Textes oubliés ~☆

Première lettre à Odalie

Madame,

Puisse cette lettre toucher votre cœur comme votre grâce a su envoûter le mien. Je ne sais votre nom ni même votre origine mais je peux affirmer que cet amour est sans faille. Vous saurez le constater je me meurs d'amour pour vous Madame.

Je ne sais comment surmonter cette douleur de ne savoir votre nom. Vous connaître est une obsession et vous voir danser au bal cette nuit m'a suffit à vous aimer. Même si j'aurais apprécié vous voir à mon bras plutôt qu'à celui du Marquis du Vitemcourt. Je n'ai aucun droit vous concernant sinon celui de vous écrire. Votre attitude ce soir m'a fait désespérer de me faire remarquer par vous. Vous devez recevoir ce genre de missive par milliers mais ma prose saura, je l'espère, vous émouvoir. J'ai tant à vous offrir, plus que mon amour, ma passion et mon cœur en sont de bons exemples. J'ai cru lire en vous mais, rien ne m'accorde ces vérités que je fantasme.

Vous entendrez de moi de disgracieuses rumeurs: ne les croyez jamais. J'ai trop aimé de vous pour vous voir me juger aux avis des autres.
Je vous prie Madame de considérer mon cœur dévoué.

Charleston Andrault de Langeron Duc de Bourgogne et des principautées alentours.

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Charleston est un homme noble de faible esprit, les mote qu'il ecrit ici sont ses disquettes et c'est pour cela que l'on remarquera qu'il croit bien dire en citant son amour, son coeur et sa passion comme des "choses" distinctes alors qu'elles sont sensiblement les mêmes.
De plus, les rumeurs que l'on reprend à son sujet si elles ne sont pas aux yeux de la cour avérées sont pourtant toutes vraies.
Odalie en tombera amoureuse et ils passeront une année entière à agir comme des gauches de l'amour ne se touchant que pour descendre ou monter des escaliers. Le début de l'année suivante fut consacrée à leur projet de mariage sans que jamais Odalie n'en donne son accord clair.

Enfin la seconde partie de cette même année a été écourtée pour cause de Covid. Ce role play entre moi et une de mes amies ne fut jamais abouti. Triste fin.