69 ⏤ DIALOGUE

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SOIXANTE
NEUVIÈME
DIALOGUE
                     

CHARLIE & EMMA
parc

— Les lois de
biologie magique
ne mentent pas :
quand Charlie
Weasley se prend
un gros coup dans
le ventre par un
événement qu'il
n'anticipe pas, il a
besoin de s'éloigner
du monde pour réfléchir
à la teinte de bleu du ciel !

— Tu fais beaucoup
de bruit, ça apporte
pas mal d'ennuis, ça.
Tu n'as jamais pensé
qu'il faudrait que tu
apprennes de tes
erreurs ?

— Que j'apprenne
de mes erreurs
implique que je
fais des erreurs
avant tout. Tu
m'as vu ? Je ne
fais pas d'erreurs.

— Oh oui, donc
hier soir, c'était
complètement
prévu que tu
m'embrasses ?

( silence )

— Tu te souviens,
huh ? Soit c'était
un putain de baiser
que j't'ai offert et tu
t'en rappelle malgré
l'alcool- ce qui est
possible, j'embrasse
comme un dieu - soit
tu faisais semblant
d'être bourré et tu te
rappelles de tout. Je
te préviens, je vais me
mettre en colère si c'est
le deuxième cas, je
pensais qu'on avait
partagé un grand moment
saouls tout les deux.

— Tu peux pas
faire comme les
gens normaux et
être embarrassée ?

— Ce serait mal
me connaître.

— Tu veux
pas en parler ?

— De quoi ?

— Tu m'as
embrassé.

( silence )

— Tu m'as pas
repoussé, Weasley.
T'étais pas complètement
répugné par l'idée.

— Je-

— Ow, les gens
normaux, regardez
-vous comment vous
êtes mignons à vous
sentir gênés dès la
première remarque
déplacée.

— Emma...

— T'inquiète
champion, si ça
peut te rassurer,
j'suis pas amoureuse
de toi non plus.

( silence )

— Pourquoi tes
yeux sont pleins
de larmes alors ?

( reniflements )

— Oh ? T'inquiète,
un traitement spécial
de maman chienne de vie.

( silence )

— Putain de merde,
vous avez pas un
traitement contre les
sentiments ? C'est nul
comme trucs ces machins
là, on peut pas les retirer ?
J'peux pas contempler la
putain de nature sans
penser au fait que j'vais
vivre le restant de ma vie
comme une moldue ?

— J'crois que
j'ai un truc.

— Ah ouais ?
C'est quoi ?

— Ça.

( silence )

— Je dois avouer,
Charlie Weasley,
que t'as de gros
progrès à faire en
terme de baisers,
mais tes câlins
sont imbattables.

( ricanements )

— Peut-être que
c'est pour ça que
Jean t'as largué,
t'embrassais trop mal.

( soupir )

— Ah, c'est trop
tôt pour faire des
blagues dessus ?
Sujet trop sensible ?

— Elle me manque
beaucoup, Emma.

( silence )

— Je sais.

Emma main dans ta gueule ⌲ POUDLARDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant