Un dernier coup puis tu remontes

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La mort de Grace Schmidt était bien confirmée, cette fois-ci. Amy ne pouvait plus le nier. Même si son rêve paressait étrange de voir sa mère au côté de sa petite sœur, elle comprend maintenant pourquoi c'était le cas. Tout s'écroulait autour d'elle. Encore une fois. Mais quand tout ça va s'arrêter ? Se disait-elle. Comment pouvait elle tomber aussi profond dans un puit qui l'engloutissait chaque jour avec toutes ces nouvelles les plus horribles les unes que les autres ? Elle se demandait même si elle était toujours bloqué dans un cauchemar qui ne s'arrêtait jamais. Alors qu'elle pensait être au plus bas, les paroles de l'infirmier l'enfonçaient dans un trou encore plus noir. Là où la lumière ne peut toucher le fond et l'obscurité. Et pour s'en sortir, elle ne trouvait que la colère pour extérioriser et essayer de comprendre ce qu'il s'était passé. Qu'elle comprenne au moins ce qu'il se passe pour réussir à remonter. Les larmes coulaient sur ses joues mais sa colère était si forte que l'infirmier recula alors qu'elle lui en voulait de ne pas avoir fait son stupide boulot de garder les gens en vie. Elle exigea qu'on lui montre où se trouve les bureaux de la direction et après qu'il fit un geste de la main pour lui montrer l'étage du dessus, elle se dirigea vers la direction indiqué, effrayant le reste des employés de l'hôpital qui s'écartaient à sa venue. Elle ne pouvait attendre l'ascenseur et ses pas résonnaient dans tous les escaliers qui longeaient les étages de l'établissement. Une fois arrivée, les bureaux étaient bien indiqués et elle rentra sans un terme amical ni de politesse. Les simples mots qui sortaient d'elle étaient toute sa colère et toute sa tristesse d'avoir laissé sa mère ici aussi longtemps jusqu'à ce qu'elle meurt sans que personne ait fait quoi que ce soit pour elle. Des assassins, Amy les appelait, qui pensent qu'à l'argent et qui soignent les plus riches même si c'est pour une chirurgie inutile. Elle est restée presque un an dans cet hôpital pour finalement mourir seule et sans sa famille autour d'elle. Personne n'a pu informer Amy. Personne ne l'a appelé quand elle rendit son dernier souffle. Personne n'a cherché à l'appeler ou à la chercher pour lui annoncer la nouvelle. D'accord, son téléphone était hors service à cause de l'incendie et aucun courrier n'a pu être transmis à Amy qui n'était plus chez elle. Mais personne n'a pu la chercher pour lui dire que sa mère était morte. Et tous ces mois pour rien. Tout ce temps et cet argent perdu pour rien. Elle devait guérir. On lui avait promis qu'ils allaient tout faire pour la sauver, mais que dalle. Que des mots en l'air qui rendent Amy encore plus trahit et en colère. Le directeur qui était resté sur sa chaise, surprit par cette venue si soudaine dans son bureau, s'est levé, le temps qu'elle sorte tout ce qu'elle avait en elle et il s'approcha de la jeune fille complètement anéantie et bouleversée. Il regrettait énormément qu'aucun des infirmiers ou médecins n'aient vu sa santé décliner mais ils ont tout fait pour la tenir en vie jusqu'à ce qu'une opération soit disponible pour elle. Il en est désolé, énormément désolé de n'avoir rien vu et de n'avoir rien fait pour elle pour la garder en vie. Son cœur s'affaiblissait chaque jour et l'opération était très risquée. Mais malheureusement, il lâcha avant qu'elle ait une nouvelle chance. D'après les informations qu'il avait, son état était stable puis dans la nuit, il a dû se passer quelque chose. Même sa voisine n'a rien remarqué. Seulement le matin, un infirmier l'a retrouvé sans vie. Elle est décédée sans souffrance et s'est endormie paisiblement. Mais alors qu'il allait poser sa main sur l'épaule de la jeune fille, Amy, devant cette dernière phrase, poussa violement le soutien du vieil homme. Ce n'était que des mots pour elle. Être désolé, ça ne sert à rien quand on n'a pas tenu sa promesse. C'est comme mettre un pansement sur une fracture ouverte. Une citation dont elle a l'impression que personne ne comprend. A ce moment, Michael rentra dans le bureau, ayant entendu le voix de son amie totalement hors contrôle. Celle-ci s'écroula, harassée par les évènements mais toujours aussi en colère. Son ami ne l'avait jamais vu comme ça. Même à la cantine, ce n'était rien contrairement à l'aura qui l'entourait. On avait l'impression qu'elle pouvait tuer quelqu'un rien qu'avec la force de ses émotions tiraillées. Comment pouvait elle tenir alors que sa vie devenait un véritable enfer ?

Five Night At Freddy's : Amy SchmidtDove le storie prendono vita. Scoprilo ora