[ Chapitre 55 - 1ère partie ]

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Notre troupe était à présent au complet, réunie autour de la table ronde qui avait vu naître nos nombreux débats et plans farfelus depuis le début de notre séjour à Los Angeles. C'était l'heure des comptes. Michael et Mahone prirent la parole en premier.

— Je ne sais pas comment était votre séjour à Las Vegas mais à Los Angeles, on a du essuyer une vraie tornade ! débuta Mahone.

— La tornade c'était T-Bag, clarifia Michael.

— Lorsque j'ai commencé à travailler avec Whistler, nous avions un contact qui devait le retrouver au sein d'une grande société de L.A. Je l'ai contacté et il m'a donné le nom de cette société. C'est Gate ! Nous nous y sommes rendus Michael et moi et il ne nous a pas fallut longtemps avant de mettre la main sur ce véreux de T-Bag ! Il s'est débrouillé pour usurper l'identité de Whistler et on l'a trouvé les pieds sur son bureau.

— Vous avez récupéré le petit livre sur les oiseaux ? s'enquit Lincoln.

— Malheureusement ça n'a pas été aussi simple, répondit Michael en échangeant un regard mystérieux avec Alex. Pour ne pas faire de vague, on a du le traîner hors de la société.

— On l'a forcé à parler mais au moment où il allait cracher le morceau son complice nous est tombé dessus !

— Il ne bosse plus seul ce salopard ! bougonna Sucre.

— Si tu savais ce qu...

— Alex ! le coupa Michael.

Il envoya un regard menaçant à son partenaire et sembla comprendre le message. Alex ne renchérit pas.

— Vous avez copié la carte de votre côté ? reprit Michael en me regardant.

— Oui, on a réussi, répondis-je en souriant. Trouver Scuderi n'a pas été difficile.

— Trouver la carte en revanche nous a donné un peu de fil à retordre... compléta Lincoln tout en restant évasif.

— Disons que certains ont du donner de leur personne plus que d'autres, ajouta Roland en croisant le regard fuyant de Sucre.

— La ferme ! A cause de toi on a plus de quoi copier la dernière carte ! rugit Fernando.

Michael, Bellick et Mahone qui étaient restés à Los Angeles échangèrent un regard inquiet.

— Qu'est-ce que tu racontes Sucre ? s'enquit Bellick.

— Il raconte qu'il ne nous reste plus qu'une carte à copier et que grâce à notre camarade féru de jeux de hasards, on a plus de matériel pour le faire.

— Il s'est fait coincer entrain d'utiliser son appareil pour gagner à une machine à sous... résumai-je.

Bellick bondit de sa chaise et sauta sur Roland. Il lui attrapa le col et le hissa sur ses pieds.

— Mais t'es complètement stupide ma parole ! hurla-t-il.

— Brad ! l'interpella Michael.

— Ce connard vient de faire échouer la mission alors qu'on était à ça de la terminer ! rugit-il en joignant le geste à la parole.

— Je reconnais que niveau stupidité, on a touché le fond ! approuva Mahone.

— Il n'a plus rien à faire avec nous ! lança Sucre.

— Qu'on le ramène en taule ! approuva Lincoln.

— Allez tous vous faire foutre ! s'exclama alors Roland en se débattant pour se libérer de l'emprise de Bellick. Vous n'avez fait que critiquer mes pratiques depuis le début alors vous savez quoi ? Démerdez-vous maintenant !

Du Côté de Sara TancrediOù les histoires vivent. Découvrez maintenant