CHAPITRE 19

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La maison d'Evan se situe plus loin que ce que je m'imaginer. Mes pieds sont engourdie par la froid, et j'ai du mal a remué mes orteils dans mes petites bottes. La maison à étage se différencie des autres dans le lotissement. La voiture d'Evan est garé, il est présent. J'arrive devant la maison, je me place devant celle-ci.
Je fis un pas, puis un autre. Pourquoi est-ce que je m'inquiétais ? J'entre dans le petit jardin en suivant l'allée. N'avais-je pas confiance en mon petit ami ? Je longe le chemin de gravillon me conduisant à la porte d'entrée. Comment allait-il réagir ? Je monte les deux marches d'escalier. Qu'allait-il penser de moi désormais ? Je lève mon poing vers le bois de la porte. Et si il décidé de me quitter ? Je me prépare à taper. Mickaëla pourrait enfin voir mon visage détruit et remplie de larme... Je ne peux pas, je n'y arrive pas. Je recule d'un pas, descend les deux marches. C'est sûrement mieux ainsi.

Je décide vu l'heure qu'il est, qu'il n'est pas envisageable de retourner au lycée pour une petite demi heure. Alors j'empreinte le chemin opposé pour me rendre chez moi.
Lorsque j'arrive dans mon lotissement j'aperçois ma mère se tenir sur le pas de la porte, les bras croisés, la tête haute, le regards noir. Je mets mes mains dans mes poches, et j'avance vers elle en essayant de garder une démarche normale.

- "Maman....Je vais tout t'expliquer." Articulais-je.
- "J'ai reçu un message du lycée comme quoi tu n'était pas en cours."
- "Je sais, mais j'ai une bonne raison."
- "Je ne veux plus rien entendre ! Il est hors de question que tu ne soit pas en cours ! Tu m'entends ? Hors de question !"
- "Mais Mam... Écoute moi."
- "C'est Maman, et pas Mam. Et stop. Maintenant tu monte dans ta chambre."
- "Je suis désolée." Soufflais-je.

Je monte dans ma chambre avant de me faufiler sous la couette et de m'endormir d'épuisement. Le lendemain je me lève, puis je cours dans ma salle de bain remarquant que les vêtements, ainsi que le maquillage de la veuille n'avaient pas été retirés. Je souffle longuement avant de décider de me doucher. Je retire mes habits, les places dans le panier et je rentre dans la cabine douche. J'allume le pommeau et laisse couler abondamment l'eau chaude le long de ma peau bronzée. Lorsque je finis ma douche, je m'habille de vêtement propre, me maquille légèrement, puis décide de me faire un chignon. Je descends rejoindre ma mère, et le ton de la voix qu'elle utilise pour me saluer me permet de déduire que les événements d'hier ne sont toujours pas pardonné. Ma mère est très a cheval sur mon éducation, et plus tard elle a décrétée que je serais avocate ou un autre métier ayant un rapport dans le droit.
Je n'ai jamais osé lui dire sincèrement ce que je pensais, et que je ne voulais pas faire des études de droit.

Une fois propre, je descend un mots sur la table m'attend : je serais de retour à la maison ce soir. Bonne journée. -Maman. Je soupire d'agacement. Une longue journée seule m'attend. Je décide après avoir fait les cents pas dans le salon de sortir prendre l'air. J'enfile mon blouson et les chaussures. Je pars en direction du parc, se trouvant près de chez moi je pourrais rentrée si je me sens fatigués ou autre. J'avance en souriant.

- "Eléa ? Tu es enfin arriver." Entendis-je pendant qu'un bras se faufiler sur mes épaules.

Je tournais ma tête prête à répliquer, mais je ne trouvai pas mes mots.

- "Benjamin ?"
- "Le vrai."

Je pris ma capuche et la rabattit sur ma tête, et baissa ma tête.

- "Laisse moi."

Il m'attrapa le bras et me tira contre son torse.

- "Hors de question."
- "Benjamin ! Lâche moi maintenant."criais-je.

Je sentis le regards interrogateur des passants sur nous.

- "Ne cris pas !"
- "Je t'en pris lâche moi."

Il desserra son étreinte avant de me lâcher totalement.

- "Laisse moi t'offrir un verre."
- "Hors de question." Reprenais-je cette fois sans crier. "Cela c'est mal finis la dernière fois."
- "Je ne recommencerais pas."
- "C'est non quand même."

Je tournais la tête et je commençais à partir. Je sentis un mouchoir se poser sur mon visage, m'empêchant de respirer. Je savais que j'allais bientôt m'endormir si je ne réagissez pas. J'essayais de me débattre, d'agiter mes pieds pour l'atteindre mais il résistait, attendant que je sois à bout de force et que le sommeil l'emporte. Alors que mon esprit commençais à divaguer, mon agresseur de recula en une fraction de seconde avant d'être rué de coup. J'essayais tant bien que mal de reprendre mes esprit mais j'avais beaucoup trop respiré de cette substance, tout tourné autour de moi, je n'entendais plus distinctement. Tout résonnaient en continue. J'avançais en essayant de ne pars m'écrouler au sol et j'aperçus vaguement Julien courir vers moi.

- "Julien !" Essayais de crier.

Il me prit dans ses bras et m'embrassa le sommet de ma tête.

- "Je t'emmène chez moi." Dit-il en me prenant dans ses bras.

Lorsqu'on arriva enfin chez lui, il me déposa sur son canapé.

- "Qu'est ce qu'il t'es arrivé ?"
- "Ben...Benjamin."
- "Tu n'aurais pas dû aller au parc seule."
- "C'est lui qui m'a retrouvée." Soufflais-je.
- "Julien ?" Recommençais je.
- "Oui ?" Répondit il en fronçant les sourcils.
- "Tu n'as pas vu qui m'a aidé ?"
- "Non....non...." Balbutia-t-il.
- "Tu en es sur ?"
- "Oui."

Il m'embrasse le front et il se leva.

- "Tu pars ?" Demandais-je.
- "Je dois rejoindre ma mère. Mais reste ici."
- "Je ne vais pas rester seule tout de mêmes."
- "Un ami a moi arrive. Je fais vite."

Il partit me laissant seule dans la grande maison qu'il posséder.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant