CHAPITRE 3.

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Narration Eléa Swiss

Finalement je suis bel et bien obligé d'aller au lycée. J'avance jusqu'à mon arrêt de bus en sortant ma carte d'abonnement. J'attends patiemment l'arrivé de celui-ci abrité sous le hall. Le bus arrive avant de s'arrêter à ma hauteur.

- "Bonjour." M'adressais-je poliment au chauffeur.

Aucune réponse en retour, je m'avance vers le fond du bus et je m'assois seule sur une banquette. J'entends des rires en provenance de l'arrière parvenir jusqu'à mes oreille depuis mon arrivé.

- "Tu as vu son sac ? Ce n'étais même pas à la mode à l'époque." gloussa une fille.

Bien-sûr timide comme je suis je ne me défendis et encaissai cette moquerie. Le bus arrive enfin au lycée pour mon plus grand bonheur. Je passe le seuil du portail lorsqu'un groupe de garçons attire mon regard. Ils sont tellement beaux... Je continue de m'avancer dans l'enceinte de l'établissement sans pour autant les quitter des yeux. Un en particulier m'attire étrangement.  Une peau bronzée s'accordant parfaitement avec ses cheveux bruns. Le garçon en question se retourne, me regarde avant de m'adresser un sourire. Je me sens rougir directement. La sonnerie résonne et je partis à la recherche de ma classe.

Je cherche depuis cinq minutes ma salle de cours mais en vain. Je me maudis d'avoir regardé ces garçons au lieu de me repérer à l'intérieur de l'établissement car à présent j'en payais les conséquences. 

- "Tu es perdue ?" Me dit une fille.

Je me tourne afin de pouvoir lui faire face, elle est vêtue d'un shirt très court ainsi qu'un débardeur laissant visible sa poitrine. J'avais complètement oublié que ce genre de fille existait.

- "Je ne trouve pas la classe D53." Soufflais-je.
- "Suis moi je t'accompagne."

Je commence à marcher à ses côtés, tout les garçons se retourne sur son passage et me regarde par la même occasion. Je n'aime pas ça. Nous arrivons devant une porte ne ressemblent pas a celle des autres classes.

- "Tu es sûre que c'est ici ?" Demandais-je perplexe.
- "Oui, je suis sûre."

Elle attrapa mon poignet, ouvra la porte avant de me pousser à l'intérieur de la pièce. J'entendis le bruit du verrou résonner. Piégée, je tapais contre la porte tout en criant, je parcours ensuite les murs à la recherche d'un interrupteur. Rien, je suis dans le noir le plus profond, enfermée dans un local. Je me laisse glisser le long du mur tout en essayant de gérer mon souffle. Je ne dois pas céder à la panique même si elle était toute proche. 

- "Aidez moi ! Je vous en prie..." criais-je au bords des larmes.

J'entends un claquement puis la lumière apparu. Je fronce les yeux face à la clarté avant de sauter dans les bras de la personne qui m'étais venu en aide.

- "Doucement Bella." entendis-je.

Je desserre mon étreinte avant de m'apercevoir que je venais de serrer dans mes bras le garçons qui m'avait adresser un sourire. Je sentis mes joues rougirent une nouvelle fois.

- "Tu as perdu ta langue." Rigola-t-il.
- "Merci..." dis-je timidement.
- "Je m'appelle Tiago et tu es ? Bella ?
- "Eléa. Moi c'est Eléa."
- "Je préfère Bella, ça te représente mieux." Dit-il en m'adressant un clin d'œil.

Je me retourne en soufflant cherchant encore ma salle de classe. D50, D51. Tiago réapparut et marcha à mes côtés. Mon coeur bat la chamade.

- "Sinon c'est quoi tout ça ?" M'interrogea-t-il faisant allusion à mon aide respiratoire.
- "Ca ne te regarde pas."

Je continue de m'avancer dans le couloir. D52,D53. Elle n'était pas si difficile à trouver tout compte fait.

- "Tu as cours ici ?" Recommença Tiago.
- "Tu n'arrêteras donc jamais de parler ?" Répondis -je impatiente.

Je jette un coup d'œil à ma montre, j'ai bien une demie de retard. Je toque puis rentre.

- "Pour un premier jour de cour, arriver avec plus d'une demie heure de retard est intolérable Mademoiselle Swiss et c'est valable pour vous Monsieur Puns. Vous viendrez tout les deux en retenue."

Je baisse la tête et je partis au fond de la classe.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant