Chapitre 27

Depuis le début
                                    

- Je recevais des lettres de ma mère et mon père n'allait pas très bien. Il avait un problème avec l'alcool. Je suis rentré, malgré le fait que ma mère m'ai ordonné le contraire. Il buvait tout le temps parce qu'il avait des dettes énormes qu'il ne pouvait rendre. Il était malheureux. Je me suis réinstallé chez eux et j'ai découvert qu'il frappait ma mère, qu'il sortait le soir et dormait le jour. Il n'allait plus travaillé. J'ai décidé de prendre les choses en mains. J'ai trouvé du travail, caché les bouteilles et pour qu'il ne frappe pas ma mère, je faisais en sorte qu'il me frappe. Ce que tu as vu le jour où tu étais chez moi, c'était le gentil Denis.

- Si j'avais su! m'exclamai-je. Je t'aurai caché chez moi...

- Arrête Dana, dit-il en secouant la tête. Je ne te raconte pas ça pour que tu es pitié de moi, ok? J'ai choisi de rentrer et d'aider ma famille. C'est mon choix et je le vis bien. Grâce à toi, notamment.

Je l'embrassais. Comment puis-je être aussi égoïste? Je pleure pour un truc qui pourra peut-être s'arranger. Dimitri lui est pratiquement entrain de lutter en permanence. C'est l'homme le plus courageux que j'ai jamais rencontré. Je l'embrassais dans le cou, sur ses paupières, me positionnant à cheval sur lui. Il passait ses mains sous mon tee-shirt, me caressant avec douceur. J'aime ses caresses mais je veux plus. Je veux qu'il me fasse l'amour dans sa voiture. Je commençai à déboutonner son pantalon lorsqu'il m'arrêta.

- Dana, murmura-t-il.

- Tu ne veux pas?

- Ecoute, ce que je t'ai dis, je ne l'ai jamais dis à personne. Même Louka ne sait pas tous. Et crois-moi, je n'ai pas l'habitude de raconter ma vie. Je veux de toi plus que tout au monde mais pas maintenant. S'il-te-plait.

- D'accord...

Je passai sur le siège passager.

- Ne soit pas vexée, soupira-t-il en posant sa main sur ma cuisse. Je te ferai l'amour autant que tu voudras plus tard... Dans un endroit digne de toi. Ne prends pas mal ce que je vais te dire... Dana, tu sens le bouc.

- Ouais mais j'ai passé un jour dans une cellule je te signale! explosai-je.

- Je sais! Je sais. Ce n'est pas ta faute. J'ai une proposition pour toi.

- Quelle est cette proposition?

- Je prendrai ma douche avec toi.

Il avait un regard taquin alors que moi, j'étais surprise. Jamais je n'ai pris ma douche avec un homme. Mais je n'ai rien dit. J'aimerai essayer avec lui.

- Maintenant, allons chercher tes affaires, dit-il tournant les clés pour allumer la voiture. Il va falloir que l'on te trouve un endroit où dormir.


Est-ce que mes affaires allaient être déposé sur le coté comme des choses néfastes pour eux? Est-ce que mon père va changer d'avis? Est- ce que quelqu'un va m'attendre? Plus on avançait sur le chemin, plus mon angoisse montait. Pour essayer de penser à autre chose, je me concentrai sur les mains de Dimitri. Elles sont tellement grandes et puissantes! Elles serrent tellement le volant avec forces que les jointures deviennent blanches. De fines cicatrices apparaissent, des petites cicatrices de combats?

- Dana...

- Hein quoi? lui demandai-je en déviant mon regard de ses mains.

- On est arrivé mon amour, dit-il avec un sourire pincé.

- Oh. Hum, je vais y aller seul si ça te gène pas, déclarai-je. Si jamais il y a quelqu'un...

- J'ai compris, ne t'inquiète pas.

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant