Timothé : Grâce à ton portrait robot, nous avons découvert ce fameux Maître Portier. J'ai hâte de lui passer les menottes à ce bouffon. Tu vas retrouver ton fils, j'en fais la promesse. Et ensuite nous allons sortir ensemble

Timothé me vole un baiser alors que je m'installe dans la voiture. Ce type est vraiment fou et il ne manque aucune occasion pour me mettre dan d'une situation étrange ! Dieu merci qu'il me fais rire comme personne parce que sinon il aurait reçu ma main à la figure. Nous prenons la route en direction de la rue indiqué par le GPS. Mon coeur bat un peu vite, je suis plutôt nerveuse à l'idée de faire face à ce type qui a causé ce désastre dans ma vie seulement pour de l'argent. Il est évident qu'il est question d'argent derrière cela, le père de Quentin a sûrement donné un bon chèque à ce type. Mais la tromperie s'arrête là ! Nous arrivons rapidement devant un bâtiment dans le quartier de Neuilly sur Seine, le quartier des « Bobo Chic » ! Vu la tête de Timothé, il a l'air de comprendre qu'il ne s'agit sûrement pas d'un cas banale mais d'un cas sérieux et qui implique des personnes fortunées. Une bonne respiration puis nous sortons de la voiture avant que je puisse m'avancer vers l'interphone du bâtiment. Hmmm il y a des noms assez... Caucasiens ! Ce n'est sûrement pas ici que tu trouveras un nom tel que « Drame » « Coulibaly » et j'en passe alors que l'on sait parfaitement que nous pouvons avoir meilleur au pays parce que notre Afrique n'est pas pauvre ! Timothé trouve le nom de Monsieur Portier, il semblerait qu'il vit au deuxième étages. Nous entrons dans le bâtiment grâce à la concierge puis nous montons les escaliers à une vitesse remarquable. Je veux pouvoir faire face à ce monsieur et qu'il me dis la vérité. Arrivé devant la porte, je sonne délicatement tandis que Timothé essaie de me calmer. La colère, le stresse se lisent sur mon visage pourtant je ne peux plus faire marche arrière puisque la porte s'ouvre et nous faisons face à une femme plutôt jolie.

La femme : euh... Bonjour

Timothé : Bonjour Madame, nous sommes la police de Paris. Nous souhaitons nous entretenir avec votre mari, est ce qu'il est présent ?

La femme : Oui il est présent mais est ce que c'est pour quelque chose de grave ? Son cabinet a été vandalisé ? Nos voitures ?

- Absolument pas Madame mais nous souhaitons le rencontrer pour un sujet différent.

La femme : .. D'accord alors entrez je vous prie.

La femme ne manque pas une occasion pour me regarder d'une manière que je n'apprécie pas du tout. Bien sûr, son problème c'est ma couleur de peau ! Ça lui fait mal de pouvoir voir une femme noire dans sa maison alors que nous sommes plutôt réputé pour laver leurs merde... Idiote ! Nous arrivons dans un grand salon très bien décoré, une musique classique dans le fond qui donne une ambiance assez lourde. C'est seulement arrivé dans le grand salon que nous faisons face à ce monsieur. Il semblerait qu'il ne me reconnaît pas puisqu'il me sert la main tout comme celle de Timothé, nous nous installons dans le salon alors qu'il demande à la femme de ménage de nous servir du café.
La discussion est assez plate mais de nombreux souvenirs me viennent dans la tête, ce qu'il a pu faire et étrangement je ne peux ressentir de haine envers lui. Un imbécile de plus qui a succombé à la tentation de l'argent !

Mais nous sommes absolument pas venus pour discuter du temps et autre chose. Timothé finit par prendre les devant alors que j'étais juste prête à lui balancer mon café en plein visage tellement il est insupportable.

Timothé : Alors comme ça vous connaissez la famille Lecompte ?

Monsieur Portier : Oui ce sont des personnes bien.. mais pourquoi cette question ? Quel est le rapport ?

- Arrêtez de faire semblant.. Vous savez que c'est un délit l'usurpation d'identité ?

La femme : Usurpation d'identité ? Mon cher que veut dire ces gens ?

Rien Ne Sera Pareil  [Tome II ] Where stories live. Discover now