CHAPITRE 29

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Point de vue de Zaïr

Je me sentais bien aujourd'hui, j'étais heureux avec elle. Elle remplissait mon coeur écorché d'amour et de tendresse, et je sentais qu'il commençait peu à peu à cicatriser. Je n'avais eu aucune nouvelle de mon père depuis plus d'une semaine, mais comment fait-il pour abandonner son enfant ? Son seul fils, j'ai vraiment l'impression qu'il n'est qu'un étranger pour moi, malgré le fait que j'ai grandi à ses côtés, il est tellement différent de moi..
J'embrasse ma Rose sur le front avant de me lever pour aller prendre ma douche, je pris une serviette qui traînait et fila sans attendre. Elle avait une grande douche italienne blanche avec quelques motifs qui rappelaient ceux de mon pays le Maroc. Je repensais à la nuit qu'on venait de passer, à ses magnifiques courbes en train de se tordre de désir sous mon corps, à ses yeux suppliant, et à sa bouche demandeuse, rien que d'y penser ma bite en devenait toute raide.
Soudain je sentis une présence avec moi dans la douche, sans réfléchir je me retourna et plaqua cette personne contre la paroi froide de la douche italienne.

- « Oh ! Zaïr c'est moi détends toi » S'écria ma Rose en enroulant ses bras autour de mon cou

- « Excuse-moi tu m'as surpris » Dis-je en caressant son petit nez avec mes lèvres

- « Je vais travailler aujourd'hui, je m'en vais dans une petite demie heure »

Putain elle allait revoir cet espèce de queutard de médecin qui lui tourne autour.

- «D'accord, moi je vais me chercher un taff et passer chez moi récupérer quelques affaires »

- «D'accord, tu me dis quand je passe te récupérer » Dit-elle en sortant de la douche

Une heure plus tard

Rose venait de me déposer devant mon immeuble, comme toujours je commençais à transpirer et à avoir une profonde envie de vomir, je pris une grande respiration et pénétra dans le hall du bâtiment. D'habitude mon hall est toujours remplie mais là il n'y avait personne à part la concierge qui passait le balais dans les escaliers, je rentra dans l'ascenseur et descendis à mon étage, je posa la main sur la poignée de porte et elle était bien ouverte, il était donc là. Mes mains commençaient à trembler, mes membres à se pétrifier mais je poussa quand même cette maudite porte pour rentrer chez moi. Mon père était là, assis dans son fauteuil, la télécommande dans une main et une tasse de thé dans l'autre.

- « Tu t'es trouvé une fille apparemment. » Déclara t'il de sa voix glaciale

- « Oui. » Dis-je le plus froidement possible

- « Rose Davis, fille d'une assez bonne famille, tu as bien choisi fils »

Mon sang se glaça. Comment pouvait-il être au courant ?

- Les informations vont très vite ici fils, tu devrais le savoir depuis le temps, Mohamed nous a tout racontait sur elle. »

- «Il ne connaît rien d'elle. » Dis-je en essayant de contenir toute ma haine

-« Elle est quand même infirmière, promue à monter en grade avec une grande maison dans un beau quartier. »

PUTAIN MAIS COMMENT IL PEUT SAVOIR TOUT ÇA !
Prends sur toi Zaïr.
Prends sur toi.

- « C'est elle que j'aime, pas son fric, ni sa baraque »

- « Pourtant tu en profites bien, tu ne travailles pas, tu es nourri et logé chez elle, je trouve que tu te débrouilles plutôt bien fils, je dois t'avouer que tu remontes un peu dans mon estime, moi qui te croyais perdu. » S'écria t'il en s'approchant de moi et en me tapant l'épaule

- « Tu me répugnes. » Je partis dans ma chambre récupérait des affaires et parti sous le rire machiavélique de mon père.

Tu m'as sauvé Where stories live. Discover now