Tu m'as sauvé

Chapitre 1

ATTENTION LANGAGE FAMILIER VOIR VULGAIRE UTILISÉ DANS CE CHAPITRE !

Point de vue de Zaïr Khalil

23h01
Assis sur les marches en bas de mon immeuble, deux trois potes à mes cotés je tirai sur mon joint.
Je reconnais que l'herbe qui tourne à Aulney-sous-Bois est vraiment bonne.
J'avais essayé de ne pas tomber dans le trafic mais quand t'as pas de métier, pas de famille ou presque c'est compliqué.
Depuis quelques années je ne vivais presque que la nuit, je me couchais à l'aube et je me levais une fois le soleil tombé.

- "Khalil !" Hurla une voix au loin.

Hamza et Ibrahim, les potes avec qui j'étais se levèrent pour regarder pendant que je continuais tranquillement à fumer, jetant de trois coups d'œils à la silhouette qui s'approchait de nous à grand pas.
Quand soudain, je reconnu le mec à qui je devais de l'argent depuis un moment, et c'était pas le genre de mec avec qui on pouvait s'arranger.
J'écrasa mon joint sur le sol et commença à rentrer dans mon bâtiment mais ce connard était déjà près de moi et me souleva contre la baie vitré avant que je n'eu le temps de faire quoi que ce soit.

- Espèce de petit fils de pute ça fait deux semaines que tu me dois du fric ! Me dit-il en frappant ma tête contre le verre.

Il faisait le double de mon poids et de ma taille malgré cela je le poussa contre le mur opposé.

"C'est qui que tu traites de fils de pute espèce de petite merde ?

Dans la rue il n'y a qu'une seule règle à suivre, qu'on sois ami ou famille on ne se mêle jamais au grand jamais du business des autres. Nous on est des hommes, on règle ça un contre un.
Mes potes attendaient donc sur les marches. Je donna un coup de poing dans la mâchoire du type, puis deux, puis trois, il était dix fois plus stock que moi, si je voulais m'en sortir, fallait que je mise sur la rapidité.

Malheureusement pour moi, en plus d'être stock, il était rapide, il me poussa au sol, mis son pied sur mon torse et sorti un flingue, il n'était plus question de bouger.
Je fixa l'arme en métal qu'il avait déposé contre mon front.

- je te préviens espèce de petit PD si dans une semaine tu m'as pas donné mon fric t'es un homme mort Khalil.

Il me fixa et me donna un coup de crosse dans la tête je senti un liquide chaud coulé sur mon front puis plus rien.

NB: Voilà j'espère que ce premier chapitre vous a plu !
Je suis désolée pour le langage familier voir vulgaire employé dans ce texte mais c'est pour illustrer la violence de l'entourage de Zaïr, ne vous inquiétez pas toute la fiction n'est absolument pas comme ça.
Le. prochain chapitre est du point de vue de Rose. 😘