CHAPITRE 33

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Cela faisait à présent cinq minutes qu'il était dans ma chambre. Il avait prit place sur mon lit, et je mettais adosser contre le mur à côté de lui. Il ne m'avait toujours pas dit ce pourquoi il était venu, et la fatigue l'emportait sur ma sympathie.

- "Tu compte me dire pourquoi tu es venu ?" Lâchais-je.

Il souffla longuement et commença à parler en chuchotant car il se rappelait des instructions que je lui avait donné.

- "Je t'ai vu parler avec Evan."
- "Je sais, tu ne m'apprend rien."
- "Tu devrais sérieusement penser à arrêter de le fréquenter. Il n'est pas bon."
- "Et toi tu devrais sérieusement penser à arrêter de me donner des ordres. Tu ne sais rien de sa vie et de ce qu'il a endurer."
- "J'en sais suffisamment pour savoir à quoi m'attendre."

Je ne répliquais pas.

- "Sinon, tu vas bien ?" Souria-t-il.

Je tournais mon visage vers lui, une expression agacer sur celui-ci.

- "Il est 23 heures, et tu me demande comment je vais ?" Dis-je accompagner d'un rire nerveux.
- "Oui...?" Rigola-t-il.

Je me levais, attrapais son bras et le tirais hors du lit.

- "Lève toi et sors !" Chuchotais en essayant d'adopter un chuchotement convaincant.

Il râla et se leva. Il passa proche de ma commode et se prit les pieds dans la prise électrique. Il continua son chemin tout de même et quelques secondes Apres, ma lampe de chevet tomba au sol mais pour mon plus grand bonheur ne se brisa pas.
Tiago arrêta tout mouvement et je fis de meme. J'entendis les pas de ma mère dans le couloir retentir. Prise de panique j'envoyais directement Tiago dans mon armoire. A ce moment la, ma mère appuya sur la poignée et la porte s'ouvrit.

- "Eléa que fait tu debout a une heure si tardive ?"
- "Maman, il est seulement 23 heures."
- "Justement Eléa, pas plus tard que 21 h 30."

Je soufflais puis elle porta son attention sur la vitre ouverte.
Elle ne fit aucune réflexion et partit la fermée. Elle appuya sur le volet roulant qui descendirent dans un cliquetis strident.
Ma mère sortit de ma chambre en bayant profondément. J'attendis quelques minutes puis je partis ouvrir mon armoire a Tiago qui ne se fit pas prier pour sortir.

- "Je vais rentrer." Murmura-t-il.
- "Non !" Chuchotais-je.

Il se tourna vers moi ne comprenant pas.

- "Si, je vais rentrer chez moi." Dit-il d'un ton neutre.
- "Tu peux pas." Soufflais-je.

Il rigola nerveusement.

- "Pourquoi je ne pourrais pas rentrer chez moi ?"
- "Ma mère a fermée les volets."
- "Tu n'as qu'à les ouvrir."
- "Il n'est pas la souci, sinon je ne t'aurais pas retenu."
- "Qu'est ce qu'il y a alors ?"
- "Mes volets. Elle a baisser les volets."

Il fronça les sourcils d'une manière plus prononcé.

- "Je ne comprend toujours pas."
- "Tu ne rentreras pas chez toi car ma mère a fermer les volets et si je les ouvres elle entendra."

Je me tournais en prenant ma tête dans les mains. Qu'allais -je faire ?
Je me mis face à lui et je le trouvais entrain en caleçons face à moi. Sans m'adresser un regard il se faufila sous ma couette et si mit face au mur.

- "Tu ne dormiras pas dans mon lit !" Dis-je en retirant la couette.
- "Je suis ton invité."
- "Tu n'est rien ! Donc maintenant tu sors !"

Il sortit de mon lit et je pris sa place.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant