Chapitre 16 : Souffrances

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- Tu n'as rien de grave, mais je n'ai rien pu faire pour ton bras, dit-elle en lui ôtant le bandage, il risque de rester ainsi toute ta vie.

Katsuki écarquilla des yeux en découvrant son avant-bras, entièrement rouge et calciné par endroits. Il le ramena à son visage, et ne put que constatait que c'était bien son bras, recouvert d'une brûlure que lui avait infligé crématorium. Mais il ne réagit pas, il ne se rendit pas compte de l'ampleur de cette blessure, il se contenta simplement de regarder la vieille.

- J'ai pioncé longtemps ?

La vieille dame le regarda sans émotions.

- Tu as dormi pendant deux jours, tu t'es pris un violent coup sur la tête, tu as eu de la chance de ne pas avoir de séquelles plus grave, fronça t'elle les sourcils.

Elle se dirigea sous l'œil absent du blond vers le téléphone de son bureau, composa un numéro et plaqua l'objet contre son oreille, quelques secondes passées et quelqu'un a l'autre bout du fil décrocha.

- C'est bon, il est réveillé, il va bien et est étonnement calme.

Katsuki fronça des sourcils, il allait pas le rester longtemps si elle le parlait de lui comme quelqu'un de colérique, ce qu'il n'était pas.

- Tu vas te faire disputer mon garçon ! Le prévint Recovery-girl en s'asseyant à son bureau.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit violemment, venant claquer contre le mur. Aizawa-sensei franchi le cadre de la porte, et s'avança d'un pas menaçant vers le lit du garçon, le regard furieux.

C'est qu'il arrive à en imposer, pour une larve.

Aizawa s'arrêta devant le lit, crispé, il se retenait d'en coller une au blond qui était étonné de voir son professeur ainsi. Puis il craqua, et sa main gifla violemment la joue de Katsuki qui resta hébété.

- ON PEUT SAVOIR POURQUOI TU T'ES BATTU ?

Katsuki ne réagit pas, là tête toujours tournée sur le côté à cause de la gifle, il ne savait pas comment réagir, il n'avait jamais vu son sensei aussi furieux et avec aussi peu de maîtrise de soi.

- Pourquoi tu t'es jeté sur lui ?! Aizawa se calma un peu, conscient que sa réaction n'était pas digne d'un professeur.

- Il m'a défié ! S'énerva Bakugo qui s'était remit de sa claque.

- Ce n'est pas une raison ! Dans ces conditions la priorité c'est le sauvetage, il y avait des élèves inconscients dans ce couloir !

- Calmez- vous, j'ai pris soin d'épargner les élèves ! Cracha le blond, hors de lui.

Aizawa se calma, et passa une main lasse sur son visage avant de saisir une chaise et l'approcher du lit pour s'assoir dessus.

- Tu aurais pu te blesser et blesser tes camarades. Tu as détérioré des locaux et à usé de ton alter contre une personne sans autorisation, c'est très grave, le principal est déjà débordé à cause de l'attaque, mais tu lui rajoute du travail en plus sur le dos, soupira Aizawa.

Katsuki baissa la tête, assez frustré.

- Je sais, je dois m'excuser auprès du principal, et auprès de Deku aussi...

Aizawa sembla assez mal à l'aise. Il jeta un œil à Recovery-girl qui le regarda d'un air neutre, puis elle secoua la tête de fatigue.

- Bakugo, celui-ci releva la tête en plantant son regard dans celui de son professeur, ça fait maintenant deux jours qu'Izuku Midoriya est porté disparu, les vilains l'ont ramené avec eux.

Katsuki écarquilla des yeux, et son cœur rata un battement, son souffle refusa de cheminer jusqu'à ses poumons et ses mains se mirent à trembler. De peur, de rage, de crainte, de frustration... ses membres étaient pris de soubresauts et ses mains crépitaient dans qu'il ne puisse les contrôler.

- C-c'est une blague, hein ?

Ses yeux tournés vers son sensei étaient grands ouverts, ils ne semblaient pas vouloir accepter la réalité, aussi cruelle soit-elle.

- J'aimerais bien... Aizawa joignit ses deux mains qu'il entrelaça pour venir appuyé son menton contre ses doigts en se penchant vers l'avant pour appuyer ses coudes sur ses genoux, il semblait réfléchir.

Les sentiments de Kacchan s'entremêlaient et étaient contradictoires, une larme s'échappa de son œil droit alors qu'il était pétrifié, incapable de réagir.

***

Seul, dans la pénombre de la pièce miteuse dans laquelle il était enfermé depuis plusieurs jours, Izuku Midoriya sanglotait dans des gémissements étouffés. Il avait froid, et était affamé. Il avait la chair de poule et son ventre se contractait en criant famine. Il était recroquevillé sur lui même, toujours sur sa vieille couverture, les poignets attachés à des chaînes. Ses jambes le faisaient souffrir horriblement, elles refusaient de bouger et les blessures à vifs le brûlaient, le même traitement avait été infligé à ses bras et son abdomen qui étaient lacérés de plusieurs coups de couteaux. Sa gorge était sèche et ses yeux pleuraient depuis des heures, ne se vidant jamais.

- Tu pus la pisse mec !

La voix de Dabi retentit dans la pièce, cela faisait des heures qu'il était là, posté contre le mur, observant le spectacle qu'était Deku, en sang, en larmes. Izuku compris ses mots, mais ne réagit pas. Il se sentait rabaissé et humilié, étalé contre sa serviette humide et odorante, il n'arrivait pas à bouger et ses muscles étaient crispés a leur maximum.

Pourquoi fallait-il que les hommes soient si cruels entre eux ?

- Tu m'entends quand je te parle ? Dabi semblait calme, mais il se délectait aussi de l'horrible vue qu'il avait sous les yeux.

Izuku ne répondit pas, il continuait de sangloter.

Pourquoi fallait-il que les omégas se fassent violenter ?

- Tu pourrais répondre.

Les mains d'Izuku serrèrent la couverture dans leurs doigts, comme pour se raccrocher à la réalité.

Dabi se redressa, et s'approcha d'un pas calme de l'adolescent complètement nu au sol. Izuku laissa un gémissement de peur échapper la barrière de ses lèvres. Dabi approcha son ventre de sa main qu'il effleura, un liquide poisseux s'accrocha à son index. Il ramena son doigt devant ses yeux, le fixant intensément.

- Tu es sale.

Pourquoi fallait-il que les omégas soient violés ?

Izuku se recroquevilla un peu plus sur lui même, un gémissement plaintif et de souffrance s'échappa de ses lèvres alors que son bassin brulait atrocement.

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aaaAAAAH je galère de plus en plus avec cette histoire ! Je m'arrache les cheveux, je n'arrive pas à exprimer les sentiments avec des mots et ça me frustre tellement !

See you later !

Libre - Katsudeku/OmegaverseWhere stories live. Discover now