CHAPITRE 25

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Mes yeux s'humidifièrent jusqu'à que ma vue se brouille. Mes jambes tremblèrent jusqu'à que je m'écroulais au sol. Ses yeux croisèrent les miens mais son regard garda la même expression. Aucune culpabilité, aucune compassion. Rien. Sa main Etait toujours placé dans le bas du dos de cette fille. Finalement il se décala lorsqu'il comprit son erreur.

Je m'avançais vers lui puis je vins me placer à ses côtés.

- "Tu me présentes ?" Dis-je en essayant de cacher la douleur.
- "O...Oui.." Souffla-t-il.

Le jeune fille se tourna vers moi et je la reconnus l'instant qui suivit. C'était Johanna, l'une des pestes du clan de Mickaëla. Elle Etait vêtu d'habits ressemblant plus à un maillot de bain qu'une tenue de ville.

- "Donc Eléa..." Je le coupais.
- "Oui c'est ta cousine. Et je voudrais savoir depuis quand tu embrasse ta cousine ?"
- "Je ne suis pas sa cousine." Dit Johanna.
- "On ne t'as rien demandé a toi." Crachais-je. Je me tournais vers Evan. "Donc ? J'attend ta réponse."

Il se décala de moi de sorte à ce que nous formions un triangle.

- "Tu as un problème ?" S'exclama Johanna.
- "Tait-toi un peu !" Dit Evan.

Je soufflais bruyamment et il prit enfin la parole.

- "Eléa écoute moi ce n'est pas ce que tu croit."
- "Et c'est quoi Alors ?" Dis-je espérant l'avoir pris au dépourvu.
- "C'est pas elle m'a cousine ! Elle est parti hier !" Dit-il.
- "Arrête de toujours me mentir ! Tu m'as dit ce matin que ta cousine avait besoin de toi !"
- "Eléa calme toi."
- "Que je me calme ? Mais tu m'as menti durant quinze jours ! Tu allait toujours la voir elle ! Et moi j'étais quoi ? Un passe temps ? J'étais rien strictement rien, juste un jouet avec lequel on s'amuse, qu'on achète, on s'en sert puis un autre plus beau, plus intéressant arrive et on jette celui -ci.
- "Dit pas sa."
- "Je te déteste. Je ne veux plus te voir."
- "Tu m'arranges les choses alors."

Je me tournais face à lui, quelques larmes s'échappèrent malgré mes efforts pour les retenir. Je levais ma main avant de l'envoyer contre sa joue. Ma main me picota mais la douleur était plus forte.
Sans attendre une réponse ou une réaction je partis en courant. Je courrais sans savoir ou aller, sans regarder ou je posais les pieds. Mes poumons sifflaient bruyamment mais je n'y faisais pas attention.
J'arrivais au parcs mais je continuais de courir. La douleur de mes poumons apaisé légèrement celle de mon coeur.
Je me cognais soudainement contre une personne. Alors que j'allais reprendre ma course sans m'excuser. Une petite poigne m'attrapa le bras avant de me serrer dans ses bras. Je reconnus tout de suite Émilie et je serai mon étreinte contre elle. Apres quelques minutes ont se décolla l'une de l'autre.

- "J'ai tremper ton épaules." Dis-je en reniflant.
- "C'est rien. Viens."

Elle me pris par la main et je devinais qu'on allait chez elle. Par chance ses parents n'étaient pas la. On montais dans sa chambre, et on s'allongeaient sur son lit, puis on se mit instinctivement l'une face à l'autre. Elle ne parlais pas, elle savais que je parlerais lorsque je me sentirais prête. Elle me regardais simplement et m'adressais quelques sourire compatissant.

- "Il me trompé." Lâchais-je entre deux reniflement.

Elle ne dit toujours rien, elle avait juste un peu froncé les sourcils.

- "Il me trompé avec Johanna. Ce n'était pas sa cousine qu'il allait voir."

Elle prit cette fois la parole.

- "Il ne te méritait pas."

J'essayais de me convaincre que ce qu'elle disait Etait peut être vrai, mais j'avais toujours aussi mal. Finalement la fatigue de mes pleurs prit le dessus et je m'endormis en boule, les yeux rouges et gonflé.

Je dormais depuis une durée indéterminée, je sentis des bras me portais, mais je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux pour voir cette personne qui ne pouvait être Émilie. Une brise d'aire frais me fouetta la visage. Mon corps se mit en boule contre le torse de celui qui me tenait. Quelques minutes plus tard un grincement de porte se fit entendre. Et la chaleur apaisante de la maison et la chaleur protégeante de celui qui me tenait le plongeai dans un lourd sommeil.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant