C'est mon Projet

Chapitre 42 : Trahison

[Et oui ! Ça faisait longtemps les aventures de macaron, mais elles sont de retour pour le pire et pas le meilleur 8D]

Depuis mon retour en France, j'ai échangé beaucoup de messages avec Justin Trudeau. On s'envoie beaucoup de smileys – ET PAS DES EMOJIS NON JE N'UTILISERAI PAS CE MOT !

Ça me rappelle un peu moi et Valls, mais c'est mieux. D'ailleurs, Valls a tenté de me contacter de nouveau en m'envoyant un message.

« Emmanuel,

J'aimais beaucoup notre amitié. Je pense qu'on devrait de nous être amis. Tu aimes Dora, j'aime Dora aussi. Oui, tu ne le savais pas, maintenant tu le sais. Et non, je ne fais pas pour que tu redeviennes mon ami.

PS : Je pourrais être un très bon ministre, je t'ai envoyé mon CV en pièce jointe. »

Je supprime son message. Je n'ai pas le temps de lire son CV, je dois d'abord boire mon jus d'orange et mes cordons bleu pour le petit-déjeuner.

Soudainement, un homme entre dans mon bureau. Il se casse la gueule. C'est marrant. Ça me rappelle Vidéo gag.

— Bonjour monsieur Macron, dit-il en se levant.

Il s'approche de mon bureau comme si de rien n'était.

— Monsieur Trump vient d'annoncer qu'il quittait l'accord de Paris.

— AH NON ! JE SUIS PAS D'ACCORD ! m'écrié-je.

— Que comptez-vous faire ?

— Euh... Mais c'est quoi l'accord de Paris en fait ?

— Un truc sur le climat.

— Ah...

Il me regarde. Il attend une réponse. Je ne sais pas quoi dire.

— L'argent ne se mange pas.

C'est beau ce que je dis quand même. Mais visiblement, je dois quand même faire un discours. Ça commence à devenir agaçant tout ça. Si Trump n'existait pas, je n'aurais pas eu ce discours à faire.

Du coup, j'ai envie de faire une ellipse, mais il paraît que c'est moche. Alors, je vais vous raconter ma journée jusqu'au discours.

J'ai mangé un cordon bleu. Fin.

Voilà donc l'heure du discours. Je suis face à plein de gens. Et je ne sais pas quoi dire.

— Français, Françaises...

Il paraît que ça fait beau de commencer par ça. Et aussi parce que je n'ai pas d'idées. Heureusement, je trouve des post-its dans mes poches. Brigitte m'a fait des antisèches !

Ah nan... Elle m'insulte en fait. Mais je ne comprends pas du tout pourquoi. Est-ce que j'ai fait quelque chose de pas bien ?

Enfin, il faut que je me reconcentre. C'est le moment de sortir THE phrase. Celle qui montra à tout le monde que je suis le roi du monde.

— Make our planet great again.

Et ouais ! Prends ça Trump ! Je parle mieux anglais que toi ! Nananananère !