Chapitre XLIV

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<< Tu dois être ce que je suis, ton avenir est tracé et tu ne peux pas y échapper. >>

Les flashs des photographes, le bruit de la foule, il y'a tellement de monde que je me demande où donner de la tête. Pourtant ils sont là juste pour moi, découvrir qui je suis réellement et non le simple Quentin LECOMPTE, malheureux grand homme d'affaire. Aujourd'hui je vis un rêve éveillé, je ne veux en aucun cas qu'il s'arrête ! Je me suis beaucoup trop battus pour obtenir cette reconnaissance de mon talent par les plus grands critiqueurs et artistes. Ma famille est présente prêt de moi, fière de ce que j'ai pu accomplir depuis mon début en tant qu'artiste à aujourd'hui. Ma mère me prend dans ses bras, un sourire se dessine sur son visage. Malgré ces longues années de problème entre ma mère et moi, je suis content de la voir ici dans ce moment le plus important de ma vie. David est aussi présent, il est aussi fier de moi que le reste de ma famille. Les interviews fleurissent, j'essaie d'être le plus discret mais il est bien impossible. Je sent une main dans la mienne me tenir fortement, je me tourne et il s'agit de Grace. Elle est tellement heureuse pour moi et moi de même. J'ai réussi à être ce que je voulais depuis le lycée : un peintre célèbre ! La pièce s'assombrit, toute les personnes que j'aime s'effacent alors que j'essaie tant bien que mal de les rattraper.. Où vous allez ? Mon père apparaît devant moi, il est toujours aussi dur et froid. Mon cœur bat fort alors que mes mains tremblent, la rage gagne mon âme. Que fais ce type ici ? Où sont les autres ? Pourquoi il est là ?

Mon père : (petit rire) Alalah mon fils, regarde toi ! Je n'arrive pas à croire que j'ai eu que des ratés comme fils. Toi et ton frère vous êtes des faibles.

- ET TOI TU N'ES PERSONNE POUR NOUS ! JAMAIS JE VOUDRAI ÊTRE COMME TOI. TU ES NOIR À L'INTÉRIEUR, À CAUSE DE TOI NOUS AVONS JAMAIS EU CETTE AMOUR PATERNELLE ESSENTIEL QUE N'IMPORTE QUELLE PERSONNE MÉRITE D'AVOIR DE SON PÈRE

Mon père : Tu es comme ta mère, un fleur bleu comme une pauvre petite femme. Je comprend mieux pourquoi tu es ce stupide peintre de pacotille. Je t'ai offert la meilleure éducation et c'est comme ça que tu me remercie ? Tu crache sur mon nom et sur tous ce que j'ai bâti avec la sueur de mon front... C'est surement le côté de ton imbécile de mère

- NE PARLE PAS DE MA MÈRE ! ELLE NE MÉRITE MÊME PAS DE RESTER AVEC UN TYPE COMME TOI.

Mon père : Mais dis moi, tu penses que combien de temps cette négresse qui te sert de femme restera avec toi ? Après que je te retire tous ton héritage, crois moi qu'elle ne restera pas avec toi. Tu ne vaut rien !

Que je déteste ce type ! Il a toujours voulu me rendre la vie impossible, nous avons jamais pu être heureux. Mon âme est remplit de haine et de rage, j'ai envie de lui arracher le coeur et lui briser les os. C'est horrible de penser cela de son propre père mais lui n'est pas mon père. Et me dire que le même sang que ce bouffon coule dans mes veines ains que celle de David me répugne. Il se met à rire fortement avant de disparaître sous mes yeux. J'essaie de toutes mes forces de ne pas prendre en compte ce qu'il m'a dit mais si vous saviez combien ceci me fais mal. Je sent quelqu'un me toucher l'épaule, je me retourne et fais face à Grace qui sourit.. Mais son sourire n'est pas comme celui que j'ai l'habitude de connaître... Il est narquois, comme si elle se moquer de moi. Mais je constate que sa main est dans celle de Javier. Mais c'est un cauchemar ? Mon visage se durcit, mes poings se resserrent fortement avant que je puisse mettre un coup au visage de Javier. Elle relève Javier, putain mais pourquoi elle est avec lui ? Je l'a tire auprès de moi mais elle me pousse violemment avant de se réfugier dans les bras de Javier.

- PUTAIN MAIS GRACE TU FAIS QUOI AVEC LUI ? NOUS SOMMES ENSEMBLE ET JE T'AI DÉJÀ DIS DE NE PAS T'APPROCHER DE CE TYPE. TU COMPREND PAS QUE JE NE SUPPORTE PAS QUE TU SOIS AMI AVEC LUI. ET PUIS TOI SALE BOUFFON, NE T'APPROCHE PLUS DE GRACE SINON JE TE FAIS LA PEAU. (Je tire Grace près de moi)

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Where stories live. Discover now