Chapitre 30

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- Je t'avais dit que tu allais plus me donner d'amour à cause de Ken ! hurle-t-elle.

- Oana tu arrêtes immédiatement ! dis je d'une voix ferme. Tu vas être gentille avec Ariane. Je te laisse une seule soirée toute seule, ça va aller. Tu arrêtes ta crise.

Ses larmes redoublent d'intensité et Ken me fait remarquer que nous devons y aller.

Quand je ferme la porte derrière moi, j'entends ses cris et ses pleurs s'amplifier encore.

Nous descendons les escaliers et je m'arrête en soupirant :

- Je peux pas la laisser dans cette état Ken... Je vais juste lui dire au revoir, promis on y va après.

- Prends ton temps agápi...

Je remonte en vitesse et réouvre la porte. Oana se jette dans mes bras à l'instant même où je franchis le seuil.

- Mélo je veux pas que tu partes... pleure-t-elle encore.

- Mais je reviens ma belle...

- Je veux pas que tu m'abandonnes pour Ken !

- Je t'abandonne pas, je sors juste avec mon amoureux une soirée ok ? En plus Ariane est très gentille et elle va bien s'occuper de toi.

Elle hoche la tête et tente avec difficulté de se calmer. Elle me fait un dernier bisou avant que je rejoigne Ken en vitesse. Nous montons dans le taxi, direction le défilé.

Une fois bien installé, il me révèle :

- J'ai eu peur que tu veuilles plus venir.

- J'allais pas te laisser tomber voyons.

- Ouais mais là elle était vraiment pas bien, dit il complètement sidéré.

- Elle reste jamais seule d'habitude. J'aurais dû la coucher avant de partir. Ta soeur va réussir à s'occuper d'elle ?

Il tente de calmer mes angoisses :

- Ma soeur a 18 ans, elle sait gérer.

J'ai fait appel à la soeur de Ken pour garder Oana ce soir. Je sais que ça l'arrange car il espère pouvoir renouer avec elle.

Nous arrivons rapidement à destination. Je suis bien habillée, il est bien habillé. Première fois que je le vois comme ça et j'aime plus que bien.

On se met dans une queue. En attendant notre tour, Monsieur s'inquiète de sa coiffure. Il est pas possible.

- Approche je te recoiffe, soupirais je en le rapprochant de moi.

Je le vois sourire quand nos deux têtes ne se retrouvent qu'à quelques centimètres. Je replace les deux, trois mèches volatiles. Je souris quand son regard croise le mien.

- Je t'aime, chuchote-t-il.

Mon sourire s'élargit un peu plus.

Je pose doucement mes lèvres sur les siennes. Son baiser est un petit peu maladroit pour une fois. Il ne s'y attendait pas. Il se sépare rapidement de moi en jetant un coup d'oeil autour. Il explique :

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