Chapitre XIX.

2.8K 153 83
                                    

On peut dire que je suis le plus gros bouffon, un arrogant, abus de moi même mais je refuse qu'on ose me dire que je suis violent. La violence est quelque chose que je ne supporte pas et que je ne défend pas... Peut être les épreuves de ma vie et ce que j'ai pu voir m'ont rendu comme cela. Je ne veux pas être un héros ou même jouer le rôle du bon citoyen mais plutôt d'une personne qui a vu une personne en danger et qui a défendu. Voilà dans la situation qui se présente à moi... Une femme a été victime d'une agression par un pauvre type et je suis venu en aide. Et là seule chose qui me traverse à l'esprit c'est ce visage.. Whouaah ! Comment peut ton être d'une beauté pareil ? Son teint caramel aussi lisse que de la mousse au café, des yeux noisettes remplit de larmes et de tristesse, des cheveux mouillés mais qui ne cache pas ses boucles et sa bouche... Ah lala une bouche pulpeuse comme une fraise. Oui, c'est exactement à ça que je pourrais faire une comparaison. Une fraise dans un bain de caramel.

Je l'a relève et l'aide à reprendre ses affaires tombés au sol. Elle a l'air si mal... je me demande ce qui a bien pu se passer avec ce connard pour en venir au main. En tant que gentleman, il mets impossible de lever la main sur une femme. Ma mère n'a pas été très présente dans mon éducation mais elle m'a toujours apprit à  respecter les femmes. C'est bien l'éducation espagnol, nous sommes des vrais gentleman. Nous avons ça dans le sang !

la femme : merci beaucoup monsieur (elle essuie ses larmes)

- nous n'avez pas à me remercier, je n'allais surement pas vous laissez seul face à ce bouffon.. Mais venez je vous offre un café, vous allez attraper froid.

La femme : ne vous dérangez pas pour moi ! J'habite pas très loin. Je vais.. enfin je vais rentrer à pied.

- mais vous habitez où ? C'est loin d'ici ?

La femme : euh non, c'est juste à 30 minutes d'ici. Dans le nord de la ville

- Mais c'est bien loin d'ici. Venez avec moi, je vais d'abord me changer et vous vous réchaufferez chez moi. Puis je vous deposerez

La femme : non monsieur, je ne veux pas vous déranger. Vous avez l'air de faire votre footing et je ne veux pas vous interrompre.

- ne vous inquiétez pas, ça  ne me dérange pas.

Elle finit enfin par accepter puis nous prenons le chemin de ma maison. Je n'allais surement pas la laisser repartir seule alors que ça se trouve, elle croisera de nouveau ce con. Durant le trajet, nous parlons pas beaucoup.. En faite je n'avais pas vraiment envie de l'a déranger avec mes questions. Elle doit être très mal et la dernière chose que je peux faire c'est venir lui prendre la tête. Non, autant rester en retrait et si elle veut en parler alors je suis là. Nous arrivons, je demande à une de mes femme de ménages de rapporter une serviette et un de mes gros pull de sport afin qu'elle puisse enlever son haut trempé. La femme de ménage revient avec ce que je lui ai demandé, je lui donne mais au moment où je lui tend le pull.. Je sais pas, elle m'a regardé plutôt bizarrement.

La femme : non non je peux pas prendre votre pull. Ne vous en faites pas, je vais juste me sécher un peu.

- (petit rire) enfin cela me dérange pas ! Et puis vous risquez de tomber malade avec votre haut. Prenez s'il vous plait

La femme : ... Merci... et où puis je me changer s'il vous plait ?

- euh continuez tout droit et à droite vous trouverez la salle de bain.

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Where stories live. Discover now