Part.59.

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La brune se leva et s'avança dans ma direction. Mes yeux étaient sûrement écarquillés du a l'étonnement. Sa démarche me semblait assuré. Elle avait donc regagné confiance en elle. Ses traits de visage n'avait en aucun cas changé. Sa peau était toujours aussi pale et d'une perfection incroyable.

Plus qu'un mètre nous séparait. Elle s'était a présent arrêtée.

- "Bonjour Tiago."

Sa voix eu le même effet qu'un coup de couteau en pleine poitrine, il m'était devenu à présent difficile de respirer.

- "Ma...Marie..."
- "Viens, il faut qu'on parle."

J'hochais la tête et la suivit jusqu'à la table ou elle se trouvait auparavant.

- "Tu veux quelque chose à boire ou à manger ?" Me demanda-t-elle.
- "Non Merci."
- "Bien, il fallait que je te parle a propos de..."

Je ne lui laissa pas le temps de continuer et la coupa.

- "Si c'est par rapport à notre relation, c'est trop tard. Je suis amoureux."

Je me maudissais de lui avoir dit sa aussi naturellement.
Elle commença à rire délicatement.

- "Je suis fiancée Tiago depuis 6 mois. Ce n'est pas pour ça que je suis revenue." Souria-t-elle.
- "Je t'écoute ?"
- "J'ai appris que Evan était toujours en liberté."
- "Oui."

Le fait qu'on parle de lui ne m'avait en aucun cas étonné.

- "A-t-il recommencé ?" Soupira-t-elle.
- "Il essaie."
- "On doit arrêter tout ça. A qui s'attaque-t-il ?"
- "Élea Swiss."
- "C'est ta copine ?" Me demanda-t-elle un sourire en coin.
- "Oui... Enfin non... Je ne sais plus trop."

Son visage afficha une expression d'incompréhension mais elle ne releva pas.

- "J'ai une idée si tu veux."
- "Propose ?"
- "Le prendre la main dans le sac."

Maintenant c'était à mon tour de ne pas comprendre.

- "Il y aura encore une victime alors..." Lâchais-je.
- "Non, on arrêtera tout avant que ça parte trop loin." Me rassura-t-elle.
- "Et qui se chargera de cette mission ?"
- "Elle."

Je lâchais un rire nerveux. Je préférais ma tailler les veines que de lui demander de faire ça.

- "Non." Répondis-je froidement.
- "Quoi ?"
- "Hors de question qu'Élea soit impliqué dans cette histoire."
- "Mais..."
- "Non Marie."

Mon ton était devenu grave et froid.

- "D'accord. Je savais que tu ne voudrais pas dans tout les cas."

Je ne réagissais pas.

- "Je jouerais ce rôle." Continua-t-elle.
- "Tu veux agir quand ?"
- "Dans trois jours. Et nous allons rendre visite à la police demain."

C'était la dernière solution qu'il nous restait. Je me devais d'aider Marie pour protéger Éléa. Je ne me permettrais pas qu'il lui arrive quelque chose.

- "Merci d'être venu." Dit-elle.
- "De Rien."

Je lui fis la bise et je sortis du café. Nous allions enfin en finir avec Evan. Tout était prévu. Et bien tout serait derrière nous.

Je descendais le boulevard et je partis en direction de mon domicile.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant