Five Night At Freddy's : Amy Schmidt

Je l'ai fait

Je le fais. Pas maintenant. Ils bougeront plus tard. C'est amusant mais j'ai besoin de ton aide pour ça. Parfois je me réveille la nuit et je les regarde courir. Vous ne voulez pas les voir chanter une fois de plus ? Vous aimez ? Alors venez avec moi. Je le faisais mais plus maintenant. Je disais tout ça avant mais plus maintenant. Hélas tout recommence. Je ne m'en débarrasserais jamais. Cette envie. Ce plaisir. Rien n'est aussi bon que ça. Mais c'est mal. J'avais promis de ne plus recommencer. Enfin est-ce vrai ? Est-ce que ma tête ne me fait pas de mauvais tour ? Mais cela s'est vraiment passé. Je pensais être dans un rêve. Je pensais que mon envie était juste intérieur et qu'en aucun cas j'aurais fait le pas. Mais je l'ai fait. Je l'ai refait. C'est si bon mais si mal. C'est bon quand c'est mal. J'avais promis ! Je m'étais promis de ne plus recommencer ! Comment je vais faire ? Personne ne le verra. C'est comme un problème technique. Ca ne serait pas la première fois et personne ne s'en ai douté. Mais mon plan était parfait. Tout a été fichu. Je tourne tout seul, je fais les cent pas et je n'arrive plus à réfléchir ! Calme-toi. Tu trouveras une autre solution comme tu l'as toujours fait. Et puis si ce n'est pas eux qui le font alors ça sera toi directement. Mais je dois le terminer avant tout. Pourquoi ça n'a pas marché ! Il faut que je me calme. Je dois m'asseoir. Il faut que j'aille voir mes plans. Pourquoi ça n'a pas marché ? Ils sont dans cette pièce. Décidément, la sécurité fait toujours tout planter. Tous mes plans ont été brisé à cause de cette foutue sécurité ! Garde ton sang-froid. Rien ne sert de t'énerver. Mais je n'arrive pas à me retenir ! Je dois avancer encore plus pour réussir et pour que ça soit fini le plus vite possible ! Le plus vite possible ? Mais mon cher, tu recommenceras, c'est sûre. Et tu continueras à les attraper jusqu'à ce que ça soit la fin. J'ai une idée. J'ai une belle idée qui m'aidera à exaucer mes souhaits les plus grands et les plus secrets. Marche un peu ça te fera du bien. Sors d'ici et vas les voir, ça te rendra l'esprit plus clair. Je le ferai moi-même. Mais personne ne saura que c'est moi. Je serai dans un autre corps. Votre corps. Ou plutôt celui qui est à l'origine de tout ce malheur et de cette futur joie encerclé comme une proie par toute cette peur et ces larmes. Quelle sensation formidable ! Les voir si innocent et insouciant de leur propre souffrance. Leur sourire si naïf qui disparaisse d'un seul coup quand il est trop tard et qu'ils font face à la mort. Rien ne peut les aider. Rien ne peut les sortir de là. Leur destin est déjà tracé et leurs yeux terrifiés ne peuvent que pleurer fasse à ce futur qu'ils n'ont jamais souhaité. C'est comme un sport. Une drogue, une addiction. On ne peut s'en détacher. Toute ma vengeance se déferle sur eux et mon esprit devient plus sain. Plus satisfait et moins brouillé par toute cette frustration. Comment peut-on les regarder dans les yeux sans vouloir une fois voir la peur traverser leur visage. C'est si agréable. Mais je ne ferais aucun mal aux miens. Ils sont tout pour moi et contrairement aux autres, je veux les protéger quoi qu'il arrive. Mais parfois, les parents partent trop loin. Et la nature n'est pas toujours charmante. C'est comme les animaux. Nous sommes des animaux ! Un petit seul devient une proie facile pour les prédateurs. Et certains adorent sentir cette aura de peur juste avant de les tuer sans pitié. A qui la faute ? A la nature qui a décidé d'être ainsi avec tout le monde. Et puis, ce souffle coupé. Ce dernier souffle qu'ils sortent et qui montre une dernière fois une émotion en eux. Puis après. Plus rien. Ce sourire si innocent. Cette peur dans les yeux. Ce sentiment d'être bloqué et ne plus pouvoir fuir. Tout disparait d'un seul coup et ils acceptent enfin cette voie qui leur ait destiné. Ils restent toujours là. Dans l'incompréhension et la soif d'explication. Pourquoi sommes-nous comme ça ? Pourquoi se passe-t-il ce qu'il s'est passé ? Personne n'a la réponse. Il faut l'accepter et l'assez faire le temps. J'ai résisté pendant des années mais je sens que je vais exploser. J'avais promis de ne plus recommencer mais c'est trop dur. Et puis, ici, c'est tellement parfait que je ne peux pas refuser de si belles occasions. Je dois juste être discret. Ne pas donner les soupçons. Tout en les gardant ici, près de moi pour qu'ils ne s'échappent pas. Est-ce que je suis fou ? Est-ce que j'ai un problème ? Non. J'ai juste gardé quelque chose que la plupart des gens ont perdu. Je ne peux pas m'arrêter. C'est en moi et je ne veux plus me retenir.

Je suis fait ainsi et personne ne connait cette sensation si plaisante de l'être. Et quand je suis seul, je peux enfin être moi-même. Personne ne voit. Personne n'est là. Seul toi et moi. Tu es encore inconsciente de ton avenir. Mais il est déjà tout écrit. Les enfants peuvent être si cruels. Mais la loi du plus fort domine le monde dans lequel nous sommes. Tu dois apprendre une chose avant de mourir. L'humain est individualiste et pensera à sa survie avant les autres, quitte à sacrifier ses propres amis pour vivre un peu plus longtemps. Malheureusement, tu n'es pas comme ça. Tu te serais sacrifiée. Ça tombe bien parce que tu n'as pas besoin de le faire. Ils t'ont sacrifié avant ton propre choix. Quel dommage. Mais les gens comme ça ne vivent jamais longtemps. La preuve sera montré dans un avenir proche. Le temps est tellement bruyant qu'il rend mon esprit si calme et si silencieux. La pluie frappe sur le parebrise mais je peux entendre mon souffle qui décélère de plus en plus avant de sortir. Je peux enfin bien réfléchir. Personne ne t'entendra à par moi. Moi et moi seul. Je t'ai vu tellement de fois sourire. Un peu timide mais aidant la plupart des gens. Quel dommage qu'on t'ait trahi de la sorte. Tu as peur ? Mais tu n'as encore rien vu. Tu ne m'as pas encore vu. Personne ne m'a vu. La pluie est la seule qui a réussi à me toucher. Mais la tempête m'aide et me cache pour satisfaire cette sensation d'avoir le pouvoir sur une vie. Elle connait, elle. Elle a souvent pris des vies. C'est bien pour ça qu'on se réfugie quand on la voit. Mais certains la défie et ont son respect. Puis elle te donne ce pouvoir pour te féliciter. Je n'ai pas besoin d'elle. Je peux très bien le faire sans. Je suis comme elle. Imprévisible et parfois dangereux. Le visage a toujours deux faces. Faites toujours attention. Elle peut être belle et magique, mais on en oublie qu'elle tue ses proies sans pitié et avec plaisir. A moi de ressentir cette sensation. Cela fait si longtemps. Une promesse envolé par le vent. Une promesse brisé par les éclairs. Une promesse qui n'était rien. Prépare-toi à voir en face ce qui t'attend réellement. Je ne peux retirer ce sourire. Un sourire rare sur la plupart des gens. Un sourire qui fait peur à tout le monde. Ma proie m'a enfin vu. Un soulagement se fait ressentir quand tes yeux se posent sur moi. Tu es si naïve. Tu crois être sauvé ? Mais c'est tout le contraire. Oh, mais n'ai pas peur. Tout se passera bien. Encore insouciante, tu ne peux croire ce qu'il va se passer. Mais tu t'en rends compte une seconde avant quand tu vois la fauche qui était derrière mon dos. Tes yeux se remplissent de frayeur et de panique ! Mais la mort les radoucit soudainement après avoir frappé. Comprenant qu'il est trop tard, tu te laisses aller et abandonne toute peur qui est en toi. Je te l'avais dit. Tu as toujours aidé les autres mais personne n'est venu te sauver aujourd'hui. Je n'avais rien contre toi. Tu étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. Je t'aimais bien même. Mais à présent je ne ressens aucun regret et aucun affolement. C'est moi. Je suis comme ça. Et on ne peut pas cacher sa vraie personnalité. Je suis désolé pour tous ceux qui vont pleurer pour elle. J'en connais bien et j'en suis désolé. Mais mon sourire n'a toujours pas disparu. Je ne regrette rien. Cette sensation, ce pouvoir ! Rien n'est aussi addictif que d'enlever la vie et de la contrôler. Fais de beaux rêves. Et bonne route vers tous les autres qui ont croisé ma route quand leur innocence les a guidé vers moi.