Seule

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Après notre cours particulier avec Michael, il doit être environ 16h30. Je sors de Freddy Fazbear's Pizza et je me dirige vers l'hôpital pour rendre visite à ma mère, comme promis. Finalement, ce moment avec lui est vite passé. Et mieux que ce que je pensais. Je l'imaginais déjà en train de rêvasser et de ne jamais m'écouter quitte à m'énerver pour qu'il soit un minimum attentif. Mais, par ma grande surprise, il est resté concentré et tout à fait à l'écoute pour comprendre le plus possible. Ce n'est pas un si mauvais bougre finalement. Bon, je dois quand même me souvenir qu'à la base il martyrise son frère et qu'il traine avec le groupe des imbéciles populaires. Lui parmi les principaux de la bande. Tu sais les gars dont on se demande comment ils font pour être apprécié malgré leur immaturité et qui attirent toutes les filles, sortant souvent avec celles qui ont un cerveau encore plus petit que le leur. Vraiment, ces gens je ne peux pas me les blairer...

Enfin arrivée à l'hôpital, je monte directement à son étage et me dirige vers le numéro de sa chambre que je connais depuis longtemps par cœur. Elle partage la pièce avec une autre dame plus âgée et très gentille. Les deux s'apprécient beaucoup et je pense que cette chère dame connait pas mal de choses sur ma vie. On a dû prendre une chambre collective à cause du prix. Mais finalement, c'est mieux pour maman qui ne se sent pas seule. Les hôpitaux ont vraiment une ambiance et une odeur particulière. Cet endroit tout blanc avec des panneaux de partout pour ne pas se perdre. Les bip qu'on entend à chaque fois qu'on croise un médecin et l'odeur du désinfectant ou de je ne sais pas quoi. Beaucoup de gens sont mal à l'aise là-bas. Personnellement, je n'ai jamais ressenti de mal être. Cela étant, je n'ai jamais eu de problèmes ou d'accident grave qui m'aurait traumatisé des hôpitaux. J'y vois plutôt un endroit où ma mère est en sécurité. Où elle peut se reposer et attendre jusqu'à son opération pour enfin se rétablir.

Quand maman remarque ma silhouette entrer dans la pièce, son regard s'illumine instantanément. Ca me donne presque les larmes aux yeux. Elle a l'air si heureuse quand elle me voit. A chaque fois que je lui rends visite, j'ai l'impression de retourner dans le passé, là où tout allait bien et qu'on était tous réunis. C'est aussi sûrement pour ça que j'aime bien l'hôpital. Je pense que c'est réciproque pour elle. Et me voir l'a fait voyager dans le temps, quand elle n'était pas malade et que tout le monde était heureux.

« - Ma chérie ! Quel plaisir de te voir.

- Coucou maman. Comment tu vas ?

- Ca va, ça va. Je regarde la télé, j'ai déjà fait ma petite promenade de la journée et je discute avec ma voisine.

Celle-ci qui nous écoute me salue et je fais de même. Nous discutons un long moment. Je lui raconte les nouvelles dans ma vie. Ce qu'il se passe à l'école, ce qu'il se passe à la pizzeria, qu'on est content de moi, ... Je lui raconte quasiment toutes mes journées.

- Et comment vont les deux fils de ton directeur ? me demande-t-elle.

- Ca va. Je donne des cours à Michael pour qu'il s'améliore en maths. Du coup, on a fait un deal et il n'a plus le droit de faire peur à son frère. J'ai enfin réussi à rendre la vie meilleure à Evan. Mais je pense que Mike va quand même trouver une faille dans notre contrat pour m'embêter.

- Les garçons qui sont pénibles avec toi, ça veut dire qu'ils sont amoureux, répond la vieille dame qui suit notre conversation.

Ma mère rigole et continue dans sa lancée de parler garçons.

- C'est vrai ça. Et puis tu es dans l'âge d'avoir un petit copain maintenant. Peut-être qu'il va devenir mon gendre ce garçon, dit-elle en rigolant. Et comment tu me l'as décrit la dernière fois (pourquoi elle veut toujours que je décrive toutes les personnes que je croise...) il a l'air pas mal. Mais surtout ma chérie, n'oubliez pas de vous protég ...

Five Night At Freddy's : Amy SchmidtDove le storie prendono vita. Scoprilo ora