𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻 - 𝙰𝚛𝚒𝚎𝚜

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En effet, celui-ci s'était avancé brusquement vers le lit du blessé en constatant les dégâts sur le corps de Namjoon, ayant oublié un maigre instant les personnes qui l'entouraient, ses instincts de médecin arrivant à la charge. La blonde au regard meurtrier l'avait empêcher de tout mouvement en dégainant son épée tranchante sur son ventre, et le psychologue se stoppa dans son élan, mais sans enlever son regard douloureux du malade.


-Halte. Laisse-le, il est notre allié. l'arrêta le chef, qui rentrait à son tour dans la maison de bois.

-Qui sont-ils ? demanda sèchement la blonde tout en rangeant difficilement son arme, posant ses pupilles noires pleines de mépris sur le psychologue et son assistante.

-Des soigneurs. fit-il, laissant vagabonder son regard dans la petite hutte de Namjoon, évitant sa figure au bord de la mort, avachi sur son lit.


V restait immobile à l'entrée de la cabane, surveillé par deux gardes sur ses arrières, alors que le chef de la tribu, la blonde, Seokjin et Miyeon se tenaient à l'intérieur, près du malade.

L'argenté contemplait les lieux avec une toute particulière attention. Cette architecture soignée, simpliste et à la fois très naturelle de toute les habitations du village donnait une atmosphère très authentique à la montagne et lui rappelait les comptes de fées qu'il lisait autrefois.

Il était certain que ce peuple vivait en symbiose avec la nature, car toute forme contemporaine et citadine de vie humaine comme on pouvait en apercevoir dans les livres scolaires, semblait avoir désertée les lieux.

Ici, dans ce petit village où les lacs et cascades d'eau claire jouxtaient avec de petites maisons de bois, parfois même de roche quand elles étaient taillées à même la pierre de la montagne, et où l'on pouvait apercevoir plus bas des étendues d'herbe verte, rien ne pouvait faire penser que l'humain avait, auparavant, détruit la planète.

La Terre semblait être née une deuxième fois, expulsant toute trace de pollution et d'activité humaine néfaste.

Malheureusement, les plaintes et geignements de souffrance pure qui traversaient la barrière des lèvres du blessé tâchaient ce tableau merveilleux. L'homme aux cheveux blonds, qui se prénommait Namjoon, devait souffrir atrocement en vue de son corps maculé de sang, parfois limpide et rouge vif, parfois oxydé et séché.

Tous, à sa vue, furent prit d'un malaise intense, d'un sentiment douloureux qui compressait la poitrine, même pour les citoyens d'Eomma qui ne le connaissaient pas. Son expression tirée de fatigue et de mal profond faisaient peine à voir.

Alors, après avoir scruté chaque parcelle de peau du blessé, Jin s'abaissa à hauteur du lit et enfila sa paire de lunette sans oublier sa paire de gants, tandis qu'il fronçait les sourcils, concentré.


-Miyeon, sort moi une pince, des compresses stérilisées et du désinfectant. ordonna-t-il à la jeune femme sans perdre de temps, qui se dépêcha de sortir le matériel de son sac à dos qu'elle emportait partout depuis qu'ils étaient atterris.


Mais la guerrière s'était sentie menacée à ces mots incompréhensibles et à ces mouvements à ses yeux suspects, et amena donc vigoureusement sa main au manche de son épée avant que le noiraud ne l'intima de s'arrêter, encore une fois.


-Que faites-vous ? questionna-t-il, tout de même sur ses gardes, épiant les moindres faits et gestes du médecin avec une certaine retenue d'intervenir.

-Je vais lui extraire la balle de son abdomen. C'est une chance qu'elle ne soit restée qu'en surface, la chaire est suffisamment ouverte pour que je puisse l'enlever sans causer de dégâts. expliqua consciencieusement le grand châtain, ayant revêtit une expression sérieuse et calme, comme si il ne s'apprêtait pas à soigner un inconnu presque mort, avec la crainte d'échouer.


𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐍𝐎𝐕𝐀 - 𝐤𝐨𝐨𝐤𝐯Où les histoires vivent. Découvrez maintenant