Chapitre 54

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Je suis revenue à la fête. Je me faufilais parmi le foule sous le regard de la famille Santos. Ils m'ont vu les premiers et ils m'ont immédiatement foudroyé du regard. J'avais oublié que j'avais insulté le petit Théo chérie. Forcément, sa famille ne va pas aimé cet affront. Je ne le regrette pas. J'aurai pu être plus méchante. Je détournais le regard de leurs partis de la table pour me concentre sur celle où était ma famille. Certaines places étaient vides. Celle de mon père, de Elena qui dansait sur la piste avec mon frère et Côme et bien sur, celle de Dimitri. Je fus déçu. Pourtant, j'aurai du savoir qu'il se serait éclipser. Il ne devait pas se sentir à sa place et je le comprends. Si il avait été là, à ce moment précis, j'aurai été prête à laisser tomber les barrières que j'avais monté autour de moi. Je serai peut-être allé le voir pour parler lui. Mais il n'est plus là. Ca doit être le destin. Je suis remontée sur l'estrade et je me suis approchée de ma mère. Elle m'a dévisagé et elle a ouvert en grand ses bras. Les mères comprennent toujours tout. J'ai couru m'y réfugier.

- Je suis désolée, m'excusai-je en pleurant (encore). Je suis désolée d'être partie.

Je ne sais pas si je parlais d'être partie il y a 5 ans ou d'être parti il y a un mois. Je m'excusais pour les deux, probablement. Iris s'est accroupie en face de moi et elle a commencé à me caresser les cheveux.

- Je suis désolée de vous avoir mis Dimitri dans les pattes, dis-je en sanglotant. C'était égoïste de ma part de vous avoir demander de veiller sur lui tous ça parce que je ne pouvais pas.

- Au contraire Dana, me contredit Iris d'une voix douce. Il m'a aidé. On l'apprécie beaucoup et même si il est bien chiant quelques fois, il n'est absolument pas dérangeant. Ce n'est pas un enfant! Ce n'est pas un poids pour nous! Qui t'as mis cette idée dans la tête?

- Papa.

Elles se sont toutes les deux regarder. Leurs cerveaux étaient connectés. Malheureusement, mon cerveau n'était absolument pas connecté avec elles. Je ne peux donc pas savoir à quoi elles pensent.

- Ne l'écoute pas, soupira ma mère. Ton père est... ton père. Peu importe ce qui pense de Dimitri. Ce qui compte c'est ce que toi, tu ressens.

- Dana, qu'est-ce que tu vas faire? me demanda Iris.

- Comment ça?

- Tu ne vas quand même pas rester dans cette état là. Tu ne vas pas revenir sur tes erreurs pendant la fête de mon bébé?

- Euhhh...

- Non. Tu vas arrêter de regarder le passé et tu vas t'ouvrir au futur. Tu vas tout de suite sécher tes larmes mon bébé, continua ma mère. Tu crois que ça ferais plaisir à Dimitri de te voir comme ça?

- Oh maman tu sais, il s'en fiche qu'elle soit comme ça, déclara Iris comme si je n'étais pas là.

- Tu as raison, dit ma mère en souriant. Peu importe sa tête, il l'aimera quand même. Il voudrait juste la voir heureuse et souriante. Elle est belle quand elle sourit.

- Ouais, approuva Iris.

- Il m'aime toujours vous pensez? demandai-je d'une petite voix. Même si je l'ai laissé? Même si ça fait un mois qu'on est séparée?

- Tu plaisantes! s'exclama ma sœur. Il ne t'aime pas. Il est tout simplement fou de toi. Comment tu ne peux pas le voir? Ca se repère à des milliers de kilomètres bordel!

Au fond de moi, je le sais. Je voulais juste qu'on me rassure. Que quelqu'un me le confirme.

- Maintenant, viens avec moi.

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant