Chapitre 12 : Pauv' con !

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Un nouveau jour commençait pour tous les élèves de Yuei. Le soleil était déjà levé depuis un certain temps et avait déjà bien avancé sa course dans le ciel. Certains élèves se levaient tôt pour pouvoir prendre tout le temps nécessaire pour se préparer, comme Momo. Quelques-uns se levaient seulement quinze minutes avant le passage du train, comme Denki. Et d'autre qui n'avaient pas dormi du week-end repoussaient le réveil au maximum, comme Izuku.

Celui-ci n'avait cessé de se retourner le cerveau toutes les nuits à cause des événements qui s'étaient déroulés le samedi. Le dîner avec Katsuki. Cet affreux repas où le cendré n'avait eu de cesse de le provoquer et de le mettre mal à l'aise. Il avait simplement commencé par de simples effleurements où le touché lui avait brûlé l'épiderme et l'avait fait rougir en accélérant les battements de son cœur. Puis, les caresses, Katsuki qui frottait son pied contre sa jambe, remontant le bas de son pantalon. Des mouvements doux mais à la fois fermes, qui semblaient représenter le caractère de l'auteur de ces gestes. Puis les regards chauds et fiévreux que Bakugo lui avait lancé, semblant le transpercer et mettre à nues toutes ses émotions. Si la gêne pouvait tuer, alors le vert serait déjà mort milles fois. La faiblesse dont faisait preuve Izuku lorsque Kacchan était dans les parages le désespérait et il rêvait de moment où il pourrait réagir normalement aux provocations indécentes du blond.

Katsuki, son regard toujours encré dans celui fuyant d'Izuku, avait doucement remonté son pied, presque innocemment, jusqu'a rencontrer l'entrejambe du vert qui s'était crispé en lâchant un petit couinement de surprise. Le sourire narquois de Bakugo n'avait pas quitté son visage lorsqu'il avait légèrement exercé une pression sur ce qu'il convoitait, ni lorsque Izuku s'était étouffé, attirant quelques secondes les regards des adultes à la même table qu'eux.

- Mon vieux à sentit tes phéromones, avait-il dit fièrement, son menton appuyé dans sa paume de main.

Izuku avait rougit instantanément en jettent un coup d'œil au père du blond, puis il s'était levé brutalement, attirant le regard une seconde fois de toute la table en se mettant à courir jusqu'à la salle de bain pour se mettre un coup d'eau sur le visage.

Ce week-end n'avait pas été de tout repos pour le petit vert, et aujourd'hui, alors qu'il était à présent à moitié couché sur son bureau et qu'il somnolait, il ne remarqua même pas l'arrivée de l'auteur de ses troubles dans la classe.

Il ne le vit pas non plus se poster debout, face à lui. Ni se pencher au dessus de lui pour l'observer. C'est son souffle chaud qui s'écrasait contre sa nuque et qui faisait légèrement remuer ses cheveux qui le sortir de son 'sommeil' et le fit écarquiller les yeux alors qu'un « Salut Deku » était susurré d'une voix rauque à son oreille.

Il se releva précipitamment, croisant le regard carmin et dur de son ami qui l'écrasait littéralement de son aura dominante. Il se ratatina sur sa chaise.

- B-Bonjour Kacchan... reussit-il quand même à articuler, les joues rouges et le cœur battant fortement dans sa cage thoracique.

Puis plus rien ne se passa, Katsuki était resté là, et continuait de l'observer, ses cheveux verts en bataille et bouclés, ses grands yeux ronds et fuyants, ses joues rouges rebondies parsemées de quelques taches de rousseurs, ses lèvres qui affichaient un rictus gêné. Tout chez lui l'attirait, il ressentait constamment le besoin de le toucher, que ce regard ne se pose que sur lui, que ces joues ne rougissent que pour lui, que ces lèvres ne prononcent que son surnom « Kacchan, Kacchan, Kacchan ». Katsuki voulait le combler, être là seule personne pour qui le coeur d'Izuku battait, parfois beaucoup trop vite.

Si il restait là, à l'observer, il n'allait pas pouvoir se retenir, il le savait. Alors il se retourna, calmement, et s'assit sa place, laissant le plus petit complètement perdu.

Libre - Katsudeku/OmegaverseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant