CHAPITRE 4.

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La pause repas était enfin arrivée mais hélas je devais me rendre à ma retenue. Je recommençais à marcher dans les couloirs. Le professeur commença l'appel une fois l'ensemble de la classe installée.

- "Mademoiselle Swiss ?"
- "Présente." répondis-je.

Tiago arriva de nouveau en retard et s'assit sous l'ordre du professeur au bureau à ma droite.

- "Heu..Salut." dis-je hésitante.
- "Alors, alors ma belle.. tu devrais m'écouter. Toi et moi on est pas du même monde et on ne le sera jamais et tu remarquera aussi que j'ai du mal à supporter la présence des filles, donc si tu tiens à ta petite réputation de sainte nitouche tu ferais mieux d'éviter de m'adresser la parole encore une fois." dit-il sans m'accorder un regard.

J'étais restée prise au dépourvue face à son discours. Mes journées au lycée n'était pas comme je me l'étais imaginée et la mentalité des gens n'était plus la même qu'en primaire, mais en même temps ça me paraissait logique. J'avais pourtant cru un moment que l'on s'entendraient bien mais la réalité me rattrapa rapidement, me rappelant à l'ordre. L'heure de colle avait durée assez longtemps et la présence de Tiago ne m'enchanté plus vraiment.

Je rangeais mes affaires pour aller manger. Je sortis dans la cours et je pris place, appuyée contre un tronc d'arbre. Tout le monde me questionnait du regard en passant. J'avais l'impression d'avoir une affiche sur le front avec inscrit "Malade".... Je finissais mon repas, seule.

Je partais vers mon casier afin de pouvoir prendre mes affaires de cours de l'après-midi. J'accélérais mes foulées pour ne pas arriver une nouvelle fois en retard lorsque quelqu'un me bouscula renversant mes cours : le vrai cliché.

- "Je suis vraiment désolé." entendis-je.

Un jeune homme plutôt mignon se trouvais devant moi. Il me ramassait mes affaires pendant que moi je continuais de l'observer.

- "Tu es sur que tu vas bien ?" Dit-il.
- "Oui, oui excuse moi. J'étais seulement dans mes pensées."

Une fois les affaires en main, je répartis vers ma salle de classe sous le regard du jeune homme.

Ma première journée de cours venait de se terminer et j'étais persuadée que mes parents allaient me questionner sur les moindres faits et gestes de ma journée. J'entrouvrit la porte lorsque je me rendit compte que ma mère était déjà présente.

- "Ma petite fille, comment s'est passée ta première journée ?" S'exclame-t-elle.
- "Mieux que ce que je pensais." soufflais-je.
- "Tu n'as rien d'autre a dire ?" Recommença-t-elle.
- "Laisse la respirer, ce n'est plus une enfant Sophie !"cria mon père.

Je lui adressais un sourire en guise de remerciement et je partis dans ma chambre. J'ouvris mon profil sur le réseau social et j'aperçus plusieurs demande d'ajout à la liste d'ami dont le garçon qui m'avait renversé. J'acceptais la plupart des personnes puis je fermais mon ordinateur d'un simple claquement d'écran.

Mes parents sont encore de la vieille école, enfin ma mère beaucoup plus que mon père mais vous avez du le remarquer. Elle n'apprécie pas toutes cette technologies, les nouveaux adolescents et leurs fêtes... Je ne désobéis jamais à mes parents, mais à vrai dire je n'ai jamais eu l'occasion de le faire. Plus tard je serai chirurgienne ou bien kinésithérapeute, enfin je ne sais plus vraiment, ce sont les rêve de ma mère et disons que son avis est indécis et qu'elle a déjà prévu mon avenir sans même  avoir concerté mon avi.

Je me lève de nouveau, cette fois plus enthousiaste à l'idée de partir au lycée que la veille. Pourquoi ? Je ne pourrais pas vous répondre, peut être que je n'appréhendais plus. Le trajet de bus fut plus agréable même si certaines moqueries persistaient. J'arrivais au lycée et un groupe de fille arriva dans ma direction.

- "La voici, la nouvelle. Celle dont tout le monde parle en ce moment." dit l'une d'entre elle.

Elle et ses amies m'entourèrent en ricanant. J'essayais de rester neutre même si la pression augmentait. Je soufflais lentement en essayent de maîtriser mon rythme cardiaque.

- "Alors les rumeurs sont bien vraie. Tu es bien mignonne mais à la fois ci étrange avec ces tuyaux."dit-elle en fronçant les sourcils. "Et si l'on te faisait un nouvelle beauté ? Quand dites vous les filles ?"

La fille au cheveux bruns s'approcha de moi avant d'envoyer sa main contre ma joue. Une autres de ses amies envoya son poings dans mon ventre me coupant immédiatement la respiration. Elle avait assez bien placé son coup, me bloquant immédiatement la respiration. Je m'écroulais au sol en me repliant sur moi même. Les autres élèves étaient là, ils me regardaient mais aucun d'eux n'oser s'interposer. Tout le monde avait vraiment peur d'elle alors ? Tout le monde sauf lui...

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant