CHAPITRE 36

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///ATTENTION CE CHAPITRE PARLE DE VIOLENCES PSYCHOLOGIES ET PHYSIQUES DE MANIÈRE EXPLICITE.\\\

Point de vue de Zair

Après un bien agréable moment passé ensemble ma dulcinée descendis de mes genoux pour se remettre sur sa place initiale. Ces longs cheveux ondulés étaient tout ébouriffés et quelques gouttes de transpiration perlées sur son visage rougit. Sur aurait dit une lionne, ma lionne.

« Même si j'adore te voir dans cette état ma belle, recoiffe toi avant de passer la porte de chez toi parce que c'est comme si il y avait marqué en rouge sur ton front : Je viens de faire du de bon sexe » Dis-je à moitié en rigolant en replaçant une mèche de sa tignasse rebelle

« Roh Zaïr. » Se contenta t-elle de rétorquer en s'attachant les cheveux en queue de cheval.

Je lui arracha un dernier baisé avant de me rhabiller.

« Bon, assez de bon temps, je vais rentrer ma douce »

« Tu ne dors pas avec moi ce soir ? »

« J'ai envie Rose.. Mais il faut que j'affronte mon père, que je rassemble mes affaires et que je trouve enfin un d'appartement et si je reste chez moi je vais me bouger, je me connais. »

« Je comprends mais fait attention avec ton père, ne t'énerve pas ça n'en vaut pas la peine tu le sais, si tu as le moindre problème tu m'appelles et je viens te chercher ok ? » Me dit-elle en caressa doucement ma joue gauche.

« Oui maman » Dis-je sarcastiquement

Je lui arracha un derniers baiser, alluma une clope puis le moteur et démarra.

Fin d'après-midi d'hiver comme je ne les aime pas, il fait froid, le soleil se couche à 17 heures et il y a des bouchons sur la route. Luz de Luna de PNL retentissait dans la voiture pendentif que je crachais la fumée de ma cigarette qui s'évadée à travers ma fenêtre. J'allais revoir mon père, après tant de jours sans l'avoir vu. Quand j'arriva enfin en bas de mon immeuble, il n'y a quasiment personne et la nuit est tombée, la même boule au ventre que j'ai depuis ma plus tendre enfance arriva dès que je vis à la lumière à la fenêtre de notre étage. Je dis bonjour à deux trois gars zonant en bas de l'immeuble et je pris l'ascenseur. 5 ème étage, porte 31. J'étais devant ma porte, toujours la même, une porte en bois clair avec la marque du poing de mon père, un jour ou encore il a du me frapper après que je sois rentré à une heure tardive. J'inséra doucement la clé et ouvris enfin la porte. Mon père était là, comme d'habitude, dans son fauteuil rouge bordeaux abîmé par le temps. Il me fixa quelques secondes qui me paru interminables puis se concentra à nouveau sur son poste de télévision. Intérieurement, j'étais soulagé mais je ne laissa rien transparaître et me dirigea vers ma chambre. Quand j'ouvris enfin ma porte, je resta bouche bée. Mes mains se mirent à trembler, mes larmes me montèrent aux yeux et s'écroulèrent sur mes joues sans que je puisse même les contrôler. Soudain je sentis une pression sur mon épaule et l'odeur d'un mélange de Oud. Mon père continua a me tapoter l'épaule.

« Je t'avais prévenu, tu avais 3 jours pour me débarrasser de toutes ces merdes. Ça fait plus d'une semaine, tu ne m'as donné aucune nouvelle mon fils, alors tu sais comment il est ton père. Le soir du troisième jour où tu aurais du venir chercher tes affaires, j'ai fait venir l'association de nettoyage du quartier et ils ont jeté tout ça à la déchetterie au bout de la rue. »

Les posters de mes joueurs préférés, l'intégralité de mes vêtements, la montre que mon grand-père m'a offerte pour mes 15 ans, mon tapis d'enfance tricoté par ma grand-mère maternelle, les photos de ma mère et tous mes souvenirs, il n'y a plus rien. Les murs ont été repeins en blanc, la pièce était vide et une odeur de peinture fraîche émanée encore de la pièce de mon enfance.

Tu m'as sauvé Where stories live. Discover now