CHAPITRE 18

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Je suis finalement arrivée à ne pas répondre aux questions d'Emilie par rapport à mon bras légèrement rouge. La fin des cours me semble interminable... La sonnerie retentit et je pars de l'enceinte de lycée. Sur le seuil du portail j'embrasse mon amie. J'apporte mes écouteurs à mes oreilles et je laisse mes musiques préférées défiler. Je commence a marcher vers mon domicile. Je sautille de temps à autre sur le rythme de la musique mais je me calme rapidement lorsque je sens le regards des passants.

Alors que seulement une dizaine de mètres me séparait de ma maison, la phrase de Evan retentit dans ma tête. Je retirai mes écouteurs et les enfournais dans ma poche avant de partir en courant au lycée espérant qu'Evan soit toujours là-bas. Après quelques minutes de courses rapide je fus obligée d'entreprendre un pas rapide.

En arrivant au lycée, je remarquai la voiture d'Evan. Je m'approchais de celle-ci et il me fit signe de le rejoindre dans la voiture.

- "T'es en retard." Dit-il pendant que je refermais la portière.
- "J'ai oublié, désolé."

Il hocha la tête et démarra. Il ne tarda pas à posé sa main sur ma cuisse. Le geste ne me dérangeant pas je la laissa ou elle se trouvait mais lorsqu'il monta sa main plus haut, je l'a pris dans mes mains pour la reposer à sa place initial.

- "Tu n'as pas confiance." Lacha-t-il d'un ton froid.
- "J'en confiance en toi Evan."

Il acquiesça un sourire, et la route continua dans une atmosphère étrange. J'embrassai Evan et je rentrai enfin dans ma maison.

- "Tu es rentré tard Eléa." Dit ma mère qui se trouvait derrière la porte.
- "Oui...Oui..." Balbutiais-je a la recherche d'une excuse valable.

Je montais dans ma chambre et je remarquais que je n'avais toujours pas de nouvelle de mon meilleur ami. J'attrapais mon téléphone qui venait de vibrer.

- "Je ne viendrais pas demain au lycée. Ma cousine a besoin de moi."

Je soufflais mais je ne répondis pas au message de mon copain. Ses absences devenaient de plus en plus fréquente.

Le lendemain, le froid est particulièrement plus présent que les autres matins. J'avance en rentrant la tête dans mes épaules pour me protéger du froid. Je m'installe sur un banc en attendant la sonnerie.

- "Tu es sur mon banc."
- "Ton nom n'est pas gravé dessus."

Je monte mes yeux à la personne qui venait de parler lorsque je me rendis compte que Mickaëla était debout devant moi.

- "Tu attend qui la malade ?" Dit-elle.
- "Personne."
- "Ne me fais pas croire ceci. Je sais tout. Julien ne t'adresse plus la parole. C'est de même pour Tiago. Puis Evan n'est plus présent avec toi car sa soit disant cousine est avec lui, mais nous savons tous qu'Evan et le seul enfant de sa famille." Lacha-t-elle fière.
- "Je...Il...Il me mentirait pas."
- "C'est ce que tu croit."

Elle commença à partir mais elle se retourna pour m'adresser une dernière parole.

- "Je tiens à être la première personne à voir ton visage souffrir et se remplir de larme. Sur ce bonne journée à toi."

Je la regardai s'éloigner et sa phrase retentit dans ma tête. Que voulais-elle dire ? Puis j'arrivais à la conclusion que Mickaëla pourrait dire toute sorte de mensonge pour me voir mal. La sonnerie sonna mais je restai sur le banc, fixant toujours un point, le regard vide. Je me levais, puis essayant de me motiver, je décidais de parti rendre visite à mon petit ami.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant