Chapitre 15

Depuis le début
                                    

- J'ai cru que tu étais partis à la guerre, avouai-je.

- Quelle guerre? Il n'y en a plus depuis bien longtemps. Mais si ça aurait été le cas, je l'aurai fais.

- Pourquoi? demandai-je en fronçant des sourcils.  

- Parce que ça aurait été mon devoir, dit-il en regardant son poisson et non moi. J'aurai combattu.   

- Tu aurais voulu mourir? demandai-je avec colère. Tu aurais voulu voir des horreurs juste par devoir? 

- J'aurai servis mon pays parce que c'est ce qu'on aurait attendu de moi!

- Ah oui vraiment? Des poilus de la première guerre ont dis exactement la même chose que toi et pourtant ils se sont fais massacrés! explosai-je. Tous ça pour que la guerre dure quatre ans et qui en ai une autre quelques années plus tard. Leurs morts n'ont servis à rien. Ta mort ne servirait à rien. 

- Ils sont morts dans l'honneur et la gloire! Je ferai exactement la même chose qu'eux si je pouvais donc de quoi tu te mêles? s'énerva-t-il en me regardant droit dans les yeux.

- Je me mêle de tout, sache le. Et ta façon de penser? Argh! Elle est juste archaïque!

   Si nos yeux pouvaient lancer des éclairs... on serait déjà mort tout les deux. 

- Les gars, calmez-vous! déclara Elena en riant nerveusement. Vous parlez de quelques choses qui c'est passé il y a 100 ans!

- Tu as raison, mentis-je en affichant mon petit sourire de télévision. C'est n'importe quoi.

Je donnais mon poisson à Louka qui bavait presque dessus et je décidai de partir me promener un peu histoire de me changer les idées.

- Où vas-tu?  me demanda Elena protectrice jusqu'au bout.

- Besoins naturels, mentis-je.

Comment peut-il dire une chose pareil? La guerre détruit les hommes car les hommes se détruisent entre eux. C'est un cercle infernal. Il est inconscient voilà tout. Il n'a pas du voir "il faut sauver le soldat Ryan" ou " Pearl Harbor". Il ne sait rien de la guerre comme moi je ne sais rien de la pèche. Ok il a été à l'armée mais il n'a pas été à la guerre. Et j'éspère de tous cœur qu'il n'ira jamais. De toute façon, je m'en fiche. Je le connais assez pour dire qu'il ne m'écoutera pas parce que c'est une des plus belles tètes de mules que le bon dieu est fait sur cette Terre! Je ne me rangerais pas de son avis comme il ne se rangera pas du mien. Je marche là où mon intuition me guide. Je descends au plus profond de la grotte Comment ai-je pu embrasser un homme aussi horripilant? Argh! Il me soule! Que ce séjour de malheur se termine et que je rentre chez moi! Mon vrai chez moi: Paris.

- Dana! hurla quelqu'un.

Dimitri. Des bruits de pas approchent. Il est pas loin. Je décidai donc de me cacher derrière un rocher au fond. Chose idiote qui m'a parut sensé sur le moment parce que je ne voulais pas lui parler. Pas pour le moment du moins. Il a hurlé mon nom et j'ai pu desseller de la panique dans sa voix. Je me retournai pour l'apercevoir. Il regarda par terre, passant sa main dans ses cheveux et il se figea avant de se baisser pour ramasser... mon carnet de dessin! Je l'avais laissé dans ma poche et il a du tombé lorsque je me suis faufilée à travers les pierres! Il commença à feuilleter mon carnet et j'ai bien faillis sortir de ma cachette pour lui arracher le livre des mains. Qu'est-ce qu'il peut m'énerver!

- Dana, je sais que tu es là, dit-il comme si il s'adressait à une enfant. Je veux seulement... arrête de faire la gamine et viens!

- La gamine? Moi? Tu te fiches de moi!

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant