Chapitre LX

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Une minute. Une minute s'est arrêté dans le temps, les flash des photographes se sont stoppés, les cries de certaines passants se sont dissimuler dans le temps. Le bruit des pneus frottant le sol, les nombreux coups de feux agitent tous le monde. Il aura fallu que une simple minute pour me plonger par terre avec en dessous de moi, mes enfants et Lydie. Notre garde du corps debout en train de tirer, les gens qui se ruent à l'intérieur du grand palacio. C'était tellement rapide, je n'ai absolument pas pensé à la sensation que je ressens dans mon bras. Le sang coule sous les yeux d'Ezequiel qui pleure de peur. Putin mais c'était quoi ça ? Qui sont les bouffons qui ont osé faire cela ? Pleins de questions qui tournent dans ma tête dans ce lit d'hôpital.

De nombreuses personnes sont présentes, les médecins m'ont retiré les deux balles logés dans mon bras. Arrrhhhh la sensation est insupportable ! Je me tord de douleur, crie de toutes mes forces.  Le médecin me donne un sédatif afin de calmer la douleur avant que je puisse être emmené dans une chambre de l'hôpital. Sur le lit, nous passons dans le couloir où se trouve mes parents. Ma mère se jette sur moi, c'était beaucoup plus de peur que de mal mais le plus important c'est de savoir si les enfants vont bien. Sophie et Ezequiel ont l'air d'aller bien malgré que je constate que mon fils porte un plâtre à son bras. Bordel non ! Il a été touché par une balle ! Je vais les tuer ! Ma mère essaye de me calmer mais je deviens littéralement fou, ils ont fait du mal à mon fils et ça c'est pas possible. Mais visiblement ce n'est pas très grave, il s'est seulement tordu Le Bras lorsque je me suis plaqué contre lui.

Ezequiel : regarde papa, on a la même blessure

- La blessure de combat parce que nous sommes des combattants.. Vous allez bien ? Vous avez pas eu trop peur ?

Sophie : Si.. Papa, pourquoi les méchants nous veulent du mal ? On a rien fait pourtant.

Lydie : Sophie arrête de poser des questions debile. Quentin, mon amour ça va ton bras ? Tu n'as pas trop mal ?

- Ça va.. pus de peur que de mal.

Maman : Ce qui s'est passé est un véritable cauchemar. Il y aurait pu arriver quelque chose de plus grave ! Pourquoi on s'en est prit à vous ? Nous avons pourtant aucun ennemi, nous sommes aimés de tous.

David : Pourtant des gens ont essayé de s'en prendre à notre famille.

Papa : Bon calmez vous ! Il y a forcément quelque chose qui est derrière tous ça, je vais rassembler tous nos contact ainsi que la police afin de trouver les coupables. Je ne vais pas permettre qu'un autre incident de la sorte puisse toucher notre famille et notre image. David tu rentres avec ta mère, Lydie toi c'est pareil tu rentres avec Sophie. Ezequiel va devoir passer une nuit d'observation, il restera avec Quentin.

Lydie : Mais je peux rester avec lui, il aura peut être besoin de moi.

- Ecoute mon père, il a raison. Rentre avec la petite, c'est mieux que vous vous reposez.

Ça ne sert strictement à rien qu'elles puissent rester à l'hôpital. Ce n'est pas un endroit pour un enfant, mon père va devoir réunir toute son équipe afin de déterminer ce qu'il s'est passé et qui sont les coupables. J'ai hâte de découvrir qui a voulu s'en prendre à moi, qu'il m'affronte face à face comme un homme au lieu de se cacher derrière des armes. Il est évident que les armes ne font pas l'homme mais que les poings sont la meilleure des armes que nous avons. Après un dernier bisous de ma mère, elle installe Ezequiel sur mon lit avant que l'infirmier puisse nous conduire à notre chambre. Nous sommes des combattants, les González Lecompte ne ressentent pas la douleur ! Malgré la douleur que me provoque ma blessure, je serre fort mon fils dans mes bras qui a l'air drôlement fatigué par ce qui s'est passé et mérite du repos. Arrivé à notre chambre, un deuxième lit n'attend plus que la présence de Ezequiel endormie dans mes bras. L'infirmier m'aide à installer mon fils dans le lit puis nous laisse seuls dans la chambre. Mon poing serré, je veux juste retrouver la personne qui a osé nous tirer dessus comme de vulgaire animaux. Que ce serait-il passé si la balle aurait touché Ezequiel ? Que serait-il passé si les deux balles auraient touché mes organes vitaux ?

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Where stories live. Discover now