CHAPITRE 32

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La tête baissée je rentrais dans le bureau de mon directeur. Evan me suivait de près derrière moi.
Le directeur, qui, habituellement était très sympathique ne nous proposa pas de prendre place sur les chaises, ce qui signifiait qu'il était énerver.

- "Expliquez moi ce qui vient de se dérouler." Lâcha-t-il.
- "On est Desolé." Dis-je.
- "Est ce que vous vous rendez compte de ce vous venez de faire ?"
- "Monsieur, on a rien fait de mal." Souria-Evan.
- "Evan, empêchez votre camarade d'aller en cours est sanctionné."
- "Monsieur le directeur...E..Evan ne m'a pas empêcher d'aller en cours." Avouais-je.
- "Mademoiselle, voyons ne couvrez pas Evan."
- "Je ne le couvre pas !" Dis-je.
- "Assez Eléa, j'en ai assez attendu pour le moment. Vous pouvez rentrez chez vous."
- "Mais monsieur, la journée n'est pas fini." Soufflais-je.
- "Peut importe. Rentrez ! Tant dis que vous restez ici." Dit-il en pointant Evan.

Je râlais intérieurement, et je sortais du bureau en jetant un dernier regard compatissant a Evan. Je sortis du lycée, et lorsque je rentrais chez moi j'aperçus les deux voitures de mes parents garées. Ils étaient bien sûr présent à la maison le seul jour ou j'avais enfreins les règles...
Je pris mon courage a deux mains et je passais le seuil de la porte d'entrée.

- "Eléa, viens ici !" J'entendis la voie grave de mon paternel.

Je fronçais les sourcils, et je les rejoignais dans le salon. Mes parents étaient assis sur le canapé.

- "Veux tu bien nous expliquer cette appel téléphonique que nous avons reçu il y a quelques minutes ?" Dis ma mère.
- "Puis tant que tu y es pourquoi tu rentre de si bonne heure une aprem midi ?" Ajouta mon père.

Je faisais une mine boudeuse espérant que cela fonctionne mais le lourd regard me faisait renoncer à l'idée que j'avais en tête et je pris place sur le fauteuil en face.

- "Je suis allé aidé un ami." Dis-je.
- "Un ami dit-tu ?" Remarqua mon père.
- "Oui, un ami." Insistais-je. "Il n'étais pas bien." Ajoutais-je.
- "Je comprend pas, nous ne t'avons pas élevé ainsi Eléa !" Haussa ma mère.
- "Vous m'avez appris à aidé mes amis."
- "Mais nous ne t'avons pas appris à manqué les cours !" Hurla mon père.
- "Mais c'était important."
- "Ne me dit pas que bécoter dans une cours est important alors que tu devrais te trouvé en cours."
- "Q..quoi ?" Dis-je a la limite de m'étouffer.
- " Le directeur nous a transmis cette information." Dit mes parents a l'unisson.
- "Mais c'est faux. Je vous l'ai dis. J'ai aidé mon ami."
- "Peut importe ! Monte dans ta chambre maintenant." Demanda ma mère d'une voix calme mais a la fois sévère.

J'opérais sans protester et je filais à l'étage pour aller dans ma chambre. J'ouvris la porte puis la fenêtre pour aérer ma chambre. Je filais à la douche, puis le sommeil m'apporta.
Cela faisait quelques minutes déjà que je sentais un léger souffle sur mon visage mais je mettais cela sur le fait que ma fenêtre Etait toujours ouverte. Je me tournais pour me mettre dans la même position mais a l'inverse et j'ouvris les yeux faiblement et j'aperçus une silhouette dans ma chambre. Je ne faisais pas attention puis quelques secondes plus tard j'ouvris les yeux soudainement. J'aperçus a nouveau l'ombre dans ma chambre, j'attrapais mon oreiller meme si je trouvais l'idée de combattre avec très particulière mais surtout stupide. Je me levais et j'abattais l'oreiller sur la tête qui se trouvait devant moi.

- "Mais t'es folle ou quoi ?" Entendis-je et je reconnus cette voix.
- "Mais qu'est ce que tu fais dans ma chambre a cette heure ?" Chuchotais-je.
- "Je voulais..." Je lui met le doigt sur la bouche et chuchotais à nouveau.
- "Doucement, mes parents dorme."
- "Je voulais te parler.." Murmura-t-il.

J'allumais la petite lampe de chevet sur ma commode et je pris place sur mon lit.

- "Je t'écoute."

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant