Black Kulling est le plus grand tueur à gage de sa génération à tout juste vingt trois ans. Si avant, les missions semblait être juste un rythme de vie semblable à son quotidien, la mise dans le coma de sa petite sœur Mia suscite avant tout de la ve...
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MISE EN GARDE.
CERTAINES SCÈNES DANS CETTE HISTOIRE PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ D'UN JEUNE PUBLIC. BLACK KULLING RESTE UNE HISTOIRE PUREMENT SORTIE DE MON IMAGINATION ET EN AUCUN CAS NOUS NE POUVONS CAUTIONNER CE GENRE DE COMPORTEMENT DANS LA RÉALITÉ. S'IL VOUS PLAÎT FAITES LA DIFFERENCE ENTRE FICTION ET RÉALITÉ.
BONNE LECTURE ❤️
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Mon cierge se consume sous les chants qui dansent dans les airs de cette chapelle. Ils placent tous une confiance aveugle entre les mains de Dieu pour obtenir le pardon. Ils commettent des péchés puis se confessent ainsi va la vie. Le diable voudrait lui aussi ressentir ne serait-ce qu'une seconde ce sentiment de paix mais quel est donc son prix ?
— Vous me dites quelque chose.
Je me retourne sous les yeux globuleux de cette salope de Mary Lincoln qui s'approprie mon terrain de chasse préféré.
— Simon, ami militaire de votre ex-mari.
Elle me porte une attention toute particulière en me tendant une poigne de main qui m'est difficile de refuser. Brûle en enfer toi et les tiens. Mon corps se raidit machinalement a son contact avant de me retirer complètement. Elle me sourit presque timidement.
— Drew est encore mon mari. Me dit-elle en reculant d'un pas en arrière. Vous ne me dites rien pourtant.
Pourtant tu as brisé ma vie et je compte bien me venger.
— Lana, voici Simon un ancien ami de ton père. Je suis navrée son insolence m'embarrasse ses derniers jours. Soupire-t-elle en m'adressant une mine confuse. Lana s'il te plaît, la politesse.
— Lana.
Ses yeux noirs et obscurs sont similaires aux miens. Maintenant qu'elle me sonde avec une assurance naturelle je m'abreuve de ses moins faits et gestes pour mieux mettre un bon coup dans la fourmilière. Elle risque de compromettre mes plans, c'est certain pourtant Je n'ai jamais eu autant envie de te tuer que quand tu me regardes comme ça, Trésor. Ma main me guide a la sienne qu'elle accepte en me laissant la baiser chastement. Tu me dégoûtes. Le comble venant d'un tueur a gage renommé.
— Simon.
Pas une once de bienveillance en se reculant pour mieux m'observer. Notre contact visuel meurs définitivement a la seconde ou les chants de chorale s'estompent pour mettre des fleurs sur le cercueil.
— Mary ? J'ai besoin d'un coup de main tu peux venir s'il te plaît ?
— J'espère vous revoir bientôt.
La mère de famille me salue avant de disparaître elle aussi complètement de mon champ de vision. Plus tôt que tu ne le penses, sorcière. Dehors la brise fraîche s'insinue sous mes vêtements trop large et me redonne contenance. Je me grille une clope sans attendre en pestant contre mon briquet qui me fait encore faux bond.
