête de me provoquer parce que tu ne m'auras pas. Maintenant fais moi le plaisir de sortir de ma chambre je dois m'habiller.

Elle hésite un moment avant de sortir. Cette fille me saoule. Je crois que je vais demander à Papa de la renvoyer chez elle. Elle encombre mon espace personnelle et je ne supporte pas ça.

Je m'habille d'un ensemble en lin blanc et porte une montre armani et prend mes clés et mon portable avant de descendre. Je retrouve toute la famille dans le salon entrain de prendre le petit déjeuner. J'embrasse ma mère sur le front.

-Heure bi nguay yewou yaw. Yafouy. (Tu étagères)  Dit ma soeur Salma.

-Hey boulma sonal. Defaral ma sama café lawakh. (Prépare mon café au lieu de parler)

-Moh iioe. Sobeuguei commandé ngua takeu diabar lawakh. (Si tu veux commander, prend une femme)

-Salma laisse mon bébé tranquille. C'est dimanche aujourd'hui il peut se réveiller quand il veut répond ma mère.

-Laisse la parler maman. Papa n'est pas là? Demandé-je.

-Non, il est allé chez ton oncle Ibrahima pour finaliser des documents il a dit.

-Ah D'accord.

Salma me sert un café.

-Tu sors frérot? Demande Haphiz.

-Si c'est pour emprunter la voiture c'est mort.

-Soit pas méchant. Je dois régler un truc très important je te jure.

ANTIDOTEWhere stories live. Discover now