Chapitre 64 : Je dois revoir mes fans

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Les Françaises et Français continuent d'exprimer leur mécontentement dans toute la France. Le pays est en crise. Une terrible crise. Jamais le pays n'a été au plus mal.

Mais je m'en fous, je joue au Monopoly avec le brun.

— La rue de la paix est à moi, annoncé-je.

— On vient de commencer et t'es même pas dessus ! proteste-t-il.

— Tout est à moi.

— Ça marche pas comme ça le Monopoly...

— C'est qui le Président ? MOI OU TOI ?

— Toi, répond-il d'une petite voix.

Il baisse la tête, une larme de pleurs coule sur sa joue et s'écroule par terre. Petit à petit une petite flaque se forme. C'est... triste.

Tant pis. Je mets toutes les maisons sur la rue de la paix.

— J'ai gagné maintenant.

— Ouin.

Je crois qu'il accepte sa terrible défaite.

Soudainement, un gilet jaune tombe sur le plateau.

— J'ai l'impression de devenir daltonien... Mais genre daltonien où tu vois que du jaune. Je comprends pas pourquoi.

Le brun ne dit rien. Je crois qu'il ne se remet vraiment pas de son atroce défaite.

Le chien Nemo arrive pour prendre le machin jaune et le déchire.

— Bon chien.

Il balance ensuite les restes dans la cheminée et pisse dessus.

— Très bon chien.

On entend alors plein de "PAS CONTENTS". Je ne comprends vraiment pas pourquoi ils ne sont pas contents à ce point. J'en ai vraiment marre de ces machins jaunes, au bout d'un moment, il s'agirait de grandir !

Et là...

Surprise...

Stupeur...

Poudre de perlimpinpin...

Un stag— mec qui travaille pour moi avec un salaire correct et acceptable entre dans mon bureau.

— Monsieur le Président, l'heure est grave.

— Vous n'avez pas reçu les cordons bleus pour ce midi ?

— Euh... L'heure est doublement grave, rétorque-t-il en baissant la tête.

— NOOOOOOOOON PAS LES CORDONS BLEUS !!!!

Je balance le plateau du Monopoly par la fenêtre.

— Les Françaises et les Français veulent vous entendre à propos des gilets jaunes.

— Les gilets jaunes, c'est quoi ce truc ?

On se regarde dans le blanc des yeux. D'ailleurs, les yeux de ce stag— employé sont vraiment moches. Il n'a clairement pas été embauché pour sa beauté — contrairement à moi.

— Je peux programmer un discours pour demain ? me demande-t-il en gribouillant sur son carnet.

— Oh oui ! Je vais encore pouvoir parler à mes fans !

Je sors des lunettes de soleil comme par magie et les mets.

— Vive la France.



[Hey !

Voici ENFIN la suite de C'est Mon Projet :D

Si j'ai pris autant de temps, c'est surtout à cause du montage. Du coup, appréciez-le, imprimez-le et collez-le dans votre chambre c:

D'ailleurs, n'hésitez pas à me proposer des actualités que vous voulez que je parodie ou que j'intègre dans l'histoire, ça pourrait être marrant :D

Sur ce, à bientôt o/]

C'est mon ProjetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant