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VINGT
TROISIÈME
JOURNAL
                  

dortoir féminin gryffondor, 7ème année

❝La salle commune grouille. Tu sais, parfois, quand tu soulèves un meuble, ton matelas, ou un enfant qui est immobile depuis longtemps, tu trouves plein de bestioles nichées au dessous. Elles montent les unes sur les autres, font claquer leur carapaces pour exprimer leur mécontentement et paniquent en se tortillant dans tout les sens. C'était exactement ce qui était en train de se passer dans la pièce voisine : des ados étaient en train de se grimper dessus, faisaient claquer leurs pintes de bière pour célébrer leur victoire et gigotaient le plus possible pour impressionner les autres.

Et moi, je m'apprête à les rejoindre, ma précieuse bouteille enfin décapsulée dans ma main droite et ma main gauche de libre, comme arme contre les jeunes garçons qui ne contrôlent pas leur testostérone.

Je pense que j'ai eu de la chance de tomber sur Jean et Tonks dans les gradins. Même si ça s'est pas très bien terminé, je me voyais mal vivre le match toute seule. Si ce n'était pas pour elles, j'aurais surement fait une sieste pendant tout le jeu. Et puis, leur compagnie n'était pas désagréable. C'était un peu comme enfin pouvoir écouter de la bonne musique après avoir travailler une semaine à l'usine avec le bourdonnement des machines. C'était apaisant, de les entendre.

Une chose est certaine, je ne suis pas sortie de ces montagnes russes émotionnelles.❞

― extrait du journal
d'emma sacramento

Emma main dans ta gueule ⌲ POUDLARDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant