Ahlam, est issue d'une famille très riche de Dubaï. Son père, lui offre tout ce dont elle a besoin et cela depuis toujours. La seule chose que cette jeune femme n'aura pas, c'est la liberté de choisir son futur mari.
Elle à était promise en mariage...
Je m'installe pour déjeuner dans le séjour face au centre-ville. Safia a disparu, j'en profite pour aller voir Baasim dans sa chambre. Je rentre comme une petite souris en essayant de ne pas faire de bruit. Je m'approche de lui et l'observe dormir. En me rapprochant du lit, je me cogne le pied.
Ahlam : Aïe !
Baasim ouvre les yeux en sursautant.
Ahlam : Désolé de t'avoir réveillé, je me suis cognée l'orteil. Baasim : Oui désolé, je me lève et je te ramène. Ahlam : Non, non, continue de dormir je vais me changer et je demanderai à Safia de me commander un Uber. Baasim : Hors de question que tu rentres en taxi avec la robe d'hier. Ahlam : D'accord. Baasim : Tu as rencontré Safia. Alors ? Ahlam : Elle a l'air très gentille, mais elle est jeune pour être gouvernante ? Baasim : C'est compliqué Ahlam : Explique-moi j'ai tout mon temps. Baasim : Sa mère travaillait pour nous depuis toujours mais elle est décédée il n'y a pas très longtemps. Alors mon père a proposé à Safia de prendre sa place. Ahlam : Ton père à l'air d'être un homme bon. Baasim : Ouais comme moi. Ahlam : Et tes chevilles ça va ? Baasim : Va me chercher un café s'il te plaît, je vais prendre une douche pendant ce temps.
Mécontente je quitte sa chambre pour aller lui faire ce café. Je trouve de la pâte à crêpe dans le frigo, par la même occasion je lui en fait cuire quelques-unes, t'en qu'à faire. C'est bien l'une des premières fois que je fais quelques choses par moi-même, je n'ai pas l'habitude d'aller en cuisine chez moi, il y a toujours eu quelqu'un pour s'occuper de nous. Bientôt ça sera à moi de prendre soin de lui, mais je ne sais pas si j'en serai capable. Mes parents ne m'ont pas préparé pour ça.
Personne n'a pu m'apprendre comment m'occuper d'un homme. Je n'ai même pas de frère pour en faire la comparaison.
Les crêpes que je lui ai préparés on l'air plutôt appétissantes. Je cherche tant bien que mal un plateau. J'y mets son café et l'assiette de crêpes et je le rejoins dans sa chambre. Je toque à sa porte mais pas de réponse. Alors je rentre. J'avance jusqu'au lit pour déposer le plateau dessus. Baasim arrive torse nu avec une serviette au tour de la taille, quelques gouttes d'eaux ruisselles encore sur son torse baraqué.
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Je peux vous dire qu'il a un corps parfait, des abdos bien tracés, des pectoraux bien gonflés, des bras très musclés. N'importe quelle femme sur cette terre voudrais un homme comme lui au réveil.
Ahlam : Oh désolé. Baasim : Ça ne me dérange pas.
Je sors de sa chambre à toute vitesse, en fuyant son regard. Je vais dans la mienne pour me préparer. J'y trouve la gouvernante en train de faire mon lit. Elle a changé les draps, qui eux sont en boule au sol. Je lui souris en attrapant ma robe, je me dirige dans la salle de bain me changer. Me revoilà dans ma petite robe de soirée en pleine après-midi, super... Je ramasse la chemise de Baasim et lui apporte.
Ahlam : Tiens Baasim ta chemise.
Il est debout au téléphone, au bout d'un instant il s'aperçois que je suis là.
Baasim : Je te laisse je te rappel. * Il raccroche et met son portable dans sa poche *. Ahlam : Excuse-moi je ne savais pas que tu étais au téléphone. Baasim : Ce n'est rien ne t'inquiète pas. Ahlam : C'était pour le boulot ? Baasim : Oui, tu es prête on y va ? Ahlam : Oui allons y.
Le temps que monsieur finisse de se préparer, je l'attends sur le magnifique canapé qui donne une vue sur Dubaï et sur la piscine. C'est vraiment un appartement de rêve comparé à la villa de mes parents qui offre une vue sur la mer et la piscine. Mais là c'est à couper le souffle. Cet appartement à tous les atouts qu'on peut désirer.
On allait quitter l'appartement quand Safia appelle Baasim par son prénom.
Safia : Baasim c'est pour toi ! * En lui tendant le téléphone fixe *. Baasim : Merci Safia. Baasim : Oui, c'est qui ? Baasim : Je t'ai dit que je te rappel, comment as-tu eu ce numéro ? Baasim : Ok, je dois y aller je te rappel plus tard.
Il est sérieux lui ?
Ahlam : Je te dérange peut-être ?
Il me regarde d'un air gêné, comme s'il avait été pris la main dans le sac. Je ne l'avais pas vu venir celle-là. J'ai le pressentiment que c'était sa quatrième et dernière femme. Cela veut donc dire que le mariage sera pour bientôt. Nous prenons la route dans le plus grand silence, il sait que je sais. Je ne suis plus une enfant je sais très bien quand une femme est en concurrence avec une autre, et ça sera bientôt mon cas.
Arriver chez moi, Baasim gare sa voiture et m'accompagne jusqu'à la porte.
Salim : Bonjour les enfants, alors cette soirée ? Vous vous êtes bien amusés. Ahlam : C'était super merci papa. Baasim : Merci c'était une très belle fête. Salim : Venez-vous rafraichir, il fait une chaleur étouffante aujourd'hui.
On s'installe dans le salon, quand je reçois un appel sur mon portable.
