Chapitre 17

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Je ne m'y attendais pas. J'en fut toute retournée! Il m'a dit "je t'aime". Il l'a dit comme ça je pense. Vu sa tête! A peine il avait dit ces mots, qu'il se pinça la lèvre.

- Je... c'est sortit tous seul, s'empressa-t-il de dire. Je ne veux pas... je ne veux pas te faire peur. 

Je n'ai rien dit. J'étais encore sous le choc. Je l'ai juste embrassé sur la joue avant de lâcher sa main. Ce qu'il m'a dit m'a touché. Bien évidement, même si il ne l'a pas fais exprès. C'est "sortis tous seul" comme il l'a dit. Et pourtant, j'ai été heureuse d'entendre ça. Il vient de me confirmer que peut-être ça valait le coup... Je l'ai regardé partir. Il m'a promis qu'il reviendrait me voir. Je l'ai regardé tourné descendre la rue et je suis, moi aussi, partis. Je dois à présent régler tous mes problèmes. Je n'ai besoin de personnes pour régler mes soucis. Je suis une warrior. Je dois affronter la colère des dieux (donc de ma famille). Alors je dois parler à mon frère et mettre les choses au claire avec Adrian. Je ne peux pas continuer à embrasser Dimitri tout en faisant croire à Adrian qu'il pourrait se passer quelque chose entre nous. Alors j'ai remonté la cote jusqu'à chez moi en me répétant le discours que j'allais lui sortir.

- Ecoute, je ne peux pas continuer comme ça. Je n'éprouve pas les même sentiments que toi et j'en suis vraiment désoléééééé!

Adrian venait d'apparaitre devant moi, une rose dans la main.

- Mais qu'est-ce que vous avez tous à apparaitre comme ça, marmonnai-je pour moi-même.

- Quoi?

- Euh rien... Adrian il faut que je te parle.

- Ce n'est pas grave j'espère? me demanda-t-il un pli inquiet barrant son front.

- Viens, suis-moi.

Je vais lui faire du mal et je sais que ma famille nous écoute alors autant faire ça dans l'intimité. Je lui ai pris la main et je l'ai emmené à l'intérieur du garage. J'ai voulu descendre deux pneus pour que l'on puisse s'asseoir dessus. Mais encore une fois, Adrian m'a prouvé que c'était un homme distingué. Il les a descendu à ma place. Mon dieu, dire que je vais froisser un homme qui vient de m'aider à porter quelque chose! Je lui ai demandé ensuite de s'asseoir à coté de moi. Seigneur, faite qu'il ne pleure pas... 

- Je tiens juste à te dire que...

- Avant que tu commences, je voulais te donner cette rose, me coupa-t-il. Elle me faisait penser à toi, jolie et parfaite...

- Je ne suis pas parfaite! Je suis loin d'être la perfection. Je râle tout le temps, je suis manipulatrice, égoïste et j'ai tout les défauts de l'univers!

- Mais non! dit-il en levant les yeux aux ciels. Tu dis ça juste pour être humble.

- Absolument pas, déclarai-je en commençant à perdre patience. Ecoute, ce que je vais te dire ne va pas etre facile à entendre...

- Tu es malade? Je te trouve un peu bizarre ces derniers temps...

- Non! m'exclamai-je. Je vais très bien, ne t'inquiète pas. Mais arrête de m'interrompre! Promets-le moi.

- Je te promets de ne plus t'interrompre, me promit-il en me regardant droit dans les yeux et me prenant la main.

- Très bien. Tu m'as avoué récemment que tu m'aimais et je ne t'ai pas répondu. En même tant je ne savais pas quoi te dire. Adrian, tu m'as revu depuis peu et tu me dis que tu m'aimes? Tu ne trouves pas ça un peu précipité? 

- Non.

- Je ne t'ai pas dit ce que je ressentais, continuai-je. Je ne t'ai rien dit parce que, au fond de moi, je sais que je t'adore. Mais je sais que je te considère seulement comme un ami... 

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant