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INAYA

Le lendemain matin je suis allée à l'hôpital voir Yazid, il dormait toujours.

Je me suis assise quelques minutes, comment ça se fait qu'il ne s'est toujours pas réveillé ?
Depuis le moment où je suis rentrée, je voulais trop lui faire un bisou, en mode « bonjour ». Surtout qu'il est inconscient, et quand il se réveillera je n'oserai jamais le faire. Et puis de toute manière lui-même ne me laissera pas faire.

J'ai attendu son réveil une heure, puis deux heures, et j'ai finis par me lever pour aller voir les médecins. Avant de sortir je lui fais un bisou sur le joue, j'allais partir mais je lui en fais un second au coin de la bouche puis je m'en vais.

C'est trop plaisant d'avoir ce genre de contact avec lui à nouveau. Je sais que c'est malhonnête de ma part, mais voilà. Tellement longtemps que j'avais envie de me sentir près de lui an nouveau, lui faire des bisous.


Les médecins m'ont dit qu'il se réveillera soit aujourd'hui ou soit demain, mais ce n'est pas du tout inquiétant.


Du coup je suis retournée dans sa chambre, et devinez qui je trouve éveillé ? Yazid.

Je suis partagée entre la joie de me voir réveillé et la peur. Et s'il avait senti que je lui avais fait des bisous ? C'était il n'y a même pas cinq minutes.


— Salut.

Yazid — Salut dit-il en regardant son corps.

— Ça va ?

Yazid — Je suis là depuis combien de temps ?

— Depuis hier soir.






Yazid essaie de se lever mais il est pris de douleur à l'épaule, il se rallonge directement.






— Attention, ton épaule.









Il tourne la tête à droite pour regarder son épaule. Il y avait un gros bandage dessus, Yazid a l'air très embêté, voir énervé.




— t'es blessé, et tu peux pas bouger ton épaule pendant au moins un mois.

Yazid — Putain.

— Yu veux manger quelque chose ?

Yazid — Non, merci. Tu sais où est mon téléphone ?

— Ah mince il est chez moi.

Yazid — Ok.




Yazid se foutait à de ma présence, ça m'a vexée. Il était très froid, distant, alors que ça fait deux jours que je viens pour lui. Qu'il aille se faire foutre.




— Bref, je vais y aller. Je t'apporterai ton téléphone demain.

Yazid — T'es venue hier aussi ?

— Oui.

Yazid — C'est gentil d'être passé.

— C'est normal. 

Yazid — Mais comment t'as su que j'ai fait un accident ?

— J'étais à côté, donc j'ai accompagné jusqu'à l'hôpital.

Yazid — Merde... le chauffeur de camion va bien ?

— Je sais pas du tout.

Yazid — Il faut que j'ai de ses nouvelles.

La filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant