Rien Ne Sera Pareil [Tome II ]

Chapitre LXXVIV (The End) ALTERNATIVE

« Si Dieu est le commencement et la fin de l'histoire, il n'est pas l'histoire. L'histoire c'est nous ! »

Un jour, oui un jour je devais payer toutes les nombreuses erreurs que j'ai longtemps traîné dans le passé et qui n'ont jamais reçu de leçons. L'erreur d'avoir cru que les femmes étaient des « passe temps », avoir porter violence à une femme, avoir tenus des mots tellement durs... Les regrets ce sont bien des trucs de faible me souffle gentilmente ma conscience. Alors je peux enfin le dire aujourd'hui : je suis un faible ! Marchant depuis tout à l'heure, le visage couvert par ce sac qui m'empêche de me situer, j'essaie tant bien que mal de me pardonner pour ce que j'ai pu faire auparavant. Je demande pardon à toutes les personnes qui ont croisés mon chemin, ces personnes qui ont subi mes dires et celles que j'ai détruites. Mais je demande également pardon à Lydie ! Ce n'est finalement pas entièrement de sa faute, je l'ai transformé en cette espèce de psychopathe. Par ma faute, mon comportement envers elle, je l'ai volontairement utilisé afin d'assouvir mes fantasmes et ma vengeance les plus sordides qu'elle a finit par devenir mon propre cauchemar. Un long cauchemar qui j'est pas prêt de s'arrêter pourtant Lydie finit par me pousser violemment avant que je puisse tomber par terre. Bordel ! Dommage que je ne puisse pas voir ce qui se passe autour de moi, n'avoir aucune notion des lieux... Est ce que je suis en ville ? Il semblerait que son plan pour s'enfuir en prenant l'avion n'a pas fonctionné puisque la police est à ses trousses.

Le vent souffle fort autour de nous, j'ai l'impression que nous sommes déjà bien loin de la ville et que personne peut nous trouver. Elle finit par m'ordonner de m'assoir à même le sol. Mains liés, le visage couvert, je finis par exécuter ses ordres.

- On est où ? Dit moi où nous sommes Lydie ?

Lydie : ARRÊTE DE PARLER, ARRÊTE DE PARLER ! TU M'EMPÊCHE DE RÉFLÉCHIR... Il faut que l'on partent vite sinon la police vont m'attraper et nous pourront pas être ensemble.

- Tu peux t'enfuir partout Lydie mais ils finiront par te trouver parce que tu es une criminelle. Tu as kidnappé mon fils et maintenant tu me retiens avec toi

Lydie : (pleure) Mais toi et moi on est amoureux. On va être heureux tu verras Quentin ! Je vais faire tous pour que nous oublions cette histoire, on reconstruit notre famille. Toi et moi, ensemble pour toujours !

- ... Je suis tellement désolé d'avoir pu te changer en cette femme... à cause de moi, je t'ai pourrit de l'intérieur... Tu étais qu'une simple victime de mes folies... et aujourd'hui je me rends compte du mal que j'ai pu faire à n'importe quel femme qui ont croisé mon lit... Tu étais une des victimes

Lydie : Mais non mon amour. C'était écrit que nous allons être ensemble pour toujours et que tu ne vas pas m'abandonner... Tu m'aimes !

- ... Le coeur ne se commande pas et encore moins les sentiments... Je ne pourrai jamais t'aimais puisque je suis amoureux de Grâce. Le véritable amour ne meurt jamais, il est toujours présent et nous rends plus fort. Si j'ai changé de vie c'est pour elle, mes enfants et ma famille... tu ne fais plus partie de cette vie.

Lydie : TU N'AS PAS LE DROIT DE ME QUITTER ! JE SUIS TA FEMME QUENTIN. TU M'ENTENDS ? JAMAIS JE TE LAISSERAIS ÊTRE HEUREUX AVEC CETTE IDIOTE.

- ET MOI JE REFUSE DE RESTER AVEC TOI.

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je reçois un violent coup au visage avec son arme. Ma tête me fais extrêmement mal, je manque de m'étaler au sol tellement le coup été violent. Soudain, j'entend au loin des pneus arriver à toute vitesse... Est-ce que il s'agit d'une voiture ? Un passant ? La police ? Ou alors un complice de cette folle ? Durant de longues minutes, je ne trouve aucune réponse à mes nombreuses questions. Visiblement personne ne m'entend, Lydie est sûrement partit voir ce qu'il se passe là bas. J'espère qu'il ne s'agit pas de Grâce seule ! Lydie est une femme beaucoup trop dangereuse, je ne veux pas qu'elle puisse se retrouver face à face avec cette espèce de grande malade incapable de se contrôler. Pourtant la voix de mon père résonne dans mes oreilles alors que j'entend les cries de Grâce... Mon Dieu ! Sans attendre, je me mets à gueuler également le nom de la femme de ma vie avant que l'on puissent me retirer ce maudit sac sur le visage. La lumière du jour ébloui fortement, mes yeux me brulent comme des flammes mais mon regard se pose automatiquement sur Grace. Les mains en l'air, elle finit par s'approcher de moi avant de se faire arrêter par Lydie qui pointe son arme sur elle. Mon père finit par lui aussi pointer son arme sur Grâce, je dois faire absolument quelque chose pour sauver Grâce.