CHAPITRE 46

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Narration Elea Swiss

J'attend patiemment que Tiago soit sortie de la maison puis je me tourne vers mon père.

- "Tu aurais pu etre moins froid avec lui." Dis-je.
- "Il le méritait."
- "Tu ne le connais même pas."
- "Et je n'ai aucune envie de le connaître.",
- "Papa !"
- "Baisse le ton jeune fille." Dit-il d'une voix calme mais très stricte.

Je sors mon téléphone de ma poche en jean.

- "Qu'est ce que tu fais ?" Dit-il.
- "Je m'excuse pour ton comportement."
- "Hors de question ! Donne moi ce téléphone."

Je m'empressais d'appuyer sur la touche envoyer qui etait visible sur mon écran. Je levais mon regard vers mon père, il etait a présent face à moi, les sourcils froncés, et le bras tendus dans ma direction avec la main grande ouverte prête à accueillir mon téléphone.

- "Donnes."
- "Papa..."

Il ne détourna pas son regard et je compris que je n'avais aucune chance. Je posais mon téléphone dans sa main qu'il s'empressa de refermer.

- "Je n'aime pas ce garçon. " reprit-il.
- "C'est de meme pour moi." Ma mere apparut un tablier sur elle. Elle se tourna vers mon père." J'ai a te parler." Elle se tourna ensuite vers moi. " Va nous attendre dans le salons."

J'acquiesçais et je partis donc en direction du salon.
Je pris place sur la canapé et j'attendis l'arrivé de mes parents.

Debout en face de moi mes parents me regardait.
- "Qui est Tiago ?" Demanda ma mere.
- "Un ami."
- "Nous aimerions que tu arêtes de le fréquenter." Dit mon père.

Je ne rétorquais pas. Nous pouvions pas vraiment dire que nous nous fréquentions. Je savais aussi que demain au lycée je le retrouverais en présence de Julien. Je commençais à me lever pour aller dans ma chambre

- "Ce n'est pas tout."
- "Oui ?" Répondis -je.
- "Tu n'iras pas au lycee demain."

Je failli m'étouffer.

- "Mais pourquoi ?"
- "Car tu le verras la bas et c'est hors de question."
- "C'est ma scolarité qui est en jeu !" Me defendis-je.
- "Rater un misérable jour ne te tueras pas. On a finit de parler."

Sans meme leur adresser un mot j'accourais dans ma chambre. Je me jetais dans mon lit.

Je me réveillais et apportais mon regard vers celui de l'horloge : 10.37.
Je lâchais un hoquet de surprise et sortais de mon lit rapidement puis soudain je me calmais me rappelant qu'aujourd'hui je n'allais pas en cours.
J'enfilais mes pantoufles et je descendis les marches lentement afin de me rendre dans la cuisine pour déjeuner.
J'entends des voix semblables à celles de mes parents. Ils ne sont pas aux travailles ?
Je rentre dans les cuisines et tombent nez à nez avec eux.

- "Vous n'êtes pas au travail ?" Lâchais-je.
- "Seulement ta mère va y aller."
- "Et toi ?"
- "Je reste surveiller que tu ne sortes pas aujourd'hui. Tu es punie de sortie."

Incroyable. Mon père n'allait pas au travail seulement pour vérifier que je ne sorte pas de la maison. Je montais dans ma chambre, et m'allongeais sur mon lit. Passer les journées en pyjama n'était pas mon fort j'étais donc parti enfiler un jean ainsi qu'un simple haut. La journée se déroula tres lentement. Émilie ne pouvait correspondre avec moi car elle était en cours et c'était de meme pour Julien.
La porte s'ouvrit en grinçant. Je levais mon regards vers celle ci.

- "Tout vas bien ?" Questionna mon père.
- "Oui..."
- "D'accord je voulais juste vérifier si tu été la."

Il ferma la porte et je soufflais...
Il etait a présent 18 heures. Je n'avais pas mis le pied de la journée et aussi étonnant que cela pouvait le paraître je voulais sortir. J'entendis un bruit sourd. Je me tournais vers ma fenêtre et cela recommença. Des cailloux ? Qui pouvait bien faire Ca ?
Un cailloux tapa a nouveaux. Je m'empressais d'ouvrir et je me pris un cailloux lorsque celle ci fut ouverte.

- "Aïe !" Couinais-je.
- "Merde ! Eléa Ca va ?"

Je posais ma main sur mon œil qui pleurer à présent.

- "Tiago ? Qu'est ce qu'il y a ?"
- "Tu n'est pas venue aujourd'hui."
- "J'avais pas remarqué." Dis-je.

Il rigola et s'approcha de ma fenêtre.

- "Tu fais quoi ?" Questionnais-je.
- "Je te rejoins."
- "Tu vas tomber."
- "Aucun risque."

Je fermais la porte de ma chambre puis Tiago apparue dans ma chambre.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant