CHAPITRE 51

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Narration Elea Swiss

J'essayais de bouger, mais je ne pouvais pas. Mes membres refusaient d'obéir. Je paniquais intérieurement. Ne pas posséder le contrôle de mon corps était horrible pour moi. J'avais envie de pleurer, de me débattre, d'hurler, d'appeler à l'aide mais tout Ca n'aurait servie a rien. Je soufflais fortement et lentement essayant de reprendre le contrôle de moi même.

Je sentis soudainement une source de chaleur sur ma main, puis une voix grave.. Tiago.
Directement comme un effet anesthésiant je me calmais. Il prit la parole et je pus l'entendre. J'aurais aimé réagir, lui dire que je l'entendais mais c'était impossible pour Moi. Alors j'écoutais. J'écoutais d'un oreille attentive voulant retenir chaque mots qu'il prononcer, quelle était le sens de chacun de ses mots. Je voulais retenir le ton de sa voix, mais par dessus tout je voulais voir ses lèvres prononcer chacun de ses mots. J'aurais aimé pouvoir voir son expression du visage...

Je sentis un souffle chaud se rapprocher de moi puis je sentis ses lèvres humides se déposer sur mon front.
J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir dans un bruit sourd puis une discussion entre mon père et Tiago débuta.

Leurs tons de voix menaçait de l'agacement. Seul les mots et les bruits me permettais de savoir comment se dérouler la scène qui se trouvait sous mon nez. Encore une fois je ne servais a rien, j'étais impuissante.

- "Veuillez sortir !" Entendis-je.

La porte se ferma, laissant le calme reprendre le dessus même si malgré tout j'entendais à travers la cloison des râlements venant des deux hommes.
J'attendis que l'un des des reviennent mais en vain. Cinq minutes s'étaient écoulé ou peut être bien dix, j'avais complètement perdue la notion du temps. Quelle heure était-il ? Le matin ? L'après-midi ? Je ne savais pas. Seulement la clarté de la lumière à travers mes yeux m'aidait...

Le temps était long... Et j'essayais chaque seconde de reprendre possession de mon corps ainsi que de la réveiller. J'entendis la porte grinçait, puis ce fut la chaise qui se trouvait à ma droite qui grinça. J'attendis que l'inconnu prenne la parole mais Ca n'arriva pas. Je sentais son regard sur moi sans savoir qui s'était. Stressant. Stressant était le mot.
Le chaise grinça a nouveau et je sentis un souffle chaud frôler mon oreille.
Je pouvais toujours sentir les contacts, les sensations, c'était seulement bouger qui m'était impossible.

- "Tu m'avais manqué."

Je fus prise d'une crise de panique à ce moment précis. C'était impossible, que faisait-il la aussi près de moi. Sa main se posa dans la mienne.

- "Ma douce Elea."

NOTE :
Merci beaucoup d'être toujours plus a me lire ! Ca me fait vraiment plaisir. Je voulais juste vous remercier et aussi vous dire que ma nouvelle histoire After the end était disponible sur mon profil ! Bonne lecture et bisou !

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant