Violet comme les ombres

By LeaCarroue

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2017. Les ombres se frayent chaque jour un chemin plus profond entre les mortels, inconscients de ce qu'il se... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12, partie 1
Chapitre 12, partie 2
Chapitre 13
Chapitre 13 partie 2
Chapitre 14
Chapitre 14 Partie 2
Chapitre 15
Chapitre 15, partie 2
Chapitre 16, partie 1
Chapitre 17, Évasion, partie 1
Chapitre 17, Évasion, partie 2
Chapitre 18, Justine partie 1
Chapitre 18, partie 2
Chapitre 19, partie 1 : le rêve d'Alexander
Chapitre 19, partie 2 : la réalité du vampire
Chapitre 20, Justine et les ombres
Chapitre 20, Flash-back
Chapitre 20 : Une tranche de réalité
Chapitre 21, après la tempête
Chapitre 21. 2
Chapitre 22, retour à la maison
Chapitre 22,2
Chapitre 22.3
Chapitre 23, la magie est cruelle
Chapitre 23, 2
Chapitre 23,3
Chapitre 24, joyeux anniversaire
Chapitre 24,2
Chapitre 24, 3
Chapitre 24, 4
Trailer

Chapitre 16, partie 2

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By LeaCarroue

Le vampire s'accroupit dès qu'elle a passé la porte, se rapprochant du corps meurtrit sur le sol.

— Allez parle Manners. Tu sais comme moi que tu ne protégeras pas ta sœur en gardant le silence. Y a pas de fantôme dans l'éventail de créatures surnaturelles que je connais et je peux t'assurer qu'Elisabeth a bien veillé à la réduire en cendre.

— Va en enfer Alexander. crache William, le regard étonnamment dur malgré la douleur qui y règne.

Le vampire lève les yeux au ciel, poussant un profond soupir.

— J'aurais au moins essayé. marmonne-t-il, comme une dernière sentence.

Il se redresse alors et le premier coup part.

Son pied rencontre le beau visage de l'anglais, faisant éclater sa lèvre inférieure et couler le sang. Les iris d'Alexander s'enflamment alors qu'il sent l'hémoglobine immortelle qui vient caresser le menton de William. L'envie le prend aux tripes mais il retient sa faim. Il doit le faire parler, pas le dévorer. Sophia, malgré ses airs de duchesse, est plus dangereuse que tous les immortels qu'Alexander n'a jamais rencontrés. Elle aura tôt fait de trouver plus amusant que de le renvoyer à la poussière et le vampire n'est pas un fervent partisan de la douleur.

Il relève alors William, accrochant ses yeux bleus.

Dire que cet homme a réussi l'exploit de séduire le plus gelé des cœurs de glace qui lui a été donné de voir le fait sourire. Elisabeth aurait tout fait pour le mortel qu'elle a transformé voilà des années.

Mais l'anglais a fui sa Sire et, comme tous les jeunes vampires sans parents, s'est mis dans une très mauvaise posture. Sans l'appui de sa lignée, il est devenu une proie de choix et n'avait aucune idée de l'importance de son nom de famille.

La main droite d'Alexander s'enfonce dans le cou du vampire qu'il soulève, faisant un peu plus couler le sang. L'autre tente de parler mais se perd dans un gargouillis incompréhensible. La main se serre un peu plus, touchant jusqu'à la trachée et la douleur luit dans le regard suppliant de William. Ses si beaux yeux bleus ne transpirent plus d'aucun charme, juste de peur. Alexander n'est pas connu pour sa clémence ni pour sa gentillesse. Il est le fils de Salazar et le sadique immortel ne l'a pas choisi pour rien.

Les doigts de l'Ancien s'approchent des iris du vampire et s'enfoncent dans ses orbites qu'ils laissent vides. Les hurlements de William se répercutent dans toute la villa et il gémit alors que son genou se brise lorsqu'il tombe au sol. D'un coup, sec et précis, Alexander fait éclater l'autre en mille morceaux.

— Tu sais ce qu'il y a de plus douloureux à notre condition William ? Le fait que nous guérisons de tout. Notre corps est capable de souffrir des heures et des heures, de se ressouder à chaque nouvelle blessure. Jusqu'à ce qu'il n'ait plus assez de sang pour pomper dans ses réserves. Tu devrais voir le magnifique spécimen de vampire qui vit avec Salazar, incapable de reprendre une véritable forme humaine. Il m'a appris quantité de choses sur notre nature. Vois-tu, il était un change forme, descendant direct de notre fameux Dracula. Comme son ancêtre, il était capable de se transformer en loup et en chauve sourie, forme qu'il affectionnait tout particulièrement. Salazar a voulu mener des expériences sur lui. Il l'a privé de sang et la forcé à se transformer, encore et encore. Jusqu'à ce que sa peau se tende, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus vraiment reprendre forme humaine ou forme animal. Coincé entre deux états, ressemblant à une goule plus qu'à une véritable créature. Lorsqu'il est arrivé, il présentait particulièrement bien. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un monstre qui hurle dès qu'il voit de la lumière. Malheureusement pour moi, tu n'es pas un change forme. Tu es un pauvre vampire, sans même un pouvoir particulier.

Alexander se tait, entendant William murmurer des mots qu'il ne parvient à articuler. Le vampire recrache une nouvelle giclée de sang dans la direction de l'immortel et les lèvres de ce dernier s'étirent sur un sourire cruel.

— Tu m'insultes pas vrai ? Abandonne William. Tu sais, je suis très patient. Peut-être trop.

L'anglais crache, autant du sang que de la salive. Il se bat encore, il se battra toujours. Mais Alexander a appris bien des méthodes de torture en presque mille ans de vie. Il a assisté à la traque des sorcières, à l'Inquisition et aux nombreuses guerres. Les mortels sont très inventifs quand il s'agit de faire du mal à son prochain. Mais pas autant que les vampires.

William commence lentement à cicatriser, sa gorge saignant déjà moins. Il manque pourtant déjà de sang et les plaies ne cicatrisent pas assez vite.

Alexander sourit, avant de laisser ses ongles s'allonger en griffes. Il n'est pas métamorphe mais il a hérité de quelques pouvoirs ô combien utiles. Sa lignée royale ne pas de métamorphes mais les sorcières violètes ont toujours eu le don pour aider les cadavres.

Ses ongles s'enfoncent dans la poitrine du vampire, lui arrachant un nouveau hurlement de douleur. Ils se glissent jusqu'à son cœur, brisant la cage thoracique. Ses doigts s'enroulent autour du palpitant et il fixe son regard dans les orbites vides de William. Ses yeux commencent déjà à repousser mais il restera aveugle tant qu'il ne se sera nourrit. Peu importe le temps que cela prendra mais l'Infant d'Elisabeth parlera.

— Où est le médaillon de ta sœur William ? demande le vampire, la voix froide alors qu'il serre un peu plus.

L'immortel hurle mais son bourreau reste imperturbable. Il retire ses doigts, savourant le sang qui le peint et qu'il porte à ses lèvres.

— Tu cherches vraiment à mourir pas vrai ? Pour rejoindre Elizabeth, pour retrouver ta princesse disparue ? Tu es idiot William. Il n'y a rien une fois que la mort véritable t'a emporté. Tu es un vampire, crois-tu vraiment que tu iras au même endroit que ta sœur ?

— Ferme ta gueule Alexander ! T'en sais rien de ce que je veux, tu peux pas comprendre. T'as jamais aimé !

Le visage du vampire se fit plus dur alors qu'il frappa avec violence dans les flancs de l'immortel au sol. William hurle, encore une fois. Alexander continue pourtant à frapper, de plus en plus fort, jusqu'à entendre les côtes se briser sous ses coups, jusqu'à voir la chair se teinter de sang. Sa victime respire difficilement et il comprend qu'un os vient de lui perforer un poumon.

— Ça t'en sait rien Manners ! Ne parle pas de choses que tu ne peux comprendre ! L'Amour auquel tu mets une si belle majuscule n'existe pas. L'attachement peut-être. Mais tu es un immortel, ton putain de cœur ne bat plus ! Elle est morte il y a combien de siècle ?! Hein !? Deux, trois ?

!

A chaque nouvelle phrase s'accroche un nouveau coup. La rage prend possession de l'Ancien alors que ses crocs déchirent ses lèvres. Son visage n'a plus rien à voir avec ce qu'il est réellement.

— Tu sais quoi William ? Je vais te dire un petit truc que même ta salope de créatrice ne connait pas. La plénitude que ressentent nos proies lorsqu'on les mord peut disparaitre si on le désire. On peut les faire souffrir si on le désire vraiment. Et je t'assure que ce châtiment est plus douloureux encore que n'importe quel coup.

Les mains d'Alexander se saisissent de sa victime et il dévoile sa gorge. Ses veines palpitent, comme celles d'un mortel. Les canines du vampire s'enfoncent brutalement dans la chair fine, appelant le sang à elles. William se met à hurler alors que l'Ancien se nourri, le bloquant un peu plus. L'autre ne peut déjà plus bouger, paralysé par ses pouvoirs anciens.

Alexander le relâche et le vampire tombe au sol brutalement. Incapable de se relever, William gémit. Il manque de sang, les derniers reste d'hémoglobine ayant servi à nourrir son bourreau et à recréer ses iris encore aveugles. Mais il ne parle toujours pas. Alexander lève les yeux au ciel, poussant un profond soupir.

L'immortel se relève, laissant le vampire sur le sol. De toute manière, William ne peut plus vraiment bouger. Il rampe, essayant vainement de s'enfuir. Sa respiration sifflante semble lui être un peu plus douloureuse à chaque fois qu'il inspire.

Alexander se dirige vers la cuisine, où Sophia est assise, en pleine contemplation d'un documentaire animalier sur les oiseaux de proies. La sorcière relève les yeux en voyant le vampire entrer et lui demande froidement :

— Il a parlé ?

— Non. réponds l'immortel sur le même ton. J'ai besoin d'ail. Utilise tes pouvoirs pour en faire venir ici. Il va parler, ça je te l'assure.

Sophia lui jette un regard interrogatif mais elle s'exécute, entourant ses mains de filets verts. Alexander récupère un couteau à viande et attrape vivement le sachet tendu par la sorcière. Sa main touche celle de Sophia et il ne comprend toujours pas. Sa peau est tiède, comme celle d'une mortelle. Comment la sorcière peut-elle être encore en vie ?

— Soit rapide. Je n'ai pas toute la journée. lance la sorcière.

Alexander lui jette un regard assassin avant de sortir de la cuisine, ses sachets d'ail dans les mains. Il prend garde à ne pas toucher les bulbes alors qu'il retourne auprès de sa proie, récupérant une paire de gant en cuir noir sur la commode de l'entrée.

William n'a pas vraiment bougé. Il s'est contenté de ramper, laissant derrière lui une large trainée sanglante. Son corps peine déjà à se soigner, vide.

Le silence qui règne dans le salon est trop pesant. Alexander avance croisant le regard aveugle du jeune immortel. Ses narines se dilatent alors que l'odeur de l'ail s'évase jusqu'à lui et il tente de se relever, de s'éloigner, de fuir. Son corps le rappelle pourtant bien vite à l'ordre, faisant un peu plus grandir le sourire d'Alexander.

Ce dernier se baisse, enfilant ses gants. Il enfonce alors le couteau qu'il a récupéré dans les chairs de William avec une application de boucher. La peau s'ouvre au passage de la lame, ne se refermant pas.

Puis Alexander saisit une gousse d'ail qu'il glisse entre la chair avant de la refermer et de cicatriser la plaie de son propre sang.

La réaction de l'anglais ne se fait pas attendre. Il se met à hurler, à tenter de se débattre, trouvant quelques forces enfouies au plus profond de lui. Ses cris vont crescendo mais la douleur ne disparait pas, enfoncée au plus profond de ses chairs. William supplie, enfin. De la sueur coule de son corps alors que ses yeux fiévreux et brulant de douleur se fixent sur un point inexistant.

— Alors ? demande l'Ancien, accroupi aux côtés du corps gigotant du vampire.

— Elizabeth l'a donné. gémit William difficilement. Pitié Alexander. Fait que ça s'arrête.

— Elle l'a donné à qui ?

— A un secret. A son héritière, à notre fille. Je ne sais comment elle a pu retrouver sa trace. Mais c'est elle qui l'a eu. J'en sais pas plus Alexander. Pitié, je sais rien d'autre. Je sais... j'sais pas où est ce foutu médaillon... Je savais... même pas qu'il avait autant d'importance... Elle... Eliza pensait pouvoir tuer les vampires avec.... Elle voulait.... Tuer Elisabeth... Mais elle est morte avant.

— Votre fille ? Elle était enceinte ?

— On était des gamins. On devait pas avoir plus de douze ans quand elle est tombée enceinte. C'était... nos jeux... Quand on jouait, quand on découvrait... Sauf qu'elle a rapidement arrêté de saigner et quand son ventre a commencé à s'arrondir, ma mère lui est tombée dessus.

— Qui s'est occupé de cette gamine ?

— Nos parents... Ils l'ont fait disparaitre, ils ont voulu s'en débarrasser. Elizabeth aurait perdu toute valeur et les Manners leurs réputations.

— Et ta sœur savait où se trouvait votre fille ?

— J'en savais rien... Je te jure... même maintenant je sais pas. Mais lorsqu'elle est morte, elle n'avait plus le médaillon autour du cou et je pense pas que Elisabeth l'aurait volé.

— Ta créatrice ?

— Oui. Elle voulait juste tuer ma sœur. Elle ne savait pas pour la magie dans notre famille. Pitié Alexander. J'en sais pas plus.

Le vampire fronça les sourcils. William et sa sœur avait eu une fille, un fruit incestueux qui n'aurait jamais dû voir le jour mais qui préservait la lignée dont ils venaient sans le savoir. Voilà donc pourquoi il y avait une nouvelle héritière alors que cette branche aurait dû disparaitre à la mort des jumeaux. Ils descendaient de la première disciple d'Isolda et avaient dans leurs veines une puissance qui aurait fait rêver n'importe quels sorciers.

Alexander ne libéra pourtant pas le vampire du feu qui le rongeait de l'intérieur. Il lui jeta un regard dédaigneux avant de lui jeter :

— Sophia décidera de ton sort.

Le regard de William s'emplit de peur alors que l'Ancien disparaissait. Il rejoint à nouveau Sophia, s'asseyant à ses côtés après s'être servi un verre d'alcool fort. Ses mains, encore couverte de sang, dégagent une odeur qui lui monte à la tête. Le vampire a faim. Il a envie d'attaquer, de se nourrir à même la gorge qu'il s'est offerte. Il contrôle pourtant le tremblement de ses mains, refusant de montrer cette addiction trop facilement utilisable contre lui.

Son regard détaille une Sophia qui ne le quitte des yeux, attendant qu'il entame la discussion. Ce qu'Alexander n'a pas prévu de faire avant très longtemps. Il se contente de boire, d'apaiser une soif qui ne peut l'être. Une moue boudeuse s'affiche sur les lèvres de la sorcière et elle brise le silence, incapable de patience.

— Alors ? Il a parlé ?

— Oui. Mais je doute que ses réponses te plaisent. Il ne sait pas plus que toi qui a le médaillon. Elizabeth Manners l'avait bien en sa possession. Elle l'aurait donné à une gamine, sa fille cachée. Qui a bien entendu disparue. J'ai pas de nom, juste le fait qu'elle est une bâtarde anglaise que même son père ne connaissait pas.

— Une fille... murmure la sorcière, les lèvres pincées.

— Oui. Ne fait pas ton innocente Sophia, la moindre personne ayant suivi la descendance d'Adelaïde sait que les jumeaux éprouvaient plus qu'un amour fraternel l'un envers l'autre.

— William ne sert donc pas à grand-chose. Si ces bourgeois de parents pensaient avoir étouffé le scandale, ils ne l'ont pas fait assez bien. C'est elle qui a le médaillon c'est ça ?

— Certainement pas Elisabeth. Il ne l'a pas vu partir avec et sa sœur est morte sans rien posséder.

— Catherine l'a surement entre ses mains. Ou sa nouvelle petite héritière. Il ne m'apprends pas grand-chose...

— Je me fiche de tes magouilles Sophia. Maintenant, si tu veux bien débarrasser le vampire qui agonisse dans mon salon et bouger ton joli postérieur de chez moi, ce serait parfait. J'ai des choses à faire.

— Tu ne retrouveras pas réellement ton Abigaël tu sais Alexander. susurre la sorcière.

Le regard du vampire s'embrasse alors qu'il regarde la magicienne, sans comprendre.

— Pardon ? demande-t-il, l'interrogation prenant possession de ses traits. Pourquoi me parler d'Abigaël maintenant ? Elle n'a rien à voir avec ce médaillon que tu cherches, ni même avec toi.

— Tu comprendras bientôt Alexander. Mais ne te fait pas trop d'illusion. Les Protecteurs changent quand la magie les touche. Elle vivra pour une autre que toi, pour une jolie sorcière trop puissante. La magie de tes ancêtres est morte à l'instant même où Salazar a creusé ta tombe. T'es plus un sorcier petit chat. Rien d'autre qu'un vampire qui grogne beaucoup. Jamais Abigaël ne pourrait plus t'appartenir tu sais ?

Devant le regard du vampire, la sorcière éclate de rire avant de laisser sa main caresser la joue de l'immortel. Sa peau est trop chaude contre le derme glacial. Sophia pousse un profond soupir avant de se lever, lissant le plat de sa jupe d'une main.

— Ne fait pas l'innocent Alexander. Tu es beau quand tu fais semblant mais je sais lire dans tes yeux. Tu sais parfaitement de quelle famille vient Abigaël. Tu aurais peut-être dû lui dire. Il est difficile pour un Protecteur de découvrir sa mission loin des siens.

Elle envoie un baiser du plat de la main avant de sortir de la cuisine, laissant Alexander seul avec ses pensées. Ce dernier veut la suivre, l'obliger à lui en dire plus. Mais il sait parfaitement que Sophia est plus puissante que lui et qu'elle pourrait le détruire d'un simple tour de magie. Il l'entend murmurer un sortilège et les gémissements de William cesse au moment même où la porte claque derrière elle.

Seul son téléphone vient le troubler, vibrant sur un message de Cadavrius.

Ils attaqueront demain le manoir de Salazar.

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