Chapitre 43

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Dimitri:

Cette famille est plus oppressante qu'une mamie grec qui vous couvre de bisous à Pacques. Je ne peux même pas espionner les gens tranquille. Dés qu'Iris m'a vu, elle m'a renvoyé dans ma chambre en me criant dessus et en me tapant. N'étais-je pas assez en mauvaise état? Elle n'a aucune pitié. En entrant dans la chambre, elle m'a pratiquement poussé sur le lit en m'hurlant toujours dessus. Elle ne sait pas parler autrement qu'en gueulant? Elle me borda. Je la soupçonne de me coincer dans ce lit. Une fois qu'elle s'était assurée que je ne pouvais plus bouger, elle prit une chaise pour s'asseoir à coté de moi. Elle me foudroyait du regard en gardant les bras croisés.

- J'ai pas besoin d'une baby-sitter, marmonnai-je en la foudroyant du regard à mon tour.

- Tu crois que je te surveille par plaisir? dit-elle en plissant les yeux. Tu crois que j'en ai envie? Je te rassure, pas du tout.

- Alors pourquoi? insistai-je.

- Parce que tu es incapable de rester tranquille! hurla-t-elle. On dirait que tu attires comme un aimant les embrouilles...

- Trop gentille de ta part, déclarai-je en levant les yeux au ciel.

- Et parce que ma crétine de sœur est tombée amoureuse de toi et que si il t'arrive malheur, elle souffrira.

Je tournais la tête pour qu'elle ne voit pas la douleur que j'éprouve lorsqu'on l'évoque.

- Je ne suis pas comme ma mère. Je ne vais pas te rendre la vie facile comme elle, s'énerva-t-elle. Je te signale que je ne t'aime pas...

- J'avais remarqué, la coupai-je.

- Pour une raison qui me dépasse, la plupart de ma famille t'apprécie suffisamment pour t'aider.

- J'avoue que ça me dépasse aussi. Ne suis-je pas une pourriture?

- Si, approuva-t-elle. Dana aurait du aller avec Adrian...

- Quoi? m'exclamai-je surpris qu'elle ose dire une connerie pareil.

- T'as bien entendu. Il est gentil, riche, compatissant et clean. Il parait que tu as été dealer? Que tu es accro à l'alcool? Ma sœur n'a pas besoin de ça, je te l'assure. Elle n'a pas besoin de quelqu'un qui la tire vers le bas.

- Je ne la tire pas vers le bas! m'exclamai-je. Peu importe avec qui elle est, elle ne change jamais. Elle est et elle restera toujours la même. Elle me tire vers le haut.

Je marqua une pause pour la regarder droit dans les yeux.

- Et il est pas plu clean que moi.

- Bien sur! s'exclama-t-elle en levant ses yeux bleus au ciel. Ma sœur est stupide sur ce coup. Elle n'a choisi un minable.

Là, j'ai vu rouge. Me critiquer moi, c'est une chose. La critiquer elle? S'en est une autre.

- Tu sais quoi? Je me fous de ce que tu penses Iris, soupirai-je. Mais à un point! T'es pas la première à me critiquer et tu ne seras certainement pas la dernière. Mais j'ai un chose à te dire. Ta sœur est mille fois plus intelligente que toi vu qu'elle a vu le bien en moi malgré tous ce qu'on raconte sur ma gueule. Ouais, j'ai été dealer un temps. Je suis le fils d'une pourriture, j'ai déjà bu bien trop et je suis... ça m'arrive de m'emporter. Mais je ne suis pas que ça. Ce n'est pas parce que mon père n'est pas riche et que je n'ai pas toujours fait les bons choix que je suis quelqu'un qui est pourri jusqu'à la moelle. Donc occupes-toi de ton cu et de ton petit mari chéri.

- Tu laisses Théo, dit-elle les dents serrés. Il est beaucoup mieux que toi.

- Tu crois? Très bien. Si tu penses qu'il est mieux que moi... Mais tu te trompes. Il est pire que moi. Tu ferais mieux de te poser des questions.

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant