Tu m'as sauvé

Chapitre 21

Point de vue de Zaïr

Quelques jours plus tard..

J'avais affreusement mal au dos.
Bien que mon pote David m'avais prêté son canapé pour que je squatte mais je ne me sentais toujours pas mieux.
J'avais effectué pas mal de recherches pour mon appartement et j'avais déniché un petit studio pas loin d'ici dans un immeuble à 3 étages tout neuf. J'avais téléphoné au propriétaire qui me faisait le studio à un prix abordable, il fallait que je passe en fin d'après-midi signer le contrat de vente. Le studio était petit et contenait le strict minimum, un salon qui faisait aussi chambre quand on dépliait le lit, une petit cuisine et une salle de bain.
Ce n'était clairement pas parfait mais je n'avais pas le choix, je détestais dépendre de quelqu'un.
Mon pote me prêta son vélo et je pédala pour me rendre à l'appartement quand je croisa une magnifique voiture noir brillante, à un feu rouge, le genre de modèle qu'on voit qu'une fois dans sa vie.
En grand passionné de belles voitures, je regarda attentivement cette carrosserie parfaite qui me faisait face quand tout à coup, malgré les vitres teintées, je réussie à reconnaître la silhouette de Rose.

Un immense pincement au cœur me foudroya quand je vis son visage si souriant s'illuminer.
J'adorais quand elle rigolait comme ça, c'est là qu'elle était la plus belle.
Son sourire même un aveugle pourrait le voir, il est tellement beau et communicatif.
Il me manquait affreusement.
Je serra mon guidon et essaya de reconnaître la personne qui était assise à côté d'elle, en vint.

Après quelque secondes, le feu passa au vert et la voiture démarra, et au volant, je reconnu les cheveux légèrement grisonnant du Docteur qui m'avait soigné à l'hôpital. L'espèce de Docteur à deux balles qui matait Rose à longueur de journée.
Ma mâchoire se contracta mais ils démarrèrent. Cet espèce d'enfoiré avait attendu que je dégage de sa vie pour la prendre et elle avait l'air d'apprécier ça.
Je n'en avais absolument rien à foutre d'être en vélo et de ce putain de rendez-vous, je voulais juste lui casser la gueule. Je me mis alors à poursuivre la voiture de sport avec mon petit bmx.
Évidemment, il s'arrêta devant chez elle, je me tapis derrière une sapinette pour les observer.
Il sorti de la voiture pour venir lui ouvrir la portière et lui tendis la main pour la faire sortir.
Quel connard.
Rose rigolait de ses manières elle était loin de tout ça, ils avancèrent vers son portail et il la regarda dans les yeux, elle lui parlait mais lui ne cessait de fixer ses belles lèvres pulpeuses.
Mon sang ne fit qu'un tour j'essaya de rester calme et de les observer bien sagement.
Il posa sa main sur sa joue mais elle l'enleva doucement.
Une flamme se ralluma en moi.
Il fronça un peu les sourcils et pris sa main, qu'elle écarta une nouvelle fois.
Il l'observa et recula d'un pas, elle lui parla longtemps pendant que lui la dévorait du regard.

Je n'allais pas tenir bien longtemps.