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Chapitre 31 - "Bullying"

"You don't know what its like to be like me. To be hurt, to feel lost, to be left out in the dark. To be kicked when you're down, to feel like you've been pushed around. To be on the edge of breaking down and no one there to save you."

[Média: Welcome To My Life - Simple Plan]


          Le harcèlement. Tous le craint, plus encore lorsqu'on est adolescent. Cet ensemble d'actions, le plus souvent répartie sur le temps, fait partie des pires choses dont l'Homme est capable. Les histoires qui relatent sur ces atrocités ne manquent pas et malheureusement nombreux sont ceux qui en souffrent. La discrimination est la coupable de la plupart de ces affaires. Elle pointe du doigt les personnes aux diverses allures et origines et les maltraite pour seul alibi leur différences.

Dans un monde où la diversité commence à peine à être de plus en plus prônée, certains refrènent sa course, encré dans leurs vieilles idées. Pour être honnête, je ne pense pas vraiment que les réels fautifs dans l'histoire en général sont les enfants qui en persécutent d'autres mais plutôt ceux qui les ont engendrés : leurs parents. Il suffit que deux parents soient racistes pour que le risque que leur enfant le devienne également soit considérablement élevé. Un enfant écoute en général ses parents, et rationalise les valeurs et le comportement qui lui sont inculpés, qu'ils soient bons ou mauvais. Il n'y a pas encore de différences concrètes pour lui, il va juste considérer cela comme normal. C'est ce qui est justement le plus effrayant.

On retrouve la persécution sous différentes formes, allant de la violence physique à la violence verbale ou encore psychologique. Certains vont prendre un malin plaisir à vous frapper jusqu'à l'écroulement pour ensuite vous racketter. D'autres vont passer leur journée à vous insulter de tous les pires termes possible et imaginable autant dans votre dos qu'en face-à-face. Enfin il y en a d'autre qui vont s'amuser à faire passer des rumeurs à votre propos, vous ridiculisant et vous faisant perdre toute crédibilité autant aux yeux des élèves qu'à ceux des professeurs. Ceux-ci ne sont que des exemples parmi des centaines d'autres mais pour chacun, tôt ou tard l'isolement vient se présenter à la porte des victimes. Leur ombre devient alors leur seule compagnie durant ces longues journées à l'extérieurs de chez eux.

Il y a cependant un cas de persécution qui est bien pire que toutes les autres d'après moi. Le cyberharcèlement. Alors que les autres types d'intimidations ne se manifestent qu'à l'école, à partir du moment où cela s'étend sur internet, vos malheurs vous suivent alors partout où vous allez. Vous aurez beau être chez vous, dans un café ou encore dans un restaurant, il suffit que vous ayez votre téléphone pour avoir sous les yeux l'objet de vos tourments quotidiens. Les weekends qui étaient jusqu'alors vos moments de paix deviennent alors tout aussi invivables. Vous pourrez vous dire autant de fois que vous voudrez qu'il suffit de ne pas aller sur les réseaux sociaux pour éviter de se faire du mal, il y a toujours une part de vous qui va vouloir savoir ce qui se dit sur vous. Une photo humiliante. Un post qui témoigne d'une fausse rumeur. Des moqueries blessantes en commentaire sur la moindre publication de votre part. 

Dans ces situations d'harcèlements à l'école, il y a une chose qui me révulse au plus aux points : le manque de réaction du corps enseignant. Nul ne peut nier qu'ils peuvent être témoins de scènes de persécutions répétées sur autrui mais beaucoup ne font rien. C'est comme si à leurs yeux, leur job n'avait pour unique fonction que s'assoir sur leur chaise de bureau, donner leur cours puis rentrer tranquillement chez eux. S'il y a bien des personnes avec un minimum de pouvoir ce sont bien les adultes de l'établissement.

The Sounds Of SilenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant