Le Destin de Cassie - Tome 1 - TERMINEE

Chapitre 24 - Quand les cauchemars deviennent réalité

3 ANS PLUS TÔT.

L'été, sûrement ma saison favorite. Les nombreux rayons de Soleil, l'air frais du matin, un verre de jus d'orange à la main, qu'est-ce que je pouvais demander de plus ? Descendant les marches de l'école, en pyjama, tous les grands élèves de l'université qui se prenaient pour des faux adultes étaient enfin partis et voilà que j'avais l'académie pour moi toute seule !

Mes pas me menèrent vers le bureau de maman, même pour elle, c'était la période de l'année qu'elle appréciait le plus. Plus de paperasse, plus d'élèves et deux mois de vacances bien mérités, enfin, jusqu'à que l'organisation de la rentrée se fasse entendre. Aujourd'hui, on avait prévu un tas de chose : balade à cheval l'après-midi et promenade à la clairière le matin, là où elle devait m'apprendre encore plus de sorts.

Passer du temps avec elle, c'était comme.. Passer du temps avec sa meilleure copine, ouvrant la porte de son bureau à la volée, je la trouvais en plein conversation avec Silva, son plus fidèle ami qui, à mes yeux, lui prenait bien plus de temps que je ne l'aurais voulu. Je ne l'appréciais pas trop, son fils et lui, ils étaient bien trop prétentieux.

- Cassie, ça va ?

- On y va quand maman ? J'ai trop trop trop hâte ! En plus, t'as promis de m'apprendre comment maîtriser l'eau aujourd'hui,

- Bien le bonjour mademoiselle, dit Silva, je lui offris un sourire polie avant de reporter mon attention sur ma mère.

- Tu as mangé ? me demanda-t-elle,

Je hochais vivement la tête, bien sûr que j'avais mangé, comment manquer mon rendez-vous nourriture ?

- Va donc te changer, on se rejoins dehors dans.. 10min ?

- Donnes m'en cinq !

Je quittais le bureau presqu'en courant, ravie d'aller apprendre de nouvelles choses de bon matin. Alors que je montais les escaliers, je fus frappé par une vive douleur au ventre comme si un million d'aiguilles s'y étaient enfoncés, c'est alors que je vis une flèche m'atteindre. Arriver en haut des escaliers était un véritable supplice.

C'est alors que je vis trois hommes au visage masqué se diriger vers moi, l'un d'eux me frappa au visage avant que je ne puisse réagir, surprise par le choc. Les coups continuèrent, si bien que je finis par m'évanouir.

C'est à l'arrière d'une camionnette que je repris connaissance, seule cette fois-ci. Je pouvais d'ores et déjà sentir mon visage boursouflé par les coups que j'avais reçu. Alors que j'essayais d'user de ma magie, un hurlement déchira mon corps. Je reconnu alors les menottes qu'ont m'avaient mise, je n'avais aucun moyen d'user de la magie sans causer ma perte.

Maman.

Elle allait bien finir par me chercher et par me retrouver, pas vrai ? Les larmes roulaient le long de mes joues de par la tristesse et la douleur que la plaie ouverte me procurait. Je n'avais qu'une envie : voir ma maman, qui était ces hommes ? Maman n'en aurait fait qu'une bouchée si elle avait été là alors pourquoi étais-je seule ? Qu'avais-je fait pour mériter ça ?

La camionnette finit par s'arrêter brusquement, juste après avoir fais un virage bien trop serré. Les portes du coffre s'ouvrirent sur les mêmes hommes, cette fois-ci, je voyais leur visage, ils m'étaient inconnus, que me voulaient-il ?

- Je..

Je n'eu pas le temps d'articuler une seule syllabe que je reçu un coup en pleine figure, me faisant retomber sur le sol de la camionnette. Comment avais-je réussi à les énerver rien qu'en articulant une syllabe ? Les autres riaient tandis que mes larmes coulaient.