Chapitre 10

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Gabriel

— Ne touche plus à rien Sanders.

— Pourquoi ? demande-t-elle en relevant la tête des tiroirs.

— On bouge remet tout bien, j'ai vu avec le chef on appelle personne pour l'instant, on reste en planque autour de la maison.

— Bonne idée, il faudra remettre la porte par contre. J'espère qu'il va venir il ne reste plus que deux jours avant le prochain meurtre.

— Ouais c'est bon je l'ai remise, viens.

Elle referme ce qu'elle a ouvert avant de me suivre, on redescend avant de refermer la porte du mieux qu'on peut, de toute façon de loin il ne verra rien, le premier qui passe la barrière on l'embarque.

— Tu penses pas qu'on a été repéré ? demande Alexia en refermant sa portière

— Je sais pas mais j'espère que non, dans quatre heures on viendra nous relayer pour la nuit.

— Parfait j'avais pas envie d'annuler.

Elle envoie plusieurs messages et moi ça m'énerve, je veux savoir où elle va.

— Sanders tu me gonfles, déjà tu m'as énervé avec Polt à raconter tes conneries et maintenant tu me laisses imaginer n'importe quoi ! En sueur hein ?

Elle tourne la tête vers moi en éclatant de rire

— Gabi ça fait quinze jours qu'on se voit toutes les nuits, ce soir je sors et pas pour avoir des orgasmes alors pas le peine de faire le jaloux, j'ai une vie moi aussi.

Ouais j'aime pas ça, pourquoi ne pas me dire clairement où elle va ?

— Dis-moi quelque chose sur toi que j'ignore.

— J'aime pas les olives, m'informe cette brune, ni la bière.

— Je sais déjà ça Alex, tu enlèves toutes olives des pizzas avant d'en manger, d'ailleurs tu n'aimes pas la croûte non plus, tu préfères le vin blanc que la bière. Tu adores la glace à la fraise. Tu ne partages jamais ton bacon, tu aimes aussi le fromage à chaque fois que tu termines un repas il t'en faut. Tu aimes manger chinois mais avec tes doigts sinon c'est nul, tu détestes aussi les films d'amour, tu connais les répliques par cœur de Harry Potter, tu adores prendre des bains mais tu détestes avoir de l'eau dans les oreilles et tu adores quand je mate ton joli petit cul.

Elle me regarde comme si j'étais un malade, elle est stupéfaite que je sache tout ça apparemment mais je suis observateur, elle n'aime pas non plus faire les machines et la vaisselle par contre elle adore cuisiner mais surtout elle adore mon piercing sur ma langue.

— Non c'est faux ! Je déteste que tu me mates le cul, marmonne Alexia, tu connais quoi d'autre ?

— Pas mal de chose mon cœur mais pas encore tout, allez dis-moi.

Elle tapote ses ongles vernis en bordeaux sur son jeans en souriant, ses longs cils maquillés en noir lui donne un regard de biche, qu'est-ce qu'elle est belle ça fait ressortir ses beaux yeux bleus.

— Je parle et comprends plus de cinq langues, dit-elle malicieusement, sept pour être plus précise mais le japonais j'ai beaucoup de mal.

Sérieux ? Putain c'est la classe ça ! J'en reviens pas elle parle sept langues ! Elle a dû s'éclater à l'école, je l'imagine à fond dans ses cours en étant la meilleure et en prenant toutes les options. Je comprends l'italien et encore parfois j'ai dû mal à suivre.

— J'ai envie de te baiser, tu es magnifique, dis-je en Italien.

Elle se marre en secouant la tête, puis elle me répond dans la même langue.

RATTRAPÉE PAR SON PASSÉWhere stories live. Discover now