Le Destin de Cassie - Tome 1 - TERMINEE

Chapitre 43 - Un presqu'adieu

Les sorciers du cercle noir en avaient après les fées ; qu'importe soient-elles, de nombreuses avaient déjà été attaqué et s'en étaient sortis in extremis. Ils les ciblaient, pour devenir plus puissants ; après Darkar, le peu de sorciers restant s'étaient échappés et avaient formé une alliance et à eux quatre, ils venaient semer la zizanie.

Alors que je me trouvais dans ma chambre, mon téléphone sonna ; William. Que pouvais-je bien lui dire ? C'était mon meilleur ami et j'étais obligée de lui mentir, Farah avait raison, maintenant que les sorciers savaient qu'on se trouvait tous ic, il fallait s'en aller ; toutes les fées étaient rapatriées à Alféa en ce moment même. Le monde magique se devait de les protéger et les plus jeunes étaient encore vulnérables.

- Olympe, tout va bien ?

Je me tournais vers Beatrix, elle venait sûrement m'aider à faire mes valises. Sky nous attendait à Alféa, il avait été, en compagnie de Silva, à la recherche du repère du cercle noir mais en vain ; mes ailes avaient été aperçus par des soldats qui s'étaient fait attaquer, depuis, plus aucune trace d'elles.

- Je suis désolée, je sais à quel point tu tiens à cette nouvelle vie.

Je ne répondis pas, continuant à plier mes affaires dans ma valise.

- Ce n'est pas définitif, tu pourras toujours retourner ici quand la situation se sera calmée.

- Et je vais dire quoi à William ? Tiens, j'suis une fée déchue, qui n'a plus de pouvoir magique de place dans ce monde là mais je suis obligée d'y retourner puisque des putains de sorciers ont volés mes ailes qu'un autre putain de monstre m'a arraché.

- Tu n'as qu'à lui dire la vérité.

- Tu sais bien que c'est prohibé.

- Les règles sont pas faites pour ne pas être respectées Cassie.

Une dizaine de minutes plus tard, on se retrouvait toutes les deux devant la maison de William. En entrant, je saluais ses parents avant de monter directement dans la chambre de mon ami, accompagnée de Béatrix, s'il ne me croyait pas, Beatrix n'aurait qu'à lui faire démonstration de magie en direct.

- Tu peux m'expliquer ce qui se passe ?

Je refermais la porte derrière moi à sa question ; il ne comprenait pas tout ce qui était en train de se passer et je pouvais compatir, le monde était sans dessus-dessous.

- Si on te dit tout, tu promets de ne pas en parler ? demandais-je.

- C'est une question de vie ou de mort, renchérit la rouquine.

- Vous pouvez me faire confiance.

- Tu devrais t'asseoir, lui conseillais-je.

Il s'exécuta sans poser plus de questions.

- Pour faire simple, je ne viens pas de Suisse mais d'un autre monde, Alféa, une autre dimension, magique, qui regroupe les fées et les spécialistes.

Il ria.

- Écoutes, si tu ne veux pas de mo...

C'est alors que Béatrix nous fis un tour de magie ; littéralement, paume tendue, elle fis clore des minis éclairs.

- Oh putain, c'était quoi ça ?

- Mon élément, c'est l'électricité, je suis une fée et non ce n'est pas une blague, lui répondit-elle.

- Ça veut dire que toi aussi, t'es une.. Une fée ? Avec des ailes et tout ? demanda-t-il.

- J'en étais une mais disons que.. J'ai été enlevé, quand je n'avais que 15 ans, on m'a arraché mes ailes à ce moment là et les mêmes personnes qui m'ont gardé captives, sont revenues, encore une fois mais cette fois-ci pour voler le pouvoir des fées et je dois retourner à Alféa, ce soir.

- Attends, ils t'ont enlevé ?

Je hochais la tête, déglutinant. Il s'approcha alors de moi pour me serrer dans les bras.

- Si tu dois partir pour ta sécurité, je te soutiendrais, même à distance, vous captez la 4G à Alféa ?

Un nouvel hochement de tête,

- Je t'attends en bas Cassie, dit Beatrix avant de sortir.

L'accolade se termina.

- Tu dois vraiment partir ce soir ?

- Ils étaient là hier soir, ma mère doit trouver un moyen de les arrêter, je ne peux pas risquer de rester ici.

- Alors.. On doit se dire au revoir c'est ça ?

- Merci, pour m'avoir fait oublier le temps de quelques semaines mon ancien monde, tu ne sais pas à quel point je te suis reconnaissante Willi.

- Dis pas ça, c'est pas comme si on allait jamais se revoir, d'accord ? Et puis on s'appellera, il y a bien de la 4G dans votre monde ?

Je hochais la tête avant de le prendre dans mes bras et de le serrer si fort que j'aurais pu lui briser les os ; il allait me manquer, bien plus que n'importe qui. Il avait été le seul à me faire oublier ma vie d'avant, à m'aider à aller de l'avant et maintenant, je devais faire trois pas en arrière en retournant à Alféa, c'était si injuste. J'aurais aimé ne pas pleurer mais c'était plus fort que moi, il allait tellement me manquer.

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et voilà pour vous ! en média c'est William hihi