Chapitre LXXVIV (The End)

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« Si Dieu est le commencement et la fin de l'histoire, il n'est pas l'histoire. L'histoire c'est nous ! »

Christian Chabanis

Un instant... Une simple instant pour arrêter le temps, penser à toutes ces années qui nous a séparé l'un de l'autre. Notre histoire ne devait pas commencer, n'avait pas d'espoir de fonctionner étant donné nos différences importantes. J'étais pas censé tomber amoureuse de lui, je ne devais pas ressentir un quelconque sentiment envers lui... Pourtant, je lui ai fait confiance corps et âme ! J'ai appris à découvrir qui il est, appris à l'aimer suffisamment pour aujourd'hui me battre pour lui. La voiture de Jean François continue sa course poursuite, depuis plusieurs minutes nous roulons en une direction qui s'éloigne de plus en plus de la ville. Malgré que la police puisse être loin de nous, je réussi a suivre à la trace de ce type qui ne m'échappera pas ! Sans attendre, je le dépasse rapidement avant de m'arrêter brusquement devant lui.

Le véhicule s'arrête immédiatement alors que je sors de la voiture. Nos regards se croisent, le dégoût me ronge de l'intérieur en observant ce type face à moi. Est-ce que c'était écrit que nous allons nous retrouver ici ? Est-ce que mon destin ne m'avais pas suffisamment envoyé des signes pour m'éloigner de cette famille ? J'ai commis plusieurs erreurs, j'ai bafoué à tous les principes que mes parents m'ont inculqué pour lui... Les flash se bousculent dans ma tête, je me revois plus jeune lors de ce dîner en faisant la connaissance de la famille de Quentin, lors du gala de charité, lors du procès et aujourd'hui face à moi. Depuis le début ce type m'a toujours vu comme une menace ! La sensation de métal sur ma joue me sors de mes pensées... Il s'agit d'une arme, la voix de cette misérable finit par me confirmer qu'il s'agit de Lydie.

Lydie : SORS DE CETTE PUTIN DE VOITURE IMBECILE SINON JE TE TIRE DESSUS ! ALLEZ SORS

Je n'ai pas vraiment le choix que d'obéir aux ordres de cette folle. Les mains en l'air, je sors directement de la voiture tout en voyant Jean François sortir de sa voiture un sourire au coin des lèvres. Mon regard finis par se poser sur Quentin, je ne peux m'en empêcher de paniquer à l'idée de le voir recouvert d'un sac sur la tête. Si elle lui a fait du mal, elle va me le payer ! La route est déserte, je ne sais pas si ils pourront nous retrouver rapidement mais du fond de mon coeur j'ai l'impression que ceci est sûrement notre dernier chemin. Lydie a littéralement perdue la tête, Jean François ne pourra pas échapper à la police. Courant auprès de Quentin, j'essaie de lui enlever ce sac qui dévoile son visage marqué par un œil au beurre noir... Mon amour ! Je le libère de ses cordes lui ligotant les mains complètement rouge. Les larmes coulent sur mon visage, je ne voulais pas que ceci finisse comme ça et par ma faute nous allons peut être mourrir. Lydie finit par m'attraper par les cheveux avant de me pousser violemment et me frapper. Une grosse bagarre éclate entre nous, je ne compte absolument pas me laisser faire malgré que je suis peut être sur le point de mourir. Des coups au ventre, au visage, j'essaie de me lever du mieux que je peux mais il est difficile alors que les cries de Quentin n'arrête pas de résonner dans mes oreilles.

Jean François finit par braquer son arme sur moi... C'est trop tard ! Quentin finit par s'interposer entre nous alors que Lydie braque également son arme sur lui.

Lydie : SI TU L'AS TOUCHE, JE TE TUE AUSSI QUENTIN

Quentin : Lydie baisse ton arme s'il te plais... Pense à Sophie, pense à toi... Je peux te donner de l'argent pour que tu puisses partir loin d'ici. Je te promets que nous allons pas établir de recherche

Lydie : TU MENS ! TU ME MENS ENCORE UNE FOIS ! TU NE M'AS JAMAIS AIMÉ... TU PRÉFÈRE CETTE SALE NOIRE ! JE TE DÉTESTE QUENTIN ! POURQUOI TU PRÉFÈRE ELLE AU LIEU DE MOI ? JE T'AI TOUS DONNÉ.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Where stories live. Discover now