37. Ça, pour une surprise...

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– Tu m'emmerdes, Clarke.; mais je ne pus empêcher un sourire d'étirer mes lèvres. je fermai les yeux.; C'est pas juste.; elle éclata de rire.

– Une vraie gosse !; je lui tirai la langue et je me mis à rire, moi aussi.

– Je veux bien faire un effort, mais je ne promets pas d'être aimable.

– Je serai là pour te rappeler à l'ordre.; je soufflai de dépit.; Moi aussi, je t'aime.; je me braquai et me reculai. Elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire.; Heu... Je...; je souris largement.

– Tu m'aimes ?; je relevai les sourcils, avec un sourire joueur, moi aussi. Elle se mit à rougir, elle ne savait plus quoi dire. Je décidai d'arrêter la torture, je m'approchai de son oreille.; Je t'aime, Clarke.; elle me serra brutalement contre elle, laissant sa tête reposer contre mon épaule. Je pouvais sentir sa respiration s'accélérer.; Va pas me faire un infarctus, Clarke.; elle éclata de rire.; Je suis désolée de jouer les rabat-joie mais... j'ai une discussion à avoir avec Titus. Une conversation pas agréable. Et le plus tôt elle commence, le plus tôt elle finit. En espérant qu'il comprenne et accepte.

– Je te dépose ? Tu veux que je reste dans le coin, au cas où ?

– Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. On verra déjà comment il réagit, et si ça se passe bien, on fera des présentations plus officielles, si tu veux.

Elle hocha la tête, nous retournâmes voir nos amis pour les saluer avant de partir. Anya capta mon regard et me fit comprendre de la tenir au courant, je lui fis un signe de tête.

Clarke fut silencieuse durant tout le trajet, mais je sentais sa nervosité, elle tapotait le volant du pouce, sans même sans s'en rendre compte. Sans compter les regards inquiets qu'elle me lançait. Elle se gara devant la maison. Elle coupa le moteur et se tourna vers moi, indécise.

– Est-ce que...; je haussai les sourcils, elle soupira en fermant les yeux.; Et puis merde, s'il t'empêche encore de me voir, autant que je profite de ces dernières minutes.

Elle déboucla sa ceinture, se tourna vers moi et m'embrassa passionnément. Elle soupira de dépit quand je mis fin au baiser. Je mis du temps avant d'ouvrir les yeux, profitant de la sensation que ses lèvres avaient laissé sur les miennes, de son corps chaud contre le mien. Je la découvris en train de m'observer de façon intense, je ne pus que déglutir.

– Clarke. Tu parlais de ma façon de te regarder.; je m'éclaircis la gorge, elle ricana.

– Désolée, mais...; elle posa sa main sur ma joue et la caressa délicatement.; Je sais pas combien de temps je vais devoir attendre avant de revoir ce visage et...; elle semblait hypnotisée par... moi ? Elle glissa ses doigts vers mes lèvres et ses yeux bougeaient rapidement, comme pour scanner chaque partie de mon visage.; Je ferai mieux de te laisser.; elle se pencha et m'embrassa délicatement.; Un dernier pour nous donner du courage.

Je lui fis un clin d'oeil et descendis de la voiture. Je marchai doucement jusqu'à la porte, m'arrêtai quelques secondes en fermant les yeux et en soufflant avant d'affronter ce qui m'attendait. Je ne m'étais pas retournée, je n'aurais pas réussi à la laisser partir comme ça ou j'aurais perdu le peu d'assurance que j'avais.

Titus m'attendait dans le salon.

– Comment va Clarke ?; il semblait tout de même un peu inquiet.

– Ça va, sa mère lui a fait quelques points de suture sur la joue. Elle a la lèvre inférieure fendue, un bleu sur le nez, quelques-uns sur les côtes et le ventre.; il se tourna vers moi, fronçant les sourcils.

Une question de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant